Accueil > Humanité > Monde, actualité internationale, politique, relations, diplomatie, (...) > Politique, France, francophonie, Algérie, Maroc, Tunisie, Afrique, monde (...) > nationale, fait politique, une et première page, médias, actualité, pays, (...) > Les industries extractives en Algérie, un crime écologique à ciel ouvert.

Les industries extractives en Algérie, un crime écologique à ciel ouvert.

Ciment, minerais et pétrole pris du sol avec l’électricité coupée aux citoyens.

samedi 9 septembre 2023, par Djamel Damien Boucheref

Pour qu’on nous n’indique pas comme opposition gratuite aux exportations des produits d’extraction auxquels appartient déjà et fatalement le pétrole, nous signalons qu’en Algérie, on ne développe pas la tendance universelle, en rapport avec la crise climatique. L’efficacité énergétique de l’économie dans son ensemble n’a pas été tellement intensifiée. Alors que le Monde est à plus de deux fois regardant sur les effets industriels par rapport aux trois années précédentes, ce pays maghrébin oublie le sinistre environnemental.

Pourquoi ce sujet ?
Telle est notre ligne éditoriale et notre soutien à la cause du climat.

Les productions extractives constituent des filières majeures dans les nouvelles exportations d’Algérie. Cependant, leur impact environnemental, quant à la gestion du territoire, n’est pas révélé. On connaissait un projet de gaz de schiste qui a révolté la population de la région d’Adrar. Mais les autres produits minéraux, présents à l’état naturel sous forme solide (houille et minerais), liquide (pétrole) ou gazeuse (gaz naturel) ainsi que la pierraille, sont principaux et en relation avec le sol.

Notre récent sujet sur les effets du réchauffement climatique en Algérie. L’été 2023 révèle l’impact du changement climatique en Algérie.

Les États africains, agissant collectivement ou individuellement, pour parer à la situation de pollution, se fondent sur une approche basée sur les droits de la personne, quand même elle n’est guère assez respectée. Le fait que ce plaidoyer s’exprime pour l’implication communautaire dans la gouvernance de l’industrie active, aux côtés de l’État et des industries extractives, le rappel est fait sur ce cas de nation africaine.

Les exportations algériennes, hors-hydrocarbure, vont atteindre 13 milliards de $ en 2023. Ce que galvaudent fièrement à longueur de leurs interventions les responsables et leurs réseaux au titre du populisme destiné aux administrés. Rares sont les soutiens des nouveaux dirigeants alignés derrière le président A. Tebboune qui ne propagent pas la prouesse, des nouvelles ventes à l’étranger, qui semble aussi véridique que catastrophique.

Zéro émission nette d’ici 2050
La première feuille de route énergétique complète au monde montre que les mesures gouvernementales visant à stimuler rapidement les énergies propres et à réduire l’utilisation des combustibles fossiles peuvent créer des millions d’emplois, stimuler la croissance économique et maintenir le zéro net à portée de main.

Passant de 1,7 milliard de dollars en 2019 à 7 milliards de dollars en 2022, rares sont aussi les commentaires qui ne se réfèrent à cette réussite apparente qui est qualifiée de fortes croissances en ces troubles dernières années, car le pays était à zéro auparavant. Le retard est dû principalement aux gouvernances qui depuis l’indépendance du pays se sont avérées décadentes et ruineuses.

La production d’hydrocarbures et ses recettes d’exportation continuent d’occuper une place centrale dans l’économie algérienne. Les mêmes médias, cercles et politicards du sérail qui s’enthousiasment pour les nouveaux créneaux d’exportation, ne perdent de vue la moindre hausse des prix du baril. Les hausses marquent leur excitation, toute augmentation de la légendaire rente questionne sur les prédateurs qui la détournent.

Typologie coloniale des climats méditerranéens peut être l’origine des incendies de forêts.

L’impératif, d’une diversification de l’économie algérienne, est l’amélioration des perspectives d’emploi, un but jamais satisfait ! Mais cela n’est que l’objectif déclaré en premier par les dirigeants préoccupés de se crédibiliser aux yeux des administrés. L’objectif impérieux n’est pas considéré, pourtant la jeunesse de la population reste éprise de cette finalité économique aussi.

Des secteurs entiers, comme la viniculture, dont le pays a été un des leaders dans le Monde, ont été non pas réduits, mais entièrement détruits. Et des millions d’hectares de vignes ont été arrachés. Auxquels ont été substituées des cultures qui ont été totalement, et pendant des décennies, déficitaires et improductives.

Les principaux produits exportés par l’Algérie hors hydrocarbures sont les suivants :

  • • Produits agricoles : dattes, fruits et légumes, céréales, viande et produits laitiers
  • • Produits miniers : fer, phosphate, zinc, plomb
  • • Produits manufacturés : engrais, produits métallurgiques, produits chimiques.

Records de chaleur estivale pourtant sans échos aux alertes actionnées !

D’autres exportations sont aussi vantées. En 2023, l’Algérie est devenue le premier exportateur de ciment et de clinker en Afrique et deuxième dans le bassin méditerranéen. Les volumes ont atteint 3 millions de tonnes en 2022. Et ils devraient atteindre 4 millions de tonnes en 2023. Les principaux pays importateurs de ciment algérien sont l’Afrique du Sud, le Maroc, la Tunisie, le Sénégal, la Mauritanie, la Guinée, la Côte d’Ivoire, le Mali et la Libye.

Les progrès sont plus rapides dans les domaines du système énergétique, mais l’Algérie vit les coupures d’électricité domestiques. Alors comment fait l’industrie pour fonctionner avec tant de pénurie ? Sans parler de la gestion bureaucratique des approvisionnements alimentaires qui est la tare des gestionnaires arrogants et incompétents.

Le stade des technologies propres qui sont déjà disponibles dans le Monde. Leurs coûts diminuent rapidement, comme pour la production d’électricité, partout où avance la conversion des anciennes réalisations et l’adaptation des nouvelles.

Les productions manufacturières et les prises extractives du sol sont encore réalisées avec énergies très polluantes. Les premières encore avec peu d’énergie propres et les secondes sont elles-mêmes catastrophiques en matière de climat mondial et d’atteintes locales.

Partager sur les réseaux :

Voir en ligne : Algérie & réchauffement climatique.

     

GNU GPL

Un message, un commentaire ?

Forum sur abonnement

Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.

ConnexionS’inscriremot de passe oublié ?