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La comédie ou conspiration du clan présidentiel met le pays à la merci des tentaculaires mafias
mercredi 9 janvier 2019, par
Le passage par la case du putsch et l’intervention de l’armée, voire de ses responsables qui répondent souvent devant le peuple pour chasser les crises, reprend de sa plus belle perspective. L’alternance démocratique endiguée en Algérie, par un pouvoir qui se schématise aux 2 derniers moudjahidine de la libération que sont Gaïd Salah et Bouteflika, a son issue. Elle commence à se dessiner.
Malgré une visibilité peu nette, les dés sont jetés et tournent sur le tapis. D’habitude les militaires font leur audit et décident. La manière de le rendre public leur changement de la tête du régime passe par des destitutions ou des démissions du chef de l’Etat. A l’exception de la mort de Boumediene qui a vu se tenir un congrès du parti unique usurpateur du symbole « FLN », les autres passages du témoin au niveau du chef de l’Etat ne se sont passés sur du velours.
Boumediene a retiré Benbella. Chadli a été démissionné avec une arme la tempe des généraux dont il était le plus gé. Après la mort de Boudiaf, Ali Kafi a été évacué sans qu’il puisse regarder derrière lui, remplacé par le modeste général Liamine Zeroual qui n’a pas terminé son second mandat, pour qu’il appelle à un vote présidentiel. Election qui a vu Bouteflika arrivé en force et se cramponner, à ce jour avec arrogance, pendant 2 décennies...
– Notre dernier article sur l’Algérie : Taghit perle du Sahara algérien face aux réalités qui frappent par la mosquée
31 décembre 2018
Voici le staff de l’armée qui décide du destin de l’Algérie quand ce pays trébuche. Un collectif qui dresse un audit général qui clarifie, pour la stabilité, la meilleure option. Dans les conditions, comme la crise que Bouteflika a créé avec sa maladie et sa persistance à vouloir rester au pouvoir en dépit de son lamentable état de santé, voici les officiers qui prennent l’initiative. Elle est institutionnelle puisqu’elle émane d’un appareil cité par la constitution :
– Tous les officiers ayant les grades de général et plus, c’est-à-dire les majors.
– Les directeurs du ministère de la défense, même s’ils sont PCA (personnel civil assimilé) ou un grade inférieur à Général.
– Les commandants des régions militaires, même s’ils ne sont pas au grade de Général et plus. Aucune région n’est dans le cas.
Quand Ali Ghediri, un général algérien à la retraite, s’est exprimé dernièrement (voir sa lettre en bas), il s’était ouvertement attaqué aux « aventuriers » dont la seule idée qui les intéresse est « de rester au pouvoir et de profiter de la rente ». C’était dans un interview du quotidien d’informations El-Watan, paru le 25 décembre. Ces paroles viennent suite à sa tribune qui a fait un tabac lors de la rentrée sociale de 2018. UN texte éloquent à la compréhension très facilité par son style.
Depuis l’été sa présence sur la scène politique algérienne a été faite avec une médiatisation on ne peut plus sulfureuse. Des Fake News, d’un site Internet consacré aux information africaines, l’accusa d’être en contact avec les Etats-Unis. Rien que ça, comme désinformation ! Mais sa confrontation est ouverte avec le vice-ministre de la défense, le général-major Gaïd Salah, qui pendant la première semaine de l’année 2019, sinon bien avant lors des derniers mois de 2018, le général-major, en poste de vice-ministre et chef d’état-major, répliquait aux réactions du militaire à la retraite.
– La vague migratoire devient un prétexte pour la désuète haine qui vise l’Algérie
25 décembre 2018
– L’Algérie à la merci de l’impasse, quand les urnes du vote vénèrent Bouteflika !
21 décembre 2018
L’organe officiel de l’armée algérienne, la revue mensuelle El-Djeich (voir en bas en entier) dans son dernier numéro de janvier, s’est prise au général dans son éditorial à Ghediri. Un dernier communiqué, du 8 janvier 2019, s’adressant aussi aux généraux à la retraite, cite encore l’échéance électorale de cette année. Le clan présidentiel compte prolonger le règne de Bouteflika qui n’a pas parlé au peuple depuis déjà 6 années. Mais beaucoup d’avis ne le désirent pas.
Dans notre sondage qui totalise 30 000 consultations et plus d’un millier d’expressions (voir en bas), c’est un militaire qui est choisi en 3è position, bien une personnalité de l’opposition. Plus d’une centaine de point-de-vues émaillés en participation à un débat que tiennent les Algériens, alors me couvercle tente de l’asphyxier, disent aussi le recours à l’armée, pour freiner Bouteflika.
La politique des partis à ce niveau ne tient plus. Elle est une véritable de formations inopérantes et sanctionnées par la vorace corruption qui les anime. Aussi bien ceux qui soutiennent le président handicapé que ceux qui lui dénient de poursuivre, sont une vitrine sans interactivité avec la société...
La classe politique algérienne est un ensemble véritables bocaux creux. Certaines formations de l’opposition jouent les rôles de caisse de caisses résonance aux maffieux, aux clans et aux groupuscules régionalistes. Et d’autres en forme d’associations, elles sont essaimées pour distiller la désinformation et attiser les haines.
Le recours aux militaires pour sauver l’Algérie des despotes et leurs dictatures, comme l’évitement de la théocratie en 1990/91, permet effectivement de parer à l’enlisement des situations ombiliquées qui muent en crises destructrices.
Consulter de l’armée El-Djeiche :faites clisser vers le bas, la souris à droite...
Participer à notre mini-sondage de moins d’une minute. Anonyme on peut exprimer, sans obligation, son opinion.
Sa question unique est : Qui après Bouteflika ?
Cinq choix ayant trait au profil, au parcours et à la personnalité du prochain président. ICI - MERCI
Nous organisons des sondages et enquêtes. Vous êtes invité à vous inscrire à nos panels. Merci si vous participez.
Voir en ligne : Notre dossier ALGÉRIE
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