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Une tempête de poussière traverse l’océan atlantique, depuis l’Afrique elle se dirige dans le sens de l’ouest vers les Amériques. Le phénomène a été observé pendant de nombreux jours, en cette mi-juin 2020, créant une curiosité avec les moyens technologiques qui le constatent encore

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21 juin 2020

Par rapport aux continents et à l’Atlantique, image du site de l’Observatoire de la NASA.

C’est une occasion pour les météorologues et les scientifiques de se faire une idée du l’événement qui leur est connu. Et dont le cycle, ou bien les conditions, de sa production sont peu compris. Voire que certains le jugent qu’il est en mouvement sans interruption, tant que le coup d’aile du papillon engendre du vent.

Depuis plus d’une décennie les scientifiques suivent cette enjambée devenue même célèbre pour la longue distance, plus de 4.000 km, qu’elle traverse pour faire une relation entre le Sahara et l’Amazonie. Ces chercheurs tentent, voilà des années déjà, d’analyser cet échange. Ces éditions de tempêtes de poussière sahariennes entraînent une migration saisonnière entraînée par des vents uniques.

On commence à saisir les destinations des quantités de sable transférées. Les tempêtes qui se dirigent vers le sud atterrissent directement en Amazonie. Elles se produisent en hiver et au printemps, dit Yu Hongbin, un spécialiste du centre de vols spatiaux Goddard de la Nasa, à Greenbelt et à l’université du Maryland, à College Park (États-Unis).

Le panache saharien surdimensionné actuel est une tempête estivale, ce qui signifie qu’il se dirige vers le nord, prévu pour déverser sa masse tourbillonnante de particules dans les eaux limitées en fer de l’océan Pacifique oriental tropical. Si les prévisions sont vraies, l’impact sur l’océan pourrait être important, dit Yu. Les effets fertilisants de la poussière africaine sur cette biosphère océanique particulière sont moins étudiés que leurs effets sur l’Amazonie.

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De même la composition de ces poussières est d’une variété qui détonne, avec la multitude de particules qui peuvent être nocives ou bien bénéfiques à l’environnement qu’elles traversent ou là où elles se déversent. Justement, la dernière vague suscite la curiosité pour son impact outre-Atlantique.

Les panaches de poussière soufflent sur les îles du Cap-Vert (Cabo Verde), imagées par le satellite Terra de la NASA le 18 juin 2020, viennent du côté est de l’Amérique latine, comme l’a bien documenté l’agence américaine.

Les estimations avancent 22 000 tonnes de poussière saharienne qui se déplacent en nuage brun en provenance du Sahara. Gonflé, il contient de minéraux tels que le fer et le phosphore qui fertilisent les oasis les plus riches en biodiversité de la planète, y compris la luxuriante forêt amazonienne.

La 1ère quantification date de 2015, a concerné une tempête qui a poussé sur 4000 km, par la même trajectoire que celle de cette année. Environ 800 millions de tonnes de poussière sont emportées, chaque, par le vent des déserts en Afrique du Nord. Elles sont dans leur voyage vers le bassin du fleuve Amazone en Amérique du Sud, les plages des Caraïbes et, en partie, dans l’air dans Amérique du Nord et du Sud.

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