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Vaccins anticancéreux tiennent à la personnalisation pour chaque cas.

Les progrès sont sur une voie prometteuse, la science médicale avance.

dimanche 21 avril 2024, par Jaco

Comme l’expriment les observateurs épris de vérification des actualités, l’original du projet revient à l’idée que les médecins et chercheurs de Cuba auraient mis au point un vaccin anti-cancer, alors qu’aucune marchandise médicale du genre n’a été trouvé sur le marché ou bien prouvée son existence. Les moyens de vérification de l’information ont démenti que le pays de Fidel Castro n’a pas réalisé une telle prouesse.

Moult recherches se sont initiées et vite déclenchées dans plusieurs contrées de la planète, sur ce qui a été faussement attribué à Cuba. Ces études sont certainement, même en 2024, au stade de leurs préliminaires ébauches. Mais si les vaccins personnalisés contre le cancer parviennent à tenir leurs promesses, dans le cadre d’essais à plus grande échelle, ils pourraient ouvrir la voie à une nouvelle ère dans le traitement de la terrible pathologie qui touche diverses du corps.

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Les résultats rapportés par l’American Association. pour la recherche sur le cancer (AACR), lors de sa réunion annuelle 2024 , qui s’est tenue du 5 au 10 avril, a révélé que TG4050 qui une immunothérapie individualisée, est efficace. Donc, nous revenons au traitement personnalisé, elle est sous forme de vaccin « néoantigénique » qui a induit des réponses immunitaires spécifiques à la tumeur et a conduit à de faibles taux de rechute de la maladie chez les patients atteints d’un cancer "épidermoïde" de la tête et du cou (HNSCC) réséqué chirurgicalement.

Pour « néoantigénique », il faut comprendre que lorsqu’une cellule devient cancéreuse, de nombreuses protéines qui la composent mutent. Si celles d’origine n’induisent pas de réponse immunitaire, les nouvelles modifiées peuvent en être capables. Et ainsi permettre au système immunitaire de combattre la tumeur. Voilà qui fait donc de ces réponses des perspectives des prometteuses à l’élaboration de vaccins contre le cancer.

C’est avec un laborieux travail de conception de vaccins individualisés pour chaque patient, ses spécificités, que cette démarche est finalement concluante. On utilise une forme non pathogène de « poxvirus », pour délivrer 30 néoantigènes personnalisés (protéines uniques à la tumeur de chaque patient) qui induisent l’activation et l’expansion des cellules T « antitumorales ».

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Les scientifiques qui mènent ces travaux sont enthousiasmés, les données préliminaires, ainsi que par l’ensemble des preuves accumulées par la communauté en faveur des vaccins à base de « néoantigènes », les encouragent, ce qu’a déclaré Olivier Lantz, travaillant chez Transgene.fr « Des études comme la nôtre démontrent le potentiel des vaccins thérapeutiques individualisés peuvent faire partie des normes de soins de demain. »

L’équipe a déjà lancé un essai de phase 2 qui devrait recruter 260 patients. Elle comparera le vaccin contre le cancer à un placebo, ce qui donnera une meilleure idée de son efficacité. Cela fait maintenant en moyenne trois ans que le vaccin a été administré, et sur les huit personnes qui ont semblé y répondre, seules deux ont vu leur cancer réapparaître. Parmi les huit n’ayant pas répondu, sept ont connu une récidive.

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L’essai vaccin de Transgène a été testé chez 33 personnes atteintes d’HPV-HNSCC, pouvant être retiré chirurgicalement. Après ablation de la tumeur, radiothérapie et chimiothérapie, 17 personnes ont reçu le vaccin. Les autres n’y parviendront que si leur cancer réapparaît. Puis c’est au suivi médian, de 18,6 mois, de révéler ses résultats.

Aucune des personnes ayant reçu le vaccin immédiatement n’a connu de récidive du cancer, contre trois récidives dans le groupe qui n’en a pas reçu. Les événements indésirables liés au vaccin contre le cancer étaient légers à modérés. La société de biotechnologie française Transgène a également partagé les premiers résultats d’un essai de son vaccin personnalisé contre le cancer, appelé TG4050, lors de la réunion de l’AACR.

Les cellules cancéreuses sont couvertes de protéines mutées, appelées « néoantigènes », que l’on ne trouve pas sur les cellules saines. Les vaccins personnalisés contre le cancer entraînent la mobilisation du système de défense que recèlent les êtres. Cette réactivation ciblée de l’immunité est appropriée à chaque cas de malade. Elle consiste à reconnaître les "néoantigènes" uniques d’un patient, puis à détecter et à détruire les cellules cancéreuses.

Les vaccins "anticancers" fonctionnent, telles nombreuses autres vaccinations, en exposant le système immunitaire à des antigènes. Ces dernières sont des substances présentes à la surface des cellules cancéreuses. Cela permet au système immunitaire d’apprendre à reconnaître les cellules cancéreuses et à les détruire.

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