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Un Internet nouveau, libéré des jougs des tyrannies - 2ème Partie -

Un nouvel outil pour les Web-Subversions, mais sous contrôle des USA...

dimanche 26 juin 2011, par N.E. Tatem

Les Etats-Unis tablent désormais à créer un Internet plus incontrôlable par les dictatures et autres censeurs. Les despotes arabes ont réussi à priver leurs populations, en révoltes, de leurs droits à être en contact et à s’informer, quand ils ont aspiré à de meilleures gouvernances. Tant pour leurs Etats, qu’à la gestion des richesses ainsi que leur liberté d’expression, Internet leur est seul moyen de se lier et diffuser au reste du monde leurs travaux et actions !

POUR LIRE LA 1ère PARTIE : Internet va sur un contournement des censures.

Cette donne d’un Internet contournant les censures, peut produire du scepticisme, ne pas gagner la confiance. Surtout quand les USA ainsi que les autres pays occidentaux, connus pour leurs positions et leurs manipulations, y mettent leurs mains. Car l’exemple de la Chine montre que les révoltes incitées par le Web, sont de simples pions de la domination américaine. Les logiciels qui préservent l’anonymat n’ont eu aucun succès au pays de Mao. Les chinois prospèrent, que cela agace, sous communisme !

Mais ce sont d’abord et surtout les acteurs, de la Web-Subversion, qui créent leurs outils. Par exemple en Iran ou bien en Corée du Nord des réseaux parallèles ont déjà vu le jour. Pour Internet, la théocratie perse a eu affaire à une connexion en Bluetooth entre ordinateurs. Ainsi qu’en matière de téléphonie concernant la cloisonnée autarcie de la Corée du Nord, un citoyen a réussi à utiliser un modèle de téléphone chinois en antenne relais entre plusieurs appareils.

Les peuples arabes qui contestent leurs despotes, sont devenus plus partagés avec les ingérences externes. Même faites avec résolutions onusiennes, les interventions sont plus présentes là où l’odeur du pétrole est omniprésente. L’œuvre technologique, le Web, épaule les subversions…

Le projet, d’Internet libéré du joug des dictateurs, a été lancé à partir du bureau ovale de Barack Obama, afin de créer et paramétrer un Internet parallèle à celui grand-public qu’utilisent les communs. Baptisé « Valise Internet », il consiste à donner possibilité aux populations de contourner la forme banale de censure du Web, qu’est le blocage pur et simple du signal au niveau du pays quand les autorités le décident.

Une pléiade de personnes, de divers horizons, ont été mobilisées pour la besogne. Militaires des ingénieries des transmissions, des diplomates, des programmeurs reconnus pour leur dextérité (même des hackers – pirates informatiques) et même des opposants d’une douzaine de pays prennent part. Ils apportent, chacun ses lumières, pour lancer un produit de NTIC qui puisse surmonter les censures notamment dans les pays où les populations combattent les dictatures. Bien sûr dans ce cas, la stratégie américaine dessine certainement les contours à ne pas dépasser.

Le projet est chapeauté par Sascha Meinrath directeur de la fondation « l’Open Technology Initiative ». Cette agence gouvernementale est de son côté une idée propre à Obama, d’ailleurs l’un des premiers chantiers qu’il a lancé dès son installation, le 29 janvier 2009, à la Maison Blanche. Elle tavaille à l’accès gratuit des populations pour les NTIC.

Prend part aussi à ce projet d’Internet libéré de tous contrôle la « New America Foundation », une fondation sans couleurs politiques chargée d’anticiper quant aux problèmes de société comme la santé. Les deux organismes s’intéressent aux questions internationales en rapport avec les intérêts stratégiques du pays.

Originellement Internet a été lancé par la Cia et l’armée américaine. Jusqu’à preuve du contraire, ce génie technologique est devenu incontournable dans plusieurs domaines. Les entreprises, les individus et les sciences trouvent leurs intérêts et en conformité avec leurs volontés et par leurs contrôles. L’Iran songe à quitter Internet, pour créer un autre modèle, mais les peuples ont déjà leur toile…

Ce projet financé par le gouvernement des Etats-Unis, a pour but de défier les censures. Il se présente en une combinaison du téléphone et de l’ordinateur, qui ne peut être désactivé car autonome du réseau commun.

- Des modèles technologiques ont été pratiqués en Iran, ce sont les internautes locaux, et avec leur génie, ont créés des modes de connexion, celui de convertir le Bluetooth avec une large propagation échappant à la censure. C’était bien avant que ne s’y intéressent les USA.

- Pour la Corée du Nord, un utilisateur de téléphone a découvert, peut-être par le simple fait du hasard, qu’un modèle d’appareils téléphoniques chinois peut servir comme un relaie efficace. Quand la téléphonie du pays est bloquée, de certains simples téléphones portables arrivent à lier les numéros. Certainement après une amélioration technique.

- Pour la Chine les logiciels, pour préserver l’anonymat, n’ont pas réussi à manipuler les chinois, qui restent conscients de la politique américaine en la matière. En imposant le contrôle de Google, le moteur de recherche étant une entreprise partenaire, a permis aux chinois de mettre hors-jeu les sites mensongers et manipulateurs.

POUR LIRE LA 1ère PARTIE : Internet va sur un contournement des censures.

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