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En Australie, pour le retour d’Assange à la mère patrie, la mobilisation monte.

Elus et citoyens, pour la vérité, conscientisés de la censure en occident.

mercredi 27 septembre 2023, par N.E. Tatem

Dans son pays, l’Australie, le leader de WikiLeaks est défendu par 70 des 226 sénateurs et députés qui mènent diverses actions visant à le ramener chez lui. Ce qui est le fruit et se rajoute aux plus de 200 000 signatures déposées au Parlement. En plein AG de l’ONU, le président brésilien, Lula, a demandé sa relaxation. L’arrivée prévue le 19 septembre de deux députés australiens, Andrew Wilkie et Julian Hill, munis de leur doléance et de la pétition à plus de 780 000 signatures, pour cogner aux portes et sur les bureaux...

Un consensus s’est construit dans la classe politique australienne pour défendre Julian Assange, chose qui n’existait au début de ses déboires avec la justice américaine. Plus d’une soixante d’élus ont signé une pétition adressée aux États-Unis. Elle est parvenue, dans les bagages de leurs deux collègues, arrivés le 19 de ce 9ᵉ mois de l’année, à Washington. Alors que la campagne, lancée 23 octobre 2019, « Bring Julian Assange Home » (Ramenez Julian Assange à la maison) continue d’engranger des soutiens.

Cet article est classé actuellement 3ᵉ sur Populi-Scoop, en nombre de lecteurs. Wikileaks avertit sur 140 choses que les journalistes ne devraient pas dire à propos d’Assange.

La possibilité que Julian Assange sera, un jour, extradé, de la prison où il est détenu au Royaume-Uni, aux États-Unis, signifiera qu’il ne pourra plus jamais retrouver sa liberté. Le cheminement de son affaire retient l’attention de citoyens australiens. Ils sont mobilisés désormais pour des injonctions auprès de leurs élus, afin de défendre le leader de Wikileaks avec lequel ils partagent la nationalité.

La censure officielle par la criminalisation du journalisme, notamment celui qui se base sur les lanceurs d’alertes, les fuites de secrets et l’investigation, est officielle. En vertu de l’abusive loi sur l’espionnage, qui interdit de révéler volontairement » les documents de la défense, même s’ils sont les preuves d’actes délictuels, ce qui met à mal la démocratie dont se targuent les pays occidentaux.

L’affaire de l’arbitraire contre l’informaticien et le journaliste Julian Assange s’apparente à une nouvelle hypocrisie, que ce partagent les pays occidentaux. Des nations qui ne cessent pas de se prendre en modèles de démocratie, même quand leur représentant ultime, les États-Unis, massacrent des communautés et liquident des journalistes et personnalités qui gênent.

Une délégation de politiciens australiens de toutes les tendances s’est rendue à Washington, lors de la troisième semaine de septembre 2023, pour tenter de persuader les États-Unis d’abandonner les poursuites contre Julian Assange. Dans le Monde, il est devenu clair que le journalisme d’investigation dérange et le 4ᵉ pouvoir se réjouit de cette méthode de travail.

La CIA avait le projet d’éliminer ou de kidnapper Julian Assange.

La nouvelle démarche qui surgit dans le pays d’origine du leader de WikiLeaks consiste à mener une action de mobilisation s’exprimant à travers le vote. Les Australiens sont de bons amis avec nos amis américains, mais ils constatent que le traitement réservé à Julian démontre l’inverse. Le Premier ministre doit de comprendre ce message et d’utiliser le soutien de l’électorat pour ce citoyen.

Le paradoxe est immense pour l’affaire d’Assange qui un précurseur du journalisme indépendant. Car même aux USA, le soutien est considérable, apporté en faveur de la fin des poursuites judiciaires. Ils sont exprimés par des membres du Congrès, de défenseurs des droits de l’homme, des universitaires et la société civile, ainsi que de la part des médias américains qui sont favorables à la liberté d’expression.

Libérez Julian Assange, avant qu’il ne soit trop tard. Signez pour ARRÊTER l’extradition aux États-Unis.
Pétition en anglais

Lors d’une visite en juillet dernier, en Australie, le secrétaire d’État Blinken a dit qu’il était «  très important que nos amis ici  »comprennent les inquiétudes des États-Unis concernant le «  rôle présumé d’Assange dans l’une des plus grandes compromissions d’informations classifiées de l’histoire de notre pays  ». Il a déclaré qu’Assange aurait «  risqué de nuire très gravement à notre sécurité nationale  ».

La persécution traîne depuis plus d’une décennie et ce n’est plus soutenable tant la vérité est empêchée. Et celui qui la dit, est davantage supplicié et privé de sa liberté. La durée, et les circonstances de la détention qu’il a déjà subie, sont des démonstrations d’une injustice des États-Unis où la blackliste s’est appliquée aux journalistes pour différentes guerres et affaires criminelles et illégales.

Sa libération de l’arbitraire de sa détention au Royaume-Uni est loin d’être acquise. Elle risque de satisfaire l’exigence des USA qui comptent mettre la main dessus pour accusation d’espionnage. Les soutiens internationaux à Julian Assange ne s’estompent pas. Ce sont ces réseaux qui bloquent peut-être son extradition aux États-Unis où il est condamné à 175 ans d’emprisonnement.

Site web de l’action citoyenne en Australie.
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Voir en ligne : Wikileaks - Assange

     

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