Accueil > Sports / Santé > Sport : Le corps et l’esprit. > 1 - Balle au pieds, LE FOOT et tous les stades. > La pratique des quotas touchant les jeunes sportifs binationaux en France (...)

qrcode:https://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article932 TRADUIRE cette page :
La pratique des quotas touchant les jeunes sportifs binationaux en France soulève l’indignation.

De quelle cohésion sociale, le football est-il générateur ?

mardi 10 mai 2011, par dan

La récente tentative de certains cadres techniques de la Fédération Française de Football visant à recourir aux quotas essentiellement axés sur les origines des jeunes sportifs dans la procédure d’admission aux centres de formation , est une approche purement discriminatoire d’autant qu’elle a vocation de vider la France de sa substance Républicaine, fondée sur les principes d’égalité et de fraternité faisant d’elle le prototype universel des pays promoteurs d’un État de droit .

LA TENTATIVE REPREHENSIBLE D’INSTAURATION DES QUOTAS PAR CERTAINS CADRES TECHNIQUES DE LA FEDERATION FRANCAISE DE FOOT BALL CONSTITUE UNE VIOLATION DE LA LOI SUR LES DICSRIMINATIONS DU 16 NOVEMBRE 2001.

La récente tentative de certains cadres techniques de la Fédération Française de Football visant à recourir aux quotas essentiellement axés sur les origines des jeunes sportifs dans la procédure d’admission aux centres de formation, est une approche purement discriminatoire d’autant qu’elle a vocation de vider la France de sa substance Républicaine, fondée sur les principes d’égalité et de fraternité faisant d’elle le prototype universel des pays promoteurs d’un État de droit .

Pour mémoire en 1998, lorsque l’Équipe de France avait glorieusement remporté la phase finale de la coupe du monde de football , aucun dirigeant de la fédération, à quelque titre que ce soit, ne s’était interrogé sur la nécessite d’en fixer les quotas, ni encore moins d’affubler la composition de l’équipe, pourtant fortement hétérogène, d’appellations ayant prévalu au cours de la fameuse réunion au sujet de laquelle Mediapart s’est employé à faire des révélations qui méritent d’êtres pris au sérieux.

À cette époque , je m’en souviens encore, tout Français de toute origine qui fl nait sur les rues et les grandes artères de Paris fût épris d’une profonde et indécrottable joie de se sentir vraiment Français, car ce fut tout simplement la victoire de la France- ni plus, ni moins - qui venait de remporter une phase de finale dela coupe du monde. Cela dit, les pratiques particulièrement choquantes qui ont été révélées par Mediapart, et qui tout de même semblent d’avantage se confirmer jour après jour, sont totalement contraire aussi bien à l’esprit sportif qu’a la consécration constitutionnelle des principes d’égalités et de fraternité auxquels la République Française est solidement attachée. Cet élan patriotique s’est toujours ostensiblement manifesté dans toutes les disciplines sportives lorsque des athlètes Français d’origine multiculturelle s’étaient corps et me employés à décrocher une médaille d’or dans des compétitions à l’échelle internationale.

Alors, je m’interroge bien sur le fait de savoir ce qui a pu déterminer les relents d’une telle approche - donc les motivations intrinsèques ayant présidé à l’idée d’envisager l’instauration d’un système de quotas fondes sur des fibres raciales ou ethniques dans la pépinière footballistique française. Et nous savons tous que désormais la France du 21éme siècle ne peut plus exclusivement compter sur ces seuls athlètes de souches pour prétendre gagner une partie du sport en général et du football en particulier...

Le monde bouge, le monde change et avec lui tous les innombrables bouleversements dont représentent les lobbys et les grands empires du monde du ballon rond auxquels s’enchevêtrent des enjeux professionnel et financier ! A vraie dire la France n’est pas exonérée des défis d’intégrations multiculturelles auxquels elle a remarquablement été confrontée au fil des années et auxquels elle a toujours su répondre notamment en termes de mis en œuvre d’une politique sociale et culturelle équilibrée.

Cela étant, l’usage de graphiques différentiels à des fins de statistique ou de contrôle administratif par la direction technique de la fédération, ne pose a priori aucun problème.

A entendre la speakerine dire BEURK... A LA PLACE DE Beur

Cependant, la pertinence des Révélations faites par Media part sur l’emploi de quotas de type ethnique, requiert une attention particulière, d’autant plus que cette pratique aux relents discriminatoires porte une incidence méprisable aux principes fondamentaux d’égalité, de liberté et de fraternité proclamés par la constitution Française du 4 octobre 1958. Pourtant ce sport populaire devrait contribuer à la cohésion sociale et à l’épanouissement de tous les jeunes qui le pratiquent. A ce titre, les dirigeants du football ont donc des responsabilités qui les dépassent amplement. Du point de vue de la compréhension empirique du sport, la tentative ayant prévalu dans l’esprit de ces cadres, évoluant dans la plus haute instance dirigeante du football Français, constitue un acte non seulement bl mable, mais tout aussi répréhensible au regard de la loi.

La loi Française contre les discriminations ( qu’elles soient directes ou indirectes) du 16 novembre 2001 est assez clair notamment lorsqu’elle dispose a son article 225-1 que “Constitue une discrimination toute distinction opérée entre les personnes physiques à raison de leur origine, de leur sexe, de leur situation de famille, de leur grossesse, de leur apparence physique, de leur patronyme, de leur état de santé, de leur handicap, de leurs caractéristiques génétiques, de leurs mœurs, de leur orientation sexuelle, de leur ge, de leurs opinions politiques, de leurs activités syndicales, de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée” .

En l’espèce si la pertinence des propos mis en cause par Mediapart s’avère fondée, l’on comprendra aisément que les personnes qui se seraient rendues responsables de cette tentative discriminatoire engageassent leurs responsabilité pénales ; car la discrimination définie à l’article 225-1, commise à l’égard d’une personne physique ou morale, est punie de trois ans d’emprisonnement nous rappelle la loi suscitée. Reste à présent aux conclusions d’enquête interne diligentée par le ministère Français du sport et en considération des faisceaux d’indices révélés par Mediapart, d’en déterminer la nature des véritables motivations en cause.

Au regard de tout ce qui précède, il devient urgent que les pouvoirs publics, tout en se penchant sur la nécessite du fonctionnement exemplaire de la Fédération Française de Football, qui somme toute ne peut pas être au dessus de la loi, prennent toutes les mesures qui s’imposent pour que Dorénavant de telles pratiques foncièrement choquantes ne se reproduisent plus sur l’échiquier footballistique Français.

Par. Dan

Partager sur les réseaux :
   
   

Recommander cette page

Pas de licence spécifique (droits par défaut)