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Le secteur des transports n’est pas à l’heure de la crise climatique.

Impacts comparables du cycle de vie des véhicules électriques et ceux à combustion fossile.

mardi 27 juin 2023, par Gros Emile

Il faut que les militants, qui tentent d’accélérer la transition énergétique, sachent que la production d’électricité n’est pas encore neutre dans les émissions des gaz à effet de serre. Comme il est évident que tous les moyens pour les voyages des marchandises et des humains, qui tablent sur cette alimentation propre pour leur vélocité, sont à l’origine d’une bien importante part des polluants, depuis leur originelle fabrication à leur démantèlement final. Un retard qui pèse avec la place des sources fossiles qui font tourner les moteurs...

S’il y a un secteur qui tarde à faire sa transition énergétique, alors qu’il est en continuelle expansion tout en demeurant gourmand en carburant fossile, c’est bien celui des transports. Il peut arriver à la situation, pour garder d’être utile et au bénéfice du plus grand nombre de citoyens, en avançant à des consommations énergétiques plus propres. Ce qui se réalise en appréhendant les nouvelles technologies.

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Il est indispensable de se déplacer et de transférer des marchandises, ce qui est l’activité humaine de mobilité qui n’est pas prête à s’estomper. Au contraire, avec les acquis sociaux et l’amélioration du niveau de vie des populations, ce besoin en perpétuelle expansion. Cependant, l’inconvénient de cette obligation est son impact sur l’environnement, l’empreinte énergétique est pesante.

Responsables à 37% des émissions des gaz à effets de serre, selon l’Agence internationale de l’énergie, les transports ne renoncent pas encore à l’énergie fossile, que les écologues dénoncent comme les responsables majeurs de la catastrophe qui s’amplifie, le « réchauffement climatique ». L’exploitation des ressources du sous-sol terrestre sert à la survie des nations et de leurs habitants, le transport prend une large part.

Dans leur vie, les moyens ou véhicules de transport restent porteurs d’un lourd impact sur l’environnement. Depuis leur fabrication, où des matières polluantes sont les intrants dans leur conception, jusqu’à leur fin de vie, en passant par leur durée, souvent longue, d’exploitation, les outils de déplacement, des produits et des personnes, utilisent des substances à effets sur le climat.

Les impacts sur le réchauffement climatique ne sont pas uniquement liés aux émissions de CO². D’emblée, il faut préciser que Quels que soient les moyens de voyage des êtres et des marchandises, la construction d’infrastructures de transport est nécessaire. Les autres GES, tels que le méthane et les oxydes d’azote, ainsi que d’autres facteurs, comme la déforestation, sont associés au désastre. Ils doivent également être pris en compte pour évaluer l’impact global.

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Unanimement, nombreuses thèses avertissent que ce qui conduit à une meilleure gérance de l’environnement dans le secteur des transports, est la transition énergétique, déjà connue. Faire progresser la durabilité de la production de batteries et favoriser l’adoption de sources d’énergie propres peut donc contribuer à réduire encore plus les émissions des polluants.

Le Monde va vers une économie, avec espoir que ça soit dans sa globalité, neutre en carbone. Les véhicules électriques à batterie sont la perspective qui peut jouer un rôle important dans la réduction des émissions mondiales. Malgré leur faible émission d’échappement, cependant, il est bon de noter que de nombreuses étapes du cycle de vie d’un BEV sont encore très génératrices d’émissions, en particulier en ce qui concerne la fabrication et la production d’électricité.

Les précisions indispensables pour saisir les enjeux et comprendre les exactes données du sujet.

  • 1. Les émissions de production des BEV sont environ 40 % plus élevées que celles des véhicules hybrides et ICE. Selon une étude de McKinsey & Company, cette forte intensité d’émission peut être attribuée à l’extraction et au raffinage de matières premières comme le lithium, le cobalt et le nickel qui sont nécessaires pour les batteries, ainsi qu’au processus de fabrication énergivore des BEV.
  • 2. La production d’électricité est de loin l’étape la plus émettrice du cycle de vie d’un BEV. Décarboner le secteur de l’électricité en mettant en œuvre des sources d’énergie renouvelables et nucléaires peut réduire considérablement les émissions en phase d’utilisation de ces véhicules.
  • 3. En recyclant les matériaux et les composants en fin de vie, tous les segments de véhicules peuvent compenser une partie des émissions de leur cycle de vie antérieur.

Contrairement aux voitures et autres engins et équipements utilitaires équipés de moteurs à combustion interne, les véhicules électriques ne produisent pas d’émissions directes d’échappement en brûlant du diesel et de l’essence.

Alimentés par batterie, ils ont leur propre défi majeur en matière d’émissions : la production des batteries elles-mêmes est un processus à forte intensité de carbone. Les véhicules électriques (VE), pour les consommateurs ainsi que pour la planète, sont intéressants pour leur empreinte carbone ultra-faible une fois en fonctionnement.

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Voir en ligne : Réchauffement climatique, environnement, écologie

     

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