Depuis l’indépendance du pays, les Algériens rêvent de participer massivement pour élire un président par les urnes. Et ce rêve, au fil du temps, s’avère impossible.

La répression ainsi que la régression des droits et libertés nous laissent constater, les débats des Algériens, dans les places publiques, sont rares, voire inexistants. Les citoyens aspirent à arriver au stade où ils peuvent vraiment choisir leur président, en vain. Après plus de soixante ans d’indépendance, le mot démocratie n’a pas vraiment du sens, dans un pays où on te met en prison pour une simple raison et les espaces d’expressions sont vraiment fermés.

Ordre d’en haut : un journaliste refoulé au retour à son pays, l’Algérie.

Cette date qui devrait être historique est pour l’instant approuvée par la participation de quelques candidatures qui, à mon avis, veulent légitimer le vote. Et faire croire à l’opinion internationale que ces élections se sont déroulées dans un climat de concurrence et de démocratie.

Les Algériens ont coutume d’entendre parler sur des présidents désignés par des généraux. Depuis le multipartisme, ce quidam algérien souhaite bien qu’il arrivera un jour où il pourra choisir lui-même son propre président, peut-on considérer ce rêve comme une chimère irréalisable  ?

On ne peut pas considérer que le peuple algérien est dépolitisé. Alors que si nous revenons quelques années en arrière, on déduira que toutes les rues scandaient des slogans qui exprimaient le ras-le-bol de toutes les classes du peuple du système de BOUTEFLIKA.

Il y a ceux qui croient que la question de la date de l’élection présidentielle n’a aucun intérêt. Ce n’est qu’une question technique. Ce qui est fondamental, par contre, c’est le caractère démocratique ou non de l’élection. D’un point de vue juridique et politique, le suffrage est conforme à la constitution.

Les détenus d’opinion en Algérie : atteinte aux libertés & recul de démocratie.

Pourtant, l’élection du président de la République, quel que soit le résultat des urnes, ne peut être considérée comme démocratique. Car il lui manque un caractère essentiel : celui d’être une élection disputée. C’est-à-dire que les différents candidats ont autant de chances de l’emporter. Et dans la réalité vécue, on peut connaître le résultat avant même la tenue du scrutin.

Ainsi, entre le candidat du pouvoir et ceux de l’opposition, il ne peut y avoir d’élection disputée et le résultat sera connu d’avance. Conclusion : pour qu’un candidat crédible de l’opposition puisse l’emporter, face au candidat du pouvoir, dans une élection disputée, il faudrait compter au moins une à deux décennies pour construire une alternative crédible au système actuel.

Les algériens d’expression berbère n’ont pas fêté le 20 avril cette année, comme printemps noir et printemps berbère qui se fête chaque année pour commémorer cette date qui est une date historique pour les berbères du pays nord-africain. Et ceci est dû à une répression des pouvoirs publics sur tous ceux qui veulent s’exprimer et ceux qui aspirent à reprendre leur destin en main.

En guise de conclusion, le peuple grandiose algérien doit reprendre son destin en main, peu importe si les libertés sont en danger, on doit écrire notre histoire.

Nous organisons des sondages et enquêtes. Vous êtes invités à vous inscrire à nos panels. Merci si vous participez.

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