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Habitat et immobilier : la crise américaine (USA) menace-t-elle de se propager ?
vendredi 8 août 2008, par
Discours, affirmations, contradictions, l’actualité depuis quelques semaines nous annoncent autant de catastrophes que de relatives mises en garde, qu’en penser, à quoi faut-il s’attendre et si la crise immobilière cachait avant tout une crise de confiance ?
Christine Boutin a affirmé : « Il n’y a pas de crise immobilière en France. » Pour la ministre du Logement la situation actuelle n’est qu’un dég t collatéral de la crise financière mondiale ayant pour effet immédiat une plus grande méfiance de la part des banques quant à l’octroi de prêts.
Les banques ne prêteront plus ?
Pas sûr ! Pour l’Observatoire National des Marchés de l’Immobilier, le recours au crédit devrait s’accentuer en 2008. En novembre 2007, 5,9 % de l’ensemble des ménages déclaraient avoir l’intention de souscrire un crédit immobilier dans les six mois contre 4,9 % en 2006. Indispensable aubaine, quand on sait que les établissements bancaires cherchent à se refaire sur santé financière dans la banque de détail. Un emprunt sur vingt ans se négocie aujourd’hui à 5% contre 3.5% en 2003.
Mais alors, que va-t-il se passer ?
Pour Marc Borgna de Site-Leader-Immobilier avec une augmentation des stocks de 40%, nous sommes en droit à nous attendre à une significative correction même si le marché reste actif avec sur les douze derniers mois une hausse moyenne de 1,7%, irrégulièrement répartie. (+ 4,5 % à Paris, + 5,3 % à Lyon, -1,3% à Grenoble, -1,5% à Marseille, - 3,8% à Bayonne, - 6,8% à La Rochelle)
Crise ou pas crise ?
Comme le souligne très justement René Pallincourt président de la Fédération nationale de l’immobilier (FNAIM), « Je n’avais, pour ma part, jamais connu, en quarante ans de métier, un cycle de hausse aussi long. Il est normal qu’il prenne fin un jour ».
Antoine Caravello