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Le brainstorming, des militaires décideurs, doute d’un 2e mandat à Tebboune.

L’ubuesque bureaucratie a ruiné les institutions et prétend à une "Nouvelle Algérie".

jeudi 14 mars 2024, par Djamel Damien Boucheref

Plusieurs fois l’armée algérienne a été contrainte de s’occuper principalement des indécrottables raïs qu’il fallait déboulonner de leur trône, pour éviter les périlleux désordres. Ali Kafi, succédant à Boudiaf, tué par son garde-du-corps, suggéra aux militaires de promulguer l’état d’urgence et de le laisser, sans calendrier électoral, scellé au poste. Le scénario de son éviction a repris la mise en démission de Chadli en 1991. Les officiers ont dressé leur audit, la stérilité de Tebboune est grave !

Les échecs de la gouvernance, lors du premier mandat du président Tebboune en Algérie, affolent les responsables militaires qui ont placé à la tête du pays un ancien premier-ministre qui n’a pas assuré, car issu de l’usité et inconvenant sérail. Les bureaucrates ayant servi les anciens maquisards de l’indépendance, étaient de véreux auxiliaires. Ils s’adonnaient aux corruptions des affaires du pays et ont été imités par nombreux officiers, leurs couvertures d’impunité et complices.

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Ces énarques qui chassaient les universitaires, sur ordres de leurs parrains nationalistes, ne sont pas en odeur de sainteté, particulièrement chez les analystes des mutations historiques d’un pays envié pour ses ressources. L’actuel président algérien recèle toutes les segmentations idéologiques rétrogrades et les dynamismes de servitude au premier de ses supérieurs, sans montrer un quelconque modèle de discipline.

Ce qui est communément le cabinet de l’État profond, composé de l’état-major de l’armée, des directeurs centraux du ministère de la Défense, des commandants des six régions et les chefs des principales unités ainsi qu’établissements relevant du même département, décide, lors d’un « briefing » s’effectuant même en mode « brainstorming ».

L’actuel principal dirigeant de la nation, au passé glorieux, n’a pas réalisé les projets du mouvement populaire de 2019. Pour les connaisseurs des manipulations des services secrets algériens, le Hirak de 2019 a été « laissé-agir » pour mettre fin au règne du gang (3issaba) Bouteflika. La colère a porté une ambition de rupture avec les anciennes pratiques du népotisme prédateur des ressources du pays. Mais la déstabilisation du pays est une menace permanente.

Selon de casuelles indiscrétions, des militaires décideurs, mais pas tous, s’opposent à un second mandat pour Tebboune. Les militaires sincères qui croient à la volonté populaire dont ils font la pédagogie qu’ils assimilent sont les vrais directeurs du régime. Ils tentent de reproduire les causes essentielles pour s’en passer d’un subalterne chef de Daïra (sous-préfet), sans moindre subtilité politique, ou même un parti, mais prétendant toujours... Comme l’avait fait Ouyahia avec le RND (Rassemblement démocratique National), pour être crédible, Tebboune en est incapable.

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Ce sont des incompétences criardes, maintes fois constatées, dans les discours, qui reflètent le bilan fait du mandat écoulé. Un président éloigné des régions du vaste pays. Mais aussi, les actes de captivité de citoyens innocents, empêchés de s’exprimer pour aider le pays et critiquer les dérives, sont désignées en dérives inadmissibles. Une négation du message des martyrs, pour la citoyenneté tant désirée. Une exécrable déception de la restauration de l’État-nation.

En dépit que le chef de l’État soit constitutionnellement aussi le ministre de la Défense et commandant suprême des forces armées, il est révocable par les hauts gradés, appelés les généraux par les citoyens. Dès lors que le président subit une demande de destitution populaire ou bien les errances malencontreuses. Il tombe en désuétude quand il s’illustre à créer l’incurie et déstabiliser les faibles institutions du pays.

Ce qui est plus grave dans les revers de l’orientation suivie depuis 2020, ce sont les désillusions diplomatiques que certains observateurs attribuent au départ, en 2023, de Ramtane Lamamra. Ce dernier avait réussi à ouvrir fenêtres sur les anciennes connexions de l’Algérie avec des alliés historiques comme la Chine, l’Italie et la Russie. Ainsi qu’il était en mesure de redresser les relations avec la France, ce qui aide la grande communauté vivant dans l’ancienne métropole coloniale.

Il a été remercié sans raison rendue publique. Il faisait de l’ombre au raïs, principalement en Afrique où il était commissaire à la paix et à la sécurité de l’Union africaine de 2008 à 2013. Et il avait présumé que les critères que l’Algérie devait renfermer, pour être parmi les BRICS, n’étaient pas assimilés et remplis. Les gouvernances n’ont pas relancé les appareils déclencheurs de l’émergence économique.

Le président ne permet pas aux élites d’exister, car dépassant sa déroutante médiocratie. Ce qui mène à exclure les meilleurs cadres de la nation, généralement ceux qui dépassent les actuels opportunistes placés par népotisme. Le débat sur un second mandat au chef de l’État est bien omniprésent. Un sujet crucial pour les opinions qui expliquent les enjeux sur l’avenir du pays.

Quelle signification aux votes en Algérie, où les bourrages des urnes, comme le 12/12/2019, empêchèrent le « fascislamiste » Bengrina qui a vraiment précédé, y compris Tebboune, quatre autres candidats, de présider au destin du pays. Pour éviter une autre reculade, que celle des cinq dernières années, une partie des chefs de l’armée ne désire pas prolonger le règne de Tebboune.

Image - Getty

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