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Mocro-mafia, terreur des truands du cannabis du Maroc en Europe.

L’arrestation en Espagne d’un dangereux baron de la drogue marocaine.

mercredi 14 février 2024, par Rebel Kazimir

Les truands marocains qui sévissent en Europe sont en relation avec d’autres trafiquants du Maghreb, pour le cannabis. Et avec les Africains, chargés de réceptionner la cocaïne venant d’Amérique latine qui transite par certains pays du continent noir. Ils blanchissent leurs faramineux revenus avec des sociétés aux domiciliations floutées, plus souvent basées au Maroc, en République dominicaine, aux Pays-Bas, aux Émirats arabes unis et en Espagne.

La Mocro Maffia est aujourd’hui l’une des organisations criminelles des plus dangereuses au Monde. Il s’agit d’un groupe mafieux d’origine marocaine, qui semble homogène, bien organisé et même protégé avec les connivences des administrations corrompues par complaisance.

Les services secrets du Maroc mènent la corruption au parlement européen.

Il est aussi question de familles dédiées au trafic de drogue dans les pays du nord de l’Europe. Cependant, leurs activités se diversifient de plus en plus à d’autres sortes de criminalités. Et leurs tentacules s’étendent sur tout le continent européen grâce au contrôle des ports, par lesquels ils introduisent la drogue. Ils ont fomenté des installations dans des zones comme la Costa del Sol.

Dans sa description, l’encyclopédie Wikipédia, indique que Mocro-Mafia existe depuis les années 1990. Elle s’adonne au trafic de la cocaïne et de drogues de synthèse, avec des filières basées aux Pays-Bas et en Belgique, très étendues grâce à l’immigration. En relation avec les cartels colombiens, ces Marocains importent les narcotiques en Europe par les ports d’Anvers, Rotterdam, Tanger Med et Algésiras, avec l’aide de certains policiers, douaniers et politiciens corrompus.

Chantage du Maroc aux migrants sur Ceuta, un remake de la méthode de Turquie.

Karim Bouyakhrichan, un trafiquant de stupéfiants qui vient d’être arrêté en Espagne, fin janvier 2024, peut être considéré comme le plus grand criminel marocain. Sa puissance est due aux plantations de cannabis, dont l’envergure et l’amplitude sont faites avec la complicité des pays occidentaux, que le Makhzen reste permissif pour leur existence.
Ancienne photo de Karim Bouyakrichan, arrêté par la police nationale espagnole, en janvier 2024.

Les réseaux de délinquants marocains grouillent en Europe et agissent souvent avec les cercles officiels du régime de Rabat, voire avec la manipulation des services secrets présents dans plusieurs domaines. Les dernières enquêtes ont corroboré l’existence d’une pluralité criminelle, dont des contacts avec des cartels latino-américains, pour l’apport de Cocaïne qui, après le chanvre indien, inonde l’Afrique, notamment du nord et l’ouest de l’Europe.

D’autres organisations criminelles européennes puisent des contacts avec le Maroc, où ses membres effectuent de fréquents des séjours touristiques, qui sont très prisés et occasionnent des activités délictuelles, généralement de drogue. Les observateurs relèvent également des extorsions de fonds et des enlèvements de personnes. Des faits criminels qui jalonnent nombreux pays européens surtout, y compris là où les Marocains sont moins nombreux.

Le Maroc a corrompu parlementaires, journalistes et institutions dans le Monde.

Des liquidations physiques sont plus fréquentes, auxquelles s’adonnent ces gangs de Marocains, comme ce fut le cas du journaliste néerlandais Peter R. de Vries, assassiné en juillet 2021. Il menait des enquêtes dans son pays, la Hollande, où le grand trafic des stupéfiants est sous monopole des Marocains. Même une menace de la princesse héritière et le premier ministre menacés par la mafia de la drogue.

L’enquête qui a débuté depuis des mois, voire des années, a commencé par le constat de la mise en place de grandes quantités de drogues. Elle s’est accélérée au cours des premières semaines de 2024. Au même moment, les criminels menaient des opérations de blanchiment d’argent. Le montant de 6 millions d’euros concrètement observé avec des transferts au Maroc et des acquisitions immobilières, mais les sommes sont plus élevées.

Nos articles ont cité les moyens techniques, notamment en collaboration avec Israël, d’espionnage et de corruption en Europe des services secrets marocains. L’utilisation de ces équipements, pour les communications avec des téléphones cryptés, les compétences financières dans la gestion des fonds et la constitution de structures corporatives complexes, font parler d’une organisation hautement préparée par rapport à d’autres pour des délits similaires.

Profitant de la proximité avec l’Espagne dont la diplomatie du chantage aux migrants, les trafiquants marocains, de stupéfiants variés, ont Des moyens personnels, maritimes et commerciaux qui sont mis en action avec leur présence principalement à Malaga, Barcelone, Melilla ou Marbella ainsi qu’auprès de nombreux pays d’Europe. Ils disposent d’une solide infrastructure portuaire dans la monarchie dont ils sont des citoyens enrichis.

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Voir en ligne : Maroc & drogues

     

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