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Faute d’espaces bien aménagés, l’Algérie se confie à la résilience.

Importance des données pour la prévention et le traitement des catastrophes.

mercredi 1er mai 2024, par N.E. Tatem

L’Algérie qui construit des appartements superposés à tour de bras, alors que la gestion du territoire reflète une anarchie. Des localités exposées aux calamités naturelles, comme les inondations, les feux de forêts et les tremblements de terre, sont comme désarmées. Rappeler de tels sujets est primordial pour les décisions étatiques, les comportements des administrés et la vérification des personnels et services de prévention.

L’Algérie qui construit des appartements superposés à tour de bras, alors que la gestion du territoire reflète une anarchie. Des localités exposées aux calamités naturelles, comme les inondations, les feux de forêts et les tremblements de terre, sont comme désarmées. Rappeler de tels sujets est primordial pour les décisions étatiques, les comportements des administrés et la vérification des personnels et services de prévention.

Notre récent article sur les calamités naturelles : A Jijel en Algérie, les inondations révèlent le laisser-aller de la gouvernance.

L’aménagement du territoire en Algérie, y compris les nouveaux équipent urbains et ruraux qui sont d’une piètre qualité et d’une esthétique peu éclatante, laisse à désirer. A titre d’exemple, puisque les chantiers du genre sont en cours, parlons-en. Construire une autoroute sans procéder à la plantation d’arbustes, adéquats au maintien de la stabilité des terrains, en est l’exemple.

DIAGNOSTIC SUR LA GESTION DES RISQUES CLIMATIQUES ET DE CATASTROPHE EN ALGÉRIE

Une étude intitulée « Diagnostic sur le climat et la gestion des risques de catastrophe en Algérie », fournit le profil exact du pays en matière de catastrophe et de risque climatique. Elle estime judicieusement les impacts macro-économiques des catastrophes. Et elle met en lumière les progrès et les défis des efforts actuels de gestion des risques de catastrophe en Algérie.

Le rapport, élaboré de 2021 à 2023, est un labeur approfondi, consultant plus de 500 documents. Dans un atelier d’exploitation rigoureuse, multipartite et complète, mené en 2021, ont été tenus des entretiens auxquels les parties prenantes concernées ont collaboré. Résultat, la bible des prospections sur le passé et les meilleurs conseils pour surmonter les problèmes encourus des catastrophes.

Renforcer la résilience en Algérie, en cas de calamités naturelles, est une mission qui peut se faire pour surmonter les souffrances du public et aider les institutions à gagner en efficacité pour sauver des vies, préserver les infrastructures et réparer promptement les dégâts. Cela est réalisable, quand tous les acteurs sont sur le pont, réactifs et aptes à mettre en œuvre des approches holistiques et intégrées.

L’été 2023 révèle l’impact du changement climatique en Algérie.

Revenons aussi, pour rappel, à deux séismes, ayant été vécu au centre-nord qui ont profondément marqué le vaste pays d’Afrique du Nord. En 2003, le tremblement de terre de Boumerdes, d’une magnitude de 6,8. Et en 1980, la ville de Chlef a été frappé par une première secousse de 7.1 puis suivie d’une seconde, 3 heures, après la première d’une seconde de 6.3 et devint le plus meurtrier de l’histoire du pays.

La première, qui est récente, a causé quelque 5000 morts. Et la seconde dont le traumatisme reste bien vivace parce que récente. Et parce que la destruction d’une ville créée après l’indépendance démontre le genre de développement bâclé. Alors que la fréquence des catastrophes est omniprésente, les failles ne manquent pas.

Les connaissances tirées et acquises des catastrophes passées forgent les prérogatives à mettre au-devant pour porter les défis essentiels liés aux traumatismes. La conservation de la mémoire des calamités offre des opportunités de construire mieux un avenir où les Algériens seront plus en sécurité et mieux préparés aux risques naturels.

Le public algérien, à l’instar de celui du Monde, est plus exigeant et connait la prévention. Il est aussi dépendant de la gestion des espaces du territoire national qui est sous la responsabilité des bureaucrates à la compétence douteuse.

La Délégation nationale des risques majeurs (DNRM), en partenariat avec des institutions internationales, compte apporter de la résilience, comme consommer fatalement les catastrophes. Les administrés sont dans le doute des chargés de la gestion de leurs affaires...

Nous organisons des sondages et enquêtes. Vous êtes invités à vous inscrire à nos panels. Merci si vous participez.

Vous pouvez répondre, au court sondage, en langue arabe.-

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Voir en ligne : Algérie

     

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