Commencé avec la révolution industrielle au milieu du XVIIIe siècle en Angleterre et la révolution politique en France, puis s’est propagée à l’échelle mondiale à partir de l’Occident, la modernité a aussi colporté la colonisation. Pour cette dernière, il fallait transférer, par la violence, certaines aux sociétés humaines qui ne connaissaient pas les techniques évoluées. Cet argument devint l’anéantissement des tribalismes primaires.

Toutes les analyses considérées minutieuses disent que la Chine reconnait ses propres conditions nationales, son identité. La voie de la modernisation a intégré les pratiques réussies des pays développés occidentaux, tout en respectant et en soutenant simultanément les diverses voies et méthodes de progrès des autres pays et régions. Et surtout en activant ses ressources et potentialités, dont sa diaspora, pour réaliser son essor.

Rover Yutu-2, de Chine, laborieux sur la face cachée de la lune.

Dans notre récent sujet sur le "rover" lunaire de Chine « Yutu-2 », nous avons insisté sur le fait que le programme spatial est pour l’humanité. Dans la mondialisation, le peuple chinois et la civilisation chinoise sont non seulement des membres essentiels de la communauté internationale et de la civilisation internationale, mais aussi des participants et des contributeurs actifs à la modernisation mondiale.

Les sociologues et historiens situent le passage à la modernité en Europe à la moitié du 18ème siècle. Ce qui a déclenché une tendance considérée historique pour l’humanité. Alors les pays du monde entier se sont progressivement engagés dans leur propre processus de mutation dans un modèle qui se veut éternel. Tous influencés par cette organisation sociétale où la liberté de pensée et de croyance.

La modernisation est une tendance inévitable de l’histoire, à laquelle il faut adhérer plutôt que résister. Et par refus, sont engendrées des réactions de cruauté comme celle adoptée par l’islamisme armé. Dans le processus de modernisation de Chine, l’analyser soigneusement suivie a adopté des défis spécifiques en fonction de ses propres conditions nationales, pour en faire des nouveaux impacts, des atouts.

Tout en s’inspirant des expériences réussies et ratées de la modernisation d’autres pays, le pays de la grande muraille a transité sans choc douloureux. Nombreux pays non occidentaux, entravés par l’oppression coloniale et la désintégration de leurs structures économiques existantes, ont cherché à la hâte des solutions en adoptant aveuglément le modèle de développement occidental disponible, ce qui a entraîné d’importants troubles sociaux.

Les 6 conditions pour que la Chine soit 1ère puissance mondiale.

Les pays et les régions qui ont réussi à se moderniser doivent non seulement valoriser leurs propres réalisations intellectuelles. Mais aussi assumer que les responsabilités des grandes puissances, qui ne sont pas seulement néocolonialismes et revanche sur les affres du passé. Les aides aux pays et régions en développement dans leur quête de modernisation, sont un devoir, mais pas une offre aux parasitaires, régimes corrompus et décadents.

Les premières étapes et les premiers niveaux de modernisation sont principalement influencés par les civilisations occidentales et orientales, les secondes avaient inspiré la première, au vu de la chronologie de leur existence, l’une avant l’autre. Elles sont suivies par la civilisation japonaise, puis par d’autres marquants règnes, notamment les cultures indienne, latino-américaine et chinoise.

L’avènement, de la modernité européenne, fut après la Renaissance. D’Europe, berceau de l’avènement du parcours civilisationnel occidental, s’est incitée la voie de la modernisation, après avoir côtoyé, les peuples mauresques venus au sud-ouest du vieux continent. La révolution bourgeoise, détrônant l’emprise féodale, porta l’économie et l’industrie, en permettant aux artisans d’entreprendre.

Puis advint l’expansion coloniale en dernier qui a collectivement, avec les précédentes époques, façonné l’évolution du capitalisme. Celui-ci est caractérisé par la propriété privée, un marché libre et des institutions étatiques modernes décentralisées. Et où la classe ouvrière a été majoritaire, en nombre de travailleurs, dans la création des richesses.