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Antisémite et juif à la fois, Israël réelle menace pour le peuple que personne n’a élu !

Docteur Hajo Meyer dresse une judicieuse signification de l’antisémitisme.

dimanche 31 octobre 2010, par Hugo Mastréo

Rarement l’usage de certains mots n’a été si autant risqué, aussi bien pour les journalistes que les personnalités publiques, que ceux ayant traits aux juifs. Déjà faire usage de ce mot suscite moult fureur. Cependant et en conséquence seuls des membres de cette communauté sont autorisés à dire, ce que d’autres s’en auto-privent et sont pris en chasse quand ils disent !

Depuis l’holocauste, de la seconde guerre mondiale qui a pour source la latence condensée du racisme occidental grandement mis en branle par le nazisme à son époque hitlérienne et bénéficiant de nombreuses connivences locales, la prévention pour de tels criminels actes est considérée pour l’acte civique par excellence. Dès cette période européenne les précautions, pour l’utilisation de certains mots ainsi que toutes désignations à l’égard des populations qui ont subi la Shoah, sont devenues carrément instinctives. Pour ne pas se faire couper les doigts, la langue et même la tête par l’épée redressée avec la crinière de la proscription…

L’inversion des choses, avec le conflit du Proche-Orient, est arrivée à prédisposer l’impunité aux criminels de guerre comme le leitmotiv. Aussi bien comme qualifiant ou formule substantive, il est devenu très judicieux d’utiliser dans les langages les mots « juifs » ou «  Israël » afin de ne pas être accusé d’antisémite. Aucun degré, de classification ou de rétention, de l’accusation, n’est hélas tenu en-compte pour donner liberté à la métaphore ou au comparatif. Le péril et la morale à limiter les dires, se sont depuis instaurés.

Ce mot, antisémitisme, ne serait pas le seul à se soumettre à l’évolution logique de sa signification. Par le fait des pratiques galvaudées et qui l’ont soumis à traduire autre-chose que sa réalité. Delà à ce qu’il perde complètement son étymologie initiale, il est même un danger de tenter à prononcer une idée quelconque qui aura à se justifier qui soit une non-ingérence de l’inculpation divine. Puisque selon les orthodoxes juifs, c’est la bible qui offre la spoliation des palestiniens de leur terre.

Originellement le sémitisme concernait les sémites en général, qui se situent comme ressortissants de l’orient et parlant syriaque. Puis il est tombé sous monopole. Désormais il est prescrit d’une particularité qui a pour une inappropriée référence adaptée à la réalité historique, dont seul le peuple victime de la Shoah est intégralement propriétaire. Un antisémite est de nos jours, selon l’interprétation privilégiée par nombreux érudits juifs de renom, « une personne détestée par les juifs », que celle haïssant ses derniers.

La nouvelle fusion inconditionnelle, tel un moulage qui lui a donné corps, est arrivée à termes. Elle aborde une culminance dans l’interprétation de l’« antisémitisme », et lui enjoint de tomber inéluctablement en désuétude. Même comme strict concept étroitement surveillé par des officines affidées aux criminels de guerre de Tsahal (l’armée israélienne), il est de nos jours antinomique de la valeur qu’on lui a voulue, surtout après mai 1945. Au point que pour les militants de la cause palestinienne en particulier et les humanistes en général, il échappe à l’accusation, que cela agace et conteste les balisages établis !

Par le fait que cette délation, devenue l’arme la plus redoutable de l’idéologie sioniste dévoyée par Israël, nombreux juifs s’inscrivent à traduire cette signification toute récente et largement adoptée. Qui est le véritable antisémite ? La basse manipulation, comme celle faite de la Shoah, pour le compte d’Israël, est dépassée. Tellement déployée à tous vents, quand la sauce colonialiste israélienne le brandit pour justifier son expansion et ses exactions, il connaît désormais une approche nouvelle dans le vocabulaire. Tout individu que les judaïques veulent incriminer, pour surtout les intérêts bassement politiciens de l’Etat hébreu, est désigné en antisémite. Et cela passe désormais pour traitrise, des juifs en général, en motivant surtout ceux croyant à l’impunité !

Cette nouvelle formulation, du haï par les juifs étant l’antisémite attitré, est due au Dr Hajo Meyer. Un personnage au mérite humaniste reconnu. Outre que c’est survivant d’Auschwitz-Gleiwitz-1, il est l’auteur de l’intervention la plus exigeante quant au parallèle entre ce qu’il a subi personnellement dans les camps nazis et les affres que subissent les palestiniens. Expliquant que le leurre, quasi religieux de l’Holocauste, dans l’esprit de beaucoup, fait qu’ « Israël est dans l’impossibilité de faire du mal. » Et insistant clairement : « Nous, les juifs ne devrons jamais devenir comme nos bourreaux, même pas pour sauver nos vies. »

Les USA, les antisémites, la paix et Barack Obama
Pendant la guerre froide, l’objectif principal de la diplomatie américaine a été d’exclure de l’Union soviétique, l’allié des radicaux Etats arabes. La recherche de la paix au Moyen-Orient, n’avait pas un tel dessein. Après la fin de la guerre froide, l’Amérique continue à marginaliser la Russie, l’Union européenne et l’Organisation des Nations Unies. Le cas de l’invasion de l’Irak et les bavures qui s’ensuivent sont de cet ordre.

L’ONU a le pouvoir ainsi que le devoir de régler ce conflit, dit israélo-palestinien, parce que c’est une menace pour la paix et la sécurité internationales. Mais les Américains compromis, font des efforts dangereux pour leur intérêts mais couramment utilisés. Leur droit de veto au Conseil de sécurité cause la défaite des résolutions qui ont été critiques pour Israël.

Et au pays de l’oncle Sam, être sceptique à l’égard d’Israël comme l’est, sans trop et bien quelque peu, Barack Obama, la détestation convenue par des juifs, peut toucher les plus hautes sphères. Le locataire de la Maison Blanche vient de perdre l’essentiel de son staff, les personnes les plus serviles à l’Etat hébreu. Antisémite ou quelque chose comme ça, le métis... sera-t-il privé déjà de son second mandat ?

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