Accueil > Sports / Santé > Chez les jeunes adultes, l’activité physique aiguë sauve la cognition.
Footing du « guerrier du week-end » diminue les risques de la maladie incidente et booste la santé « cardiométabolique ».
mercredi 20 novembre 2024, par
Dans notre journal en ligne, nous avons une rubrique formulée ainsi : sport/santé. De quoi vous montrer nos priorités à servir la société humaine et ses vraies valeurs. Avec des niveaux d’exercices physiques recommandés par les lignes directrices (≥150 minutes d’activité physique modérée à vigoureuse par semaine), en découle l’amélioration de la résistance au risque d’événements cardiovasculaires indésirables. Ce qui représente une importante priorité de santé publique dont il faut tenir compte.
L’activité physique a toujours été considérée comme une pratique utile au maintien de la bonne santé physique des humains. La confirmation d’une recherche scientifique de ce qui est l’un des fondements de notre bien-être, permet de se protéger de la dégradation par les maladies et surtout la préservation de la forme et de l’usure de l’âge. L’originalité cette fois insiste sur l’effort même court protège l’esprit d’éveil.
L’exercice physique maintient l’état du cerveau et de son volume.
Dans l’exercice corporel, l’utilisation de tâches nécessitant l’intégration d’actions de notre corps, ce qui est un travail sur la musculature et le squelette, associé à l’excitation physique des systèmes cognitifs, peut entraîner des avantages plus prononcés. La publication de la National Library of Medicine explique que la prochaine étape consistera à recueillir de nouvelles données, non seulement en laboratoire, mais aussi en conditions réelles, lors de véritables séances de sport.
Jordan Giesbrecht, un des chercheurs, a cerné le cas des sports connus. « Nous avons observé que les activités vigoureuses produisaient les effets les plus marqués ». L’étude a également mis en lumière que le cyclisme et l’entraînement par intervalles à haute intensité sont les activités les plus efficaces pour stimuler et améliorer les fonctions exécutives, telles que la mémoire et l’attention.
L’équipe de Giesbrecht de l’UCSB Attention Lab a précisé ainsi : En se concentrant sur des sujets âgés de 18 à 45 ans, ont passé au crible des milliers d’études sur l’exercice publiées entre 1995 et 2023 pour déterminer les tendances cohérentes dans la littérature. « Notre étude offre les preuves les plus solides d’un effet bénéfique d’une seule session d’exercice sur la cognition, influencées par divers facteurs ... »
« Le cyclisme et l’entraînement par intervalles à haute intensité ont produit les effets les plus constants dans l’amélioration de la mémoire, de l’attention, de la fonction exécutive, du traitement de l’information et d’autres fonctions cognitives. L’exercice modéré engendre les plus grandes améliorations, tandis que l’exercice intense et épuisant entraînerait des diminutions », expliquent les chercheurs dans leur article.
L’activité physique améliore les gènes.
L’équipe a entrepris une vaste méta-analyse de 113 études publiées entre 1995 et 2023, toutes consacrées à l’exercice physique. Ces travaux ont impliqué un total de 4 390 participants âgés de 18 à 45 ans. Les chercheurs ont quantifié leurs résultats par le biais d’un modèle hiérarchique bayésien. Le modèle est une méthode statistique permettant de structurer et d’analyser des données complexes de manière efficace.
Dans cette même argumentation, récemment, des chercheurs de l’Université de Californie à Santa Barbara ont investigué sur l’impact potentiel de brèves sessions d’activité physique sur la santé cognitive. Une des constantes revient, la même. Elle précise que les programmes d’exercice physique, auxquels on s’engage par exemple trois fois par semaine, durant plusieurs mois ou années, améliorent la cognition et peuvent même favoriser la « neurogenèse ».
Et aussi dans le même sens, dans la revue Circulation, une étude antérieure révèle que limiter sa pratique sportive au week-end peut abaisser le risque de développer en tout cas jusqu’à 264 maladies distinctes (limite de l’étude), dont les accidents vasculaires cérébraux. Les chercheurs avaient mené cette analyse sur la base de données collectées auprès de 90 000 participants de l’UK Biobank.
Cette dernière étude constate que la santé cérébrale est soutenue avec une séance sportive puissante et occasionnelle, elle suffit pour améliorer l’état général. L’OMS recommande un minimum 150 minutes par semaine d’exercice physique modéré ou 75 minutes d’exercice intense pour garder une condition physique optimale, chez son sujet : l’humain. Le sport préserve un poids corporel équilibré et fortifie également notre système immunitaire.
Voici la réponse de l’IA, GEMINI de Google, à notre question : Le sport intense pour le maintien de la santé physique et ses effets sur l’état cérébral
Voir en ligne : Santé et sport
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