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Procès anti-trust à Google, escale connue des géants de la technologie.

Alphabet : monopole avéré sur le marché de la recherche sur Internet.

lundi 11 septembre 2023, par N.E. Tatem

Depuis celui intenté à Microsoft en 1998, le procès de Google est le plus important. La loi sur la protection du consommateur contre les abus anticoncurrentiels en ligne (COPPA) de 1998 interdit aux entreprises de collecter des données personnelles sur les enfants de moins de 13 ans sans le consentement de leurs parents. C’est à cette dimension des datas, en général que particulière à une catégorie, que la justice tient en 2023. Cependant, l’entreprise "Alphabet" répond à diverses actions délictuelles.

La justice a accusé Google d’exploiter un monopole dans la recherche en ligne, du moins c’est dans la plainte, déposée pour la première fois en 2020, que l’accusation a pris forme. Le ministère, dirigé par le procureur général des États-Unis (Attorney General), croit qu’Alphabet utilise, à travers son outil de recherche sur Internet, son pouvoir monopolistique pour limiter la concurrence, étouffer l’innovation et violer la vie privée des utilisateurs.

Pour les annales effectives, tous les 20 à 25 ans, les autorités antitrust du ministère de la Justice s’attaquent à une entreprise technologique dominante. Successivement, IBM a été traduite de 1969-1982 devant les juridictions, puis Microsoft de 1998 à 2002. Google tient désormais le relais. Le capitalisme qui vise à protéger la concurrence dans l’économie américaine, n’en finit pas, depuis le dix-neuvième siècle, qu’il a eu ce complexe, dit antitrust, de mettre à la barre les fleurons du business.

Les médias aidés par "Google Initiative" peu méritants.

Les entreprises commencent par hésiter quand elles devinent leur méfait. Et elles se remettent en question lorsqu’elles sont mises au pas. Quand elles savent qu’elles sont surveillées par les régulateurs, leurs précautions sont quasiment en vigilance continuelle. Mais des procès leur sont faits dès lors que la justice est enclenchée pour réparer ce qui est revendiqué ou observé illégal.

Le procès antitrust de Google débutera le 12 septembre 2023 et devrait durer dix semaines. La première partie de la procédure du procès qui devrait statuer sur les récriminations, pour en caractériser le délit économique, ici de la responsabilité d’un opérateur majeur. Et même plus s’il faut déterminer une réparation envers les usagers via les caisses de la collectivité. L’ensemble peut faire l’objet d’un appel, après sentence prononcée.

Ce jugement est déjà considéré historique. Comme jamais auparavant, le monopole sur le domaine de la recherche sur Internet, qui dure depuis deux décennies, du géant de la technologie, sera mis à l’épreuve : continuer à innover pour l’usage total du public ou bien ralentir pour laisser de l’espace aux autres concurrents ?

En 2000, Microsoft a été vaincu au procès et un juge a ordonné la scission de l’entreprise en deux Un an plus tard, la société a largement annulé cette perte en appel. Les déboires d’IBM, qui ont commencé dès les années 60, ont donné raison aux lois antitrust. Même gagnées finalement par l’entreprise du fait de ses innovations. Des amendes et des sanctions ont eu un impact significatif sur les pratiques commerciales de l’entreprise. Et furent jurisprudence…

La pub de google aide la désinformation mais pas les sites Web en anglais.

Le danger pour Google réside peut-être moins dans l’issue du procès que dans la dénonciation qui est une mauvaise publicité. Est-ce une distraction au public américain qui raffole des annales judiciaires de ce genre ? Ou bien comment les managers de ce leader, de la Silicon Valley, prendront des précautions qui imposeront davantage sa simple existence pour le Web ?

Tous les geeks et les experts des technologies liées à Internet croient qu’une décision contre Google a inéluctablement un effet néfaste également à Mozilla, Apple et à d’autres sociétés. Toutes celles qui reçoivent d’importantes sommes d’argent d’Intelligence pour faire de son moteur de recherche, Google, le choix par défaut dans leurs produits, s’attend à, au moins, une réprimande pour leur choix.

Les experts juridiques ne présument guère une sentence de démantèlement de Google, ce qui impacte l’hégémonie des États-Unis sur Internet. L’issue probable est la présence du contrôle. L’activité de recherche de l’entreprise n’est pas distincte des autres technologies. Contrairement à ce qui a été adopté entre le système d’exploitation et les navigateurs de Microsoft. Google s’attend à des sanctions financières et des mandats (formes d’injonctions) de conduite. Mais les recours compenseront.

Les infractions que la justice s’apprête à traiter contraindront le géant de changer ses pratiques commerciales. L’achat de concurrent concurrents potentiels, tels qu’AdMob et Waze, en est l’exemple. L’éventuel effet de ce procès, avec un démantèlement ou pas, serait l’ouverture de la voie à d’autres opérateurs, ce qui accroitra les activités et pourrait profiter aux consommateurs.

La série d’atteintes à la libre concurrence sont reprochées à Google est trop visible, alors que le moteur du Web dit servir le public avec des services de qualité. La plus visible est sa position dominante sur le marché de la recherche avec conséquence l’augmentation de ses prix et réduire l’innovation.

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Voir en ligne : Google, Internet, Web

     

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