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A Jijel en Algérie, les inondations révèlent le laisser-aller de la gouvernance.

Des administrés livrés à la colère de la nature sur des territoires sans aménagement.

mardi 19 mars 2024, par Djamel Damien Boucheref

Outre l’approximatif aménagement du territoire, mené par les incompétents qui occupent des places par népotisme, la faiblesse des infrastructures en Algérie fait une accentuation des affres que causent les calamités naturelles. L’effet de supplice des pluies diluviennes qui ont touché la région de Jijel, pendant le mois de février, sont à l’image de la gabegie qui frappe le pays où résonnent des discours déclamés en gloriole de gestion gouvernementale qui n’est que fantasme et chimère.

Les inondations ont touché un total de 200 familles à Jijel située à 400 km à l’est de la capitale algérienne. Précisément dans deux régions, de cette wilaya qui a souffert du terrorisme aussi, sont impactées. Alors, quand manquent les réparations des espaces travail et d’existence, l’amplification de l’ampleur des besoins humanitaires pour les communautés qui ont été évacuées vers des lieux sûrs, au-delà des zones touchées, devient alarmante.

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Les pluies ont été généreuses ces dernières années sur les zones côtières en Algérie. Voire, quand elles sont diluviennes comme celles qui se sont abattues à Jijel et sa région, la prise en charge devait être prompte et énergique, afin de rendre la vie des administrés moins pénible. Cependant, en l’absence d’un aménagement harmonieux du territoire, que la bureaucratie manque de compétence pour le prévoir, le réaliser et l’entretenir, les souffrances sont récurrentes.

C’est par manque de perspectives à une sortie des effets de la catastrophe naturelle par la rapide réparation, dans cette région comme d’autres d’Algérie, nous avons eu alerte de nos réseaux et nous relayons de la situation dont ils nous ont fait part avec préoccupation. C’est parce qu’un sentiment de solitude et de laisser-aller des autorités qui nous ont poussé une situation inextricable avec les lenteurs.

Les dégâts constatés dans les résidences de l’AADL, lors des inondations à Al Ansar Daira ont exacerbé les citoyens. Du fait de l’absence d’un traitement rapide, car ils impactent conditions de vie déjà précaires de ses habitants. Les intempéries du 16 février ont provoqué des dommages dans plusieurs communes et quartiers du chef-lieu de la wilaya de Jijel.

Un communiqué de la Protection Civile indique que le quartier d’El Mkabes implanté au chef-lieu de la wilaya de Jijel a été le plus touché par ces inondations. La hausse du niveau des eaux d’El Oued du même nom a été à l’origine de ces répercussions. C’était le 17 février 2024. Puis, ils ont reproduit une proclamation similaire le 28 février. Et aussi une autre fois le 7 mars pour de mêmes précipitations.

Bien sûr, au-delà des déplacements immédiats et des dégâts matériels, ces incidents ont mis en évidence la vulnérabilité des citoyens livrés aux catastrophes naturelles et le besoin urgent de mesures d’atténuation et de réponse efficaces. Les conséquences considérables pour les communautés touchées.

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Dans les résidences de l’AADL, l’impact a été particulièrement grave, avec 110 maisons endommagées. Les familles résidant dans ces maisons ont été confrontées à la pénible nécessité d’être évacuées, contraintes de laisser derrière elles leurs maisons rendues inhabitables par les eaux de crue. Les meubles, les appareils électroniques et les appareils électroménagers figuraient parmi les biens irrémédiablement endommagés, laissant les familles aux prises avec des pertes importantes.

À Al-Ansar, chef lieu de Daira, sept familles se sont retrouvées déplacées de leurs foyers et ont cherché refuge chez des proches à la suite des inondations. Dans d’autres pays, les hôtels et même les aménagements comme les salles de fêtes ou de sport servent à l’accueil avec souvent la nourriture. Le déplacement de ces familles a mis en évidence la force perturbatrice des inondations, déracinant des vies et perturbant le sentiment de sécurité et de stabilité au sein de la communauté.

Les faiblesses des équipements qui se dégradent avec les intempéries, relatent le manque de rigueur dans les réalisations, en commençant par les études, des routes, ponts et autres d’évacuation des eaux dans les vallées et les agglomérations. Le pays a un lourd retard avec les bricolages des dirigeants qui montrent leurs travaux sans efficacité sur l’existence des citoyens.

Les autorités s’efforcent encore de dégager les routes bloquées et les infrastructures endommagées. Mais elles devaient aménager les voies et autres infrastructures pour qu’à l’avenir, elles restent opérationnelles et ne devaient mettre en blocage la vie et les activités de la population.

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