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L’expectative pour la décision de la haute cour anglaise pour Assange.

Wikileaks, un modèle de journalisme qui déchaîne l’abominable censure.

jeudi 29 février 2024, par Hugo Mastréo

Les préoccupations des professeurs de droits spécialisés, en législation fondamentale, s’expriment sur les implications constitutionnelles des poursuites contre Assange. Et ils ne sont pas silencieux aux États-Unis, pays concerné par l’accusation injustifiée. Les critiques sont plus souvent portées par les éminences des universités et les juristes qui s’expriment dans un débat juridique sur les médias, avec l’affaire qui dure, comme le montre leur document en fin de cet article.

Lors de cette dernière audience du tribunal britannique de Julian Assange, ses avocats ont détaillé des « preuves crédibles » d’un « plan vraiment époustouflant » visant à assassiner l’éditeur. La partie adverse n’avait rien à répliquer pour sa défense. Elle s’est terminée cette semaine, alors que le tollé des activistes, ONG, les défenseurs de la justice et les corporations du journalisme indépendant. Tous s’indignent de ce cas devenu menace sur l’information.

La CIA avait le projet d’éliminer ou de kidnapper Julian Assange.

En Australie, pour le retour d’Assange à la mère patrie, la mobilisation monte.

Mardi, 20 février 2024, a pris fin la période de recours de Julian Assange pour son extradition aux États-Unis, où il risque 174 (chiffre aléatoire) années de prison, pour divulgation de secrets militaires. Le ministère de la Justice, de la monarchie anglaise, a en quelque sorte fait semblant de proposer à la Haute Cour du Royaume-Uni de ne pas procéder à l’envoi du détenu.

La dénonciation des crimes de guerre s’accompagne de relayer les pires pratiques de détention. Ces dernières s’abattent depuis des décennies sur la communauté afro-américaine. Et au commencement, sur la procédure judiciaire, il a été émis la question : de savoir si Julian Assange sera ou non torturé, maltraité, ici aux États-Unis ? S’il sera ou non placé à l’isolement et, plus précisément, dans ce qui est connue sous le nom de CMU, « unité de gestion des communications » ?

L’opinion mondiale est fixée sur les abus des États-Unis qui poursuivent Assange en vertu de la loi sur l’espionnage. Mais l’esprit réel de son boulot est d’avoir publié des informations sur leurs crimes de guerre. Ils briseront les garanties de la liberté de la presse prévues par le premier amendement, cependant ce n’est la première fois. Lors de la guerre du Vietnam, la black liste et pour l’Iraq la censure s’est généralisée.

L’unité de gestion des communications (CMU) est un type de groupe autonome au sein d’un établissement du Bureau fédéral des prisons des États-Unis qui restreint, gère et surveille sévèrement toutes les communications extérieures (téléphone, courrier, visites) des détenus de l’unité. Il a été créé par le gouvernement de Bush dans le cadre de la guerre contre le terrorisme.

2ᵉ article le plus lu de nos contenus, à constater en bas de nos pages. Wikileaks avertit sur 140 choses que les journalistes ne devraient pas dire à propos d’Assange

Sur des médias alternatifs, des anciens détenus ont expliqué de ce qu’est aujourd’hui une CMU ? Et pourquoi elle a été au centre des préoccupations des défenseurs des droits de l’homme qui craignent que Julian Assange se retrouverait dans l’une d’entre elles ? Il est peut-être vain de décrire les réalités carcérales aux États-Unis qui sont la première nation, et ce depuis des décennies, qui a le plus de détenus, généralement de couleur noire, des plus discriminés, au Monde.

L’un d’eux, connu pour avoir tenté de libérer Justina Pelletier et qui a écrit avec le Huffington Post, a été détenue contre sa volonté et celle de ses parents dans un service psychiatrique de l’hôpital pour enfants de Boston, puis dans divers établissements résidentiels à travers l’État. Il explique sur Intercept, que le gouvernement prétend que je suis un maître hacker chez Anonymous.

Dans ces établissements pénitenciers était détenu Chapo (mexicain trafiquant de drogue) à l’époque et c’est aussi là que Jeffrey Epstein, délinquant sexuel avec les élites, est décédé plus tard. Il appelle les autorités publiques à faire quelque chose pour réformer ce système de détention, car il prévoyait, même en 2016, que des gens allaient y mourir. Et puis, bien sûr, quelques années plus tard, Jeffrey Epstein y est mort.

La Cour suprême a jugé à juste titre et à plusieurs reprises que les journalistes ont le droit de publier des informations véridiques et dignes d’intérêt, même si leurs sources ont été obtenues ou publiées les informations illégalement. Le cas de Julian Assange serait le précédent qui élimine la vérité. Les droits de la presse, pourtant un amendement très souvent cité comme modèle de la constitution, n’est pas accordé aux vérités sur les pires agressions restées impunies.

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Voir en ligne : Wikileaks - Assange

     

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