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Rover Yutu-2, de Chine, laborieux sur la face cachée de la lune.

Le pas chinois, dans les savoirs de l’espace céleste, est de l’humanité.

jeudi 10 octobre 2024, par Hugo Mastréo

L’un des plus grands cratères d’impact connus du système solaire, situé sur la face cachée de la Lune, est l’immense bassin Pôle Sud-Aitken. Site qui intéresse le programme lunaire chinois qui ramène à l’actualité spatiale, l’utilité du satellite naturelle de la Terre. Pour lequel s’ouvre un nouveau chapitre qui semble prendre un élan inédit, avec l’intéressement des principaux prétendants, dans l’avenir de l’appréhension du cosmos par les Humains.

Le "rover" lunaire Yutu-2, de Chine, a eu une excellente capacité de survie, car initialement conçu pour durer seulement trois mois. À ses côtés, les sondes Chang’e-3, Chang’e-4 et Chang’e-6 ont travaillé pour le soutenir, comme les pourvois en moyens et le rapatriement de ses prélèvements. Des instruments scientifiques qui s’y trouvent et continuent de fonctionner et de transmettre des données. Cela permet d’évaluer les habiletés opérationnelles des appareils spatiaux et des dispositifs créés par un pays qui fait démonstration de perfection.

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Quand l’aventure spatiale chinoise a révélé qu’elle s’intéresse à la face cachée de la lune puis s’est muée à vouloir créer une base lunaire, elle avait déjà un pas en avance sur les projets déjà réalisés par l’humanité. Elle construit sa propre station spatiale, Tiongong terminée en novembre 2022. Quand l’accès à l’ISS, plus grand des objets artificiels placés en orbite terrestre, lancé en 1983, lui a été refusé.

La mission record du rover lunaire chinois Yutu-2 (Lapin de Jade-2) a clôturé, en ce début du dernier trimestre de 2024, une expédition historique qui a survécu près de 5 ans et 9 mois, sa prouesse. Or, elle devait être opérationnelle pour une durée de vie de seulement trois mois. Aucun en gin de ce genre, dans l’histoire de l’espace, n’a effectué une mission aussi longue. Nous avons déjà publié un sujet sur les ridicules blocages, faits à la Chine, des projets d’exploration de l’espace.

Si aucun rover lunaire dans l’histoire de l’espace n’a effectué une mission aussi longue, cette dernière a débuté par être le premier alunissage en douceur sur la face cachée de la Lune. Récemment, le complexe scientifique mobile a envoyé des photos d’adieu. L’une des photos montre les traces laissées par le rover lunaire à la surface du satellite naturel de la Terre.

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Yutu-2 explore le cratère Von Kármán, où un ancien impact lunaire a peut-être exposé le manteau de la Lune. Les travaux de cette mission ont été exposés dans cette publication. Ils révèlent qu’au moins trois strates, sur cinq grandes font le dessous de 90 m de profondeur, sont des coulées de basalte. Tandis que la strate la moins profonde est composée de plusieurs coulées de lave minces.

C’est, justement, le projet de la base lunaire qui est parmi les desseins des travaux chinois. Les scientifiques de ce domaine ont utilisé le radar pénétrant, embarqué dans le véhicule, pour sonder la composition de la couche supérieure de la surface lunaire. Jusqu’à trois cents mètres de profondeur ont été explorés, ce qui n’avait jamais été fait jusqu’alors.

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La Chine compte réaliser, à l’aide des imprimantes 3-D, les édifices de sa future base dont on prédit aussi qu’elle servira aux lancements d’engins d’exploration spatiale. La sonde chinoise Chang’e-6 a ramené, 25 juin dernier, des échantillons de la face cachée de la Lune, dont one connait pas grand-chose. Ils ont été prélevés pour savoir davantage sur leur composition et des possibilités de leur agglomération, en vue de servir à des constructions.

La mission Chang’e 4, lancée en décembre 2018 et équipé de plusieurs instruments, dont le Lunar Penetrating Radar (LPR), a livré Yuttu-2. Elle a pour objectif d’étudier la géologie, la topographie, la composition minérale et la structure de la surface de la face cachée de la Lune et devait aussi mener des expériences scientifiques.

Après les Etats-Unis et l’ex-Union Soviétique que la Russie reprend à son compte les réalisations, la Chine s’impose comme le troisième pays à réaliser cela de manière indépendante, dès 2003, son premier vol habité au-delà de l’atmosphère. Son premier cosmonaute Yang Liwei accéda à l’espace, ouvrant la voie à d’autres projets qui s’apparentent sérieusement ambitieux et cohérents.

Pourtant gauchement châtiée par son exclusion de l’ISS et par la réglementation américaine Itar (International Traffic in Arms Regulations), qui interdit la vente de nombreux composants, la Chine a des programmes d’exploration de l’espace qui exposent ostentatoirement l’essor économique d’un immense pays sorti de l’autarcie, pour s’ouvrir d’une manière offensive dans le commerce international.

Base de lancement de Jiuquan, le 22 mai 2023.  - CHINE NOUVELLE/SIPA / SIPA

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Voir en ligne : Chine & Lune

   
   

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