Accueil > Humanité > Monde, actualité internationale, politique, relations, diplomatie, (...) > Politique, France, francophonie, Algérie, Maroc, Tunisie, Afrique, monde (...) > nationale, fait politique, une et première page, médias, actualité, pays, (...) > Pour s’organiser, la diaspora algérienne en France, émet un appel...

Pour s’organiser, la diaspora algérienne en France, émet un appel...

Pour une convention inspirée des idéaux du Hirak de 2019.

lundi 19 juin 2023, par Djamel Damien Boucheref

L’apport de l’émigration, dans les tâches historiques que les Algériens mènent depuis le 19ᵉ siècle pour fonder une nation, est inscrit en devoir patriotique envers leur refuge commun. Nonobstant des éléments humains et les missions compliquées rendent difficiles l’édification d’un pays ancré parmi les nations de l’envergure à guider les humains. L’initiative des citoyens, se revendiquant militants du "Hirak de février 2019", s’intitule la "convention de la diaspora". Elle vise à perpétuer l’action d’opposition aux bureaucrates qui ont accaparé les rouages après la chute du dernier moudjahid de la libération à avoir présidé l’Algérie.

La mémoire récente de la libération du joug colonial a démontré que le rôle important et opportun de la diaspora n’est pas lié aux multiples identités qui traversent le tissu social. Ce n’est non plus le vecteur religieux, au nom duquel a été faite l’horreur de la "décennie noire", qui est modèle. Mais, c’est bien la dynamique de modernité, liée à l’universalité qui porte les ferments du "projet national".

Notre dernier article : Élimination des bons candidats face au second mandat à Tebboune en Algérie.
14 juin 2023

En Algérie, la contestation du régime en place qui, en 2023, perpétue encore les anciennes variantes prédatrices, corrompues et réactionnaires du nationalisme, n’est pas morte ou éteinte. Les gouvernants qui se sont emparés des centres décisionnels, pour pouvoir se perpétuer, sont encore contestés et illégitimes.

Les protestataires ne sont pas encore en mesure de montrer qui est leur représentation légale, pour qu’elle soit convaincante, afin de la substituer aux despotes "militaro-bureaucrates" qui monopolisent le pouvoir, après la chute de Bouteflika. Ils cherchent encore un cadre organique et des leaderships qui ne soient pas islamistes, opportunistes, aventuriers, médiocres et aptes à être leurs élites politiques.

Les idées préconçues sur les citoyens vivants à l’étranger sont, à l’intérieur du pays, souvent négatives. Ils vivent à l’étranger et donnent des leçons est le langage généralisé. Il convient à ceux qui subissent les affres des autocrates du régime qui l’utilisent amplement.

Les dirigeants officiels, en majorité élus par des trucages, n’ont pas assuré l’émergence économique, en réalisant le projet national basé sur la modernité, la prospérité et la justice sociale. Mais, ils sont bien bardés des engagements des administrés livrés et aveuglement satisfaits de la gabegie de la voyoucratie des kleptocrates. Le forfait politique est aussi le manque de citoyenneté !

Le mouvement de février 2019 en Algérie, désigné communément par l’acronyme « Hirak » a dérivé sur des tendances disparates. Comme tous les prépondérants mouvements sociaux de ce grand pays d’Afrique du Nord, ils sont aussi habituellement pluriels que quasiment contradictoires. Cette émeute spontanée s’est butée à l’appareil institutionnel qui préserve le corpus stabilisateur de la nation, qui exposée aux dérives imprévisibles. Le terrorisme est encore actif en Algérie !

Quand la sécheresse en Algérie est sous loupe climatique.
21 mai 2023

Les Algériens de France ont, depuis toujours sentimentalement, songé à leur pays d’origine, pour d’abord le libérer puis le sortir du sous-développement. Dans le cadre du Hirak de 2019, ils ont déployé, à l’instar de leurs concitoyens dans le Monde et ceux sur place à l’intérieur du pays, moult efforts afin d’endiguer le 5ᵉ mandat préconisé le clan de Bouteflika à leur homme aphasique. Puis ce mouvement a pris des tournures variées et même contradictoires.

Pour chercher du travail, les émigrés algériens avaient pour destination principale, avant l’indépendance de leur patrie, la métropole coloniale. Depuis le 19ᵉ siècle, ce migratoire flux humains traversait la méditerranée pour la subsistance de familles restées au pays. À partir du 20ᵉ, l’installation, sur la terre du boulot, est devenue plus fréquente. Au 21ᵉ, c’est la fuite, par le phénomène des « Harragas »

Dans une quête de s’organiser structurellement, ce qui est une nécessité dictée par les réalités quotidiennes, notamment celles en rapport avec l’avenir de l’Algérie, un appel, à une convention de la diaspora, pour la journée du 25 juin 2023, a été lancé par un collectif de militants. Le dessein, d’harmoniser la communauté et trouver ainsi écho aux aspirations et réponses aux besoins, est à première vue perçu.

« Il est de notre devoir et responsabilité envers les nôtres et notre pays de prendre conscience et d’agir en dignes héritiers de nos aînés de la diaspora qui ont marqué l’histoire contemporaine des luttes pour la liberté. », disent les initiateurs qui tentent aussi de s’identifier en militants actifs et connus du Hirak/Tanekra en France, suite à un premier regroupement militant le 11 décembre 2022.

Le plus vaste pays d’Afrique, chargé de richesses, est entre les mains des bureaucrates et des militaires qui obligent le peuple à l’islamisme. Plus 50 000 mosquées scandent des discours irrationnels sortis des ténèbres de la "djahiliya". Ce qui impose des traditions avec une perversion religieuse et provoque la désespérance de la jeunesse qui se jette en mer sur des embarcations de fortune.

Mais, l’incommensurable rêve de réaliser un pays développé basé sur l’alternance démocratique est pour les Algériens une éternelle aspiration. Elle est floutée par les segments opaques de la société humaine livrée aux pires populismes. Le nationalisme est passé du projet révolutionnaire, de la modernisation, à l’appartenance identitaire basée sur des pseudos idéologies confessionnelles. Alors l’émigration compte, cette fois aussi, apporter une contribution historique...

Nous organisons des sondages et enquêtes. Vous êtes invités à vous inscrire à nos panels. Merci si vous participez.

Vous pouvez répondre, au court sondage, en langue arabe.-

Partager sur les réseaux :

Voir en ligne : Algérie

     

GNU GPL

Un message, un commentaire ?

Forum sur abonnement

Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.

ConnexionS’inscriremot de passe oublié ?