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Terrorisme ou budget public, la manquante transparence des rouages.
mardi 19 novembre 2024, par
L’obligation aux entités étatiques d’élaborer un cadre plus efficace pour la propriété des biens et la possession des ressources, afin de déterminer qui possède quoi ? Puis le traitement des opérations douteuses avec la mise en place d’un cadre juridique et institutionnel agissant pour des sanctions ciblant le financement du terrorisme, encore résiduel, dans ce pays qui a connu la terrible "décennie noire".
Même si elle manque de crédibilité, car produite par des institutions de type ONG occidentale, la classification des pays au sujet des finances dérobées qui sont blanchies, reste aussi un cadre avec lequel l’on exprime des malversions avérées. L’Algérie avec trois autres pays africains sur la liste grise n’est guère une surprise chez les observateurs qui se questionnent sur les ratages de ce grand pays.
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Et quand les ressources pécuniaires du terrorisme sont aussi tracées et révélées, ce type d’organisme mérite de l’écoute. Car en Algérie, l’obscurantisme religieux nuit aux droits de femmes et endiguent les projets sociétaux. La limitation des libertés avec lesquelles les expressions se réduisent et la culture s’amenuise, justement ce sont les paroles qui s’attaquent aussi à la prédation des deniers publics. En plus ils ne sont pas des milliers à faire ce travail. Les criminels, voire de véreux dirigeants, les bannissent.
L’Algérie, l’Angola et la Côte d’Ivoire ont été ajoutés à la liste des « Liste grise » après avoir échoué dans leurs régimes financiers, réglementaires et juridiques, tandis que le Sénégal a été retiré de la liste après avoir apporté des améliorations. La « liste grise » identifie les pays qui travaillent activement avec le GAFI pour remédier aux défaillances stratégiques dans ce domaine.
Le contrôle des fonds, de la corruption et des financements noirs, comme ceux du terrorisme, semble échapper à une vision globale partagée par l’ensemble des nations. Et une chasse gardée des pays occidentaux qui dressent des normes, selon leur stratégie dans les relations internationales. Le GAFI est un organisme peu distinct de l’OCDE, donc obéit aux règles de la majorité des pays qui la composent.
Dans un communiqué de presse publié à la suite de la mise à jour de la liste grise, le « Financial Crimes Enforcement Network » (FinCEN) a rappelé aux institutions financières couvertes leurs obligations de diligence raisonnable pour les comptes de correspondants FFI. Une directive est donc émise, mais qui la respecte et pour qui elle vient déterminer les criminels ?
Le Groupe d’action financière (GAFI) a mis à jour sa « liste grise » des juridictions faisant l’objet d’une surveillance accrue, en supprimant le Sénégal et en ajoutant l’Algérie, l’Angola, la Côte d’Ivoire et le Liban. L’organisation intergouvernementale n’a apporté aucune modification à sa « liste noire » de juridictions à haut risque (Iran, République populaire démocratique de Corée et Myanmar/Birmanie).
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Le GAFI n’a apporté aucun changement à sa liste noire de trois juridictions à haut risque : l’Iran, la Corée du Nord et la Birmanie. C’est cette vision occidentale qui demeure. Maintenant Fidel Castro est décédé, sinon il aurait figuré avec ces derniers pays avec de faux milliards à son compte bancaire. Mais à se demander pourquoi donc, les pays du blanchiment réel, comme ceux dénoncés par les journalistes, ne sont pas désignés ?
GAFI a également apprécié que des pays améliorent l’utilisation du renseignement financier par les autorités chargées de l’application de la loi. En augmentant le nombre d’enquêtes et de poursuites en matière de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme, les démarches juridiques. Ce qui prend en charge et renforce le cadre des sanctions pénales et financières.
Les autres facteurs qui ont permis à cette nation de sortir de la liste de surveillance accrue du GAFI. Citons l’augmentation de l’analyse et de la diffusion du renseignement financier, en d’autres termes : la transparence. Le renforcement des régimes réglementaires internes rassure, après un travail remarqué.
Depuis son ajout en février 2021, le gouvernement a adopté un nouveau projet de loi pour lutter contre le financement illicite. Selon le GAFI, le pays a « renforcé l’efficacité de ses régimes de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, pour répondre aux engagements de son plan d’action concernant les défaillances stratégiques que le GAFI a identifiées en février 2021 ».
Mais la question posée est : est-ce que les dirigeants sont en relation avec cet organisme ? Ses recommandations sont-elles connues et appliquées ? L’Algérie a été chargée d’améliorer la surveillance, des risques que l’argent présumé être des détournements, ou bien gagné par des individus sur des contrats ou autres trafics, parce qu’elle n’est pas clarifiée. Tel est le nouveau plan d’action signifiait par le GAFI.
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Voir en ligne : Algérie & corruption
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