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L’activité physique améliore les gènes.

Une étude le constate avec des jumeaux qui se différencient par évolution.

dimanche 15 janvier 2023, par Gros Emile

C’est comme l’encouragement aux bonnes résolutions avec l’avènement d’une nouvelle année, inciter les citoyens à maintenir leur santé est politique. Les stratégies des bonnes gouvernances qui augmentent les pratiques d’exercice physique dans la population sont un objectif de santé publique essentiel. C’est quand les décideurs ont des conduites sociétales éclairées de science. Ce n’est toujours pas le cas, car au populisme on obéit au peuple et dans la bonne responsabilité on le guide et dirige sur les efforts.

Mais rares les politiciens qui réussissent à motiver l’adoption et le maintien des comportements de santé essentiels au niveau de la population qui généralement adopte elle-même les reflexes qui lui font du bien. C’est pour cela que les publications scientifiques sont rendues publiques afin que l’on se serve de leurs savoirs et conclusions. Et la présente qui la matière de cet article, est en accès libre sur le lien qui dirige vers l’exposé qui la présente.

Commençons par expliquer ce qu’est : l’épigénétique ? Il y a des décennies déjà on savait dans les milieux scientifiques qu’en évidence la biologie d’un organisme n’est pas réduite uniquement à son génome. Egalement à la manière pour chaque gène le rôle assumé au sein de la cellule qui l’abrite et l’induit dans l’ensemble de l’organisme, lui octroie d’autres avantages voire des améliorations. Dans chaque type de cellule le gène tient un rôle qui peut être plus décisif. L’exercice physique régulier influence l’activité des gènes, différemment selon l’hygiène de vie suivi.

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Le travail génomique en médecine est l’une des chaires les plus avancées, voire la plus infime ou microscopique outre la difficulté de sa compréhension. Mais les scientifiques appréhendent de nouveaux résultats et comprennent que l’ADN recèle des solutions inespérées aux maladies. Ce dernier est modifié par l’exercice physique, d’après une récente recherche scientifique.

Les chercheurs ont constaté que beaucoup des jumeaux présentaient d’importantes différences, sur la base notamment de leurs activités physiques et de leurs indices de masse corporelle. Les jumeaux les plus actifs ont donc « épigénétiquement » moins de prédispositions aux maladies cardiaques, aux AVC et au diabète de type 2. En effet, la propice méthode comparative qui se décline chez les jumeaux est ici édifiante, car le constat est irréfutable.

Les vrais jumeaux ont le même génome. Et cette étude suggère que les marqueurs du syndrome métabolique sont fortement influencés par la façon dont ils vivent. Par opposition à la génétique dont ils ont hérité, la sinuosité, voire la particularité, de leur évolution dépend des interactions et effets de l’environnement. Et aussi des activités auxquelles ils s’adonnent, notamment le sport.

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Ces variations épigénétiques ont également été constatées chez des jumeaux « discordants ». Celui ayant l’habitude de suivre au moins 150 minutes d’exercice physique hebdomadaire présentait des divergences épigénétiques par rapport à son jumeau. Surtout au niveau des zones corporelles de méthylation (modification au contact) de l’ADN.

Cette variation de méthylation serait apparemment liée à un indice de masse corporelle et de tour de taille réduit par rapport au jumeau n’effectuant que peu d’exercice physique. Les régions de méthylation sont également liées à plus de cinquante gènes préalablement identifiés comme spécifiques à une activité physique vigoureuse et à des facteurs de risque de syndrome métabolique.

Les modifications de l’ADN, voire de son action, est alors liée aux comportements et aux modes de vie, notamment l’alimentation, le tabagisme, le stress, la pollution, etc. La transmission de la consolidation par le biais de la division cellulaire. Les cellules y reçoivent notamment différents stimuli induisant la manière dont elles se différencient ou s’activent, selon l’organe où elles se situent.

Image de Pixabay

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Voir en ligne : ADN

     

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