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Des semences adaptées et l’irrigation pour l’agriculture des grosses chaleurs.
dimanche 3 novembre 2024, par
Des techniques agricoles disent que planter et récolter les cultures, à des moments différents et en alternance, ainsi qu’opter pour des types et des formes plus appropriées d’exploitation, peut améliorer les rendements. Le réchauffement climatique pose, devant le destin des humains, le défi d’alimenter plus de dix milliards de ventres. Alors cette préoccupation indique aux décideurs qu’ils imposent des solutions scientifiques pour les semences et une optimisation de l’irrigation agricole obligée de s’intensifier.
Les scientifiques sont souvent confrontés au manque de données qui les aident à mieux comprendre comment les habitants de la Terre, en phase d’un réchauffement de leur planète qui n’a pas l’air de vouloir s’estomper. Leur souci pour les rendements, des cultures nourricières, est connu. Les agriculteurs de certaines régions, en particulier celles qui sont les plus touchées par l’insécurité alimentaire, s’angoissent. Cela reste un problème majeur pour les responsables directs.
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L’heure du réchauffement climatique pose de nouveaux défis et exigences à l’humanité. Le plus crucial est celui de la nourriture. Nous avons déjà traité des effets de la chaleur sur les espèces et les humains. Les impacts sont aussi très importants sur la production alimentaire dans le monde entier. Certaines zones acclimatées aux hautes températures seront favorisées et d’autres les subiront fatalement.
En matière d’adaptation des cultures au climat réchauffé, la recherche scientifique, généralement optimiste, suggère qu’il s’agit d’un problème soluble que nous pouvons résoudre. Il est plus question de décision avec un Monde engagé, malgré lui, en une réalité et qui peut être rendue supportable, grâce aux politiques volontaires.
Certains rendements de cultures ont considérablement augmenté au cours des dernières décennies, l’élargissement des espaces exploités en est la raison de cette croissance des céréales surtout. Par contre, le changement climatique exercera une pression croissante sur les rendements dans les pays où l’insécurité alimentaire est déjà élevée.
Les politiques agricoles ont la possibilité de construire un système alimentaire plus productif et plus résilient, mais il n’est pas garanti qu’il sera réalisé. Car les gouvernements ne portent pas concrètement et sans hésitation des perspectives, allant dans le sens de surmonter le problème climatique qui s’étale.
La disponibilité des semences appropriées aux nouvelles conditions climatiques est préalable. L’irrigation avec ses pratiques d’adaptation serait une part de la sinécure. Cela nécessitera de réels investissements durables de la part des gouvernements, des donateurs et des entreprises privées. Sans ces deux pratiques, bon nombre des gains ne se concrétiseront pas.
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Un meilleur accès à l’irrigation, aux engrais et à d’autres intrants sera crucial pour assurer l’alimentation aux dix milliards de Terriens. Même si l’amélioration des variétés de cultures a été l’un des principaux moteurs, l’eau d’arrosage et les différents rajouts de fertilisants ont aussi été primordiaux.
Les rendements mondiaux des cultures ont augmenté de façon spectaculaire au cours du dernier demi-siècle. La mobilisation des espaces au détriment des forêts et l’usage des engrais a aidé. Le graphique, en bas ce texte, expose clairement cette croissance des céréales : blé, riz, maïs, orge, avoine, seigle, millet, sorgho, sarrasin et grains mélangés.
Il existe de grandes différences dans les taux d’irrigation, même le long des tropiques et des "subtropiques". Plus de 75 % des terres agricoles au Bangladesh et 40 % en Inde sont irriguées, contre moins de 1 % en Éthiopie, au Nigeria et au Niger. Et ce par la volonté des politiques mobilisées chez les premiers et peu investies par les seconds.
Il serait également raisonnable de supposer que les pays qui ne disposent pas de données – en particulier en Afrique subsaharienne – ont également un accès très limité à l’irrigation. La demande d’irrigation dans le monde n’est pas la même. Les pays situés à des latitudes plus élevées, comme le Royaume-Uni, reçoivent plus de pluie et n’ont pas à dépendre autant de l’irrigation.
Des investissements spécifiques permettront une adoption, recommandée ici, des modes culturaux tenant compte du réchauffement. Ce qui peut logiquement favoriser bien nombreuses variétés, surtout si elles sont satisfaites en nutriments qui les enrichissent et en eau qui les abreuvent.
L’adaptation des pratiques d’exploitation des sols, destinés à l’alimentation des populations, peut compenser une grande partie, sinon la totalité, des effets négatifs du changement climatique sur les rendements de l’agriculture.
Voir en ligne : Réchauffement climatique, environnement, écologie
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