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+1.5° de Paris est encore possible selon des scientifiques.

D’ici 2050, zéro émission est réalisable avec la conversion énergétique : un réalisme optimiste.

vendredi 13 octobre 2023, par N.E. Tatem

Septembre 2023 poursuit la tendance actuelle d’une généralisation de chaleur généralisée, sans presque aucune exception sur Terre. Des conditions particulièrement chaudes étaient présentes dans l’Atlantique Nord, l’Est du Pacifique équatorial, l’Amérique du Sud, l’Amérique centrale, l’Europe, certaines parties de l’Afrique et du Moyen-Orient, le Japon et l’Antarctique.

Pour notre site d’infos, garder l’espoir d’atténuation, de l’infernal réchauffement aux conséquences de moult misères, date des débuts de nos alertes et des idées de notre ligne éditoriale. Un nouveau rapport de scientifiques nous réconforte. Et donc nous persistons à mobiliser, par nos contenus, afin de concrétiser l’ambitieux objectif de l’Accord de Paris qui est toujours à portée de main.

L’augmentation des énergies renouvelables, l’amélioration de l’efficacité énergétique, la réduction des émissions de méthane et l’augmentation de l’électrification avec les technologies disponibles aujourd’hui permettent de réaliser plus de 80 % des réductions d’émissions nécessaires d’ici 2030. Donc nous revenons à des croyances et des possibilités qui existent avec des repères définis.

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Mais nous témoignons que nous sommes encore, nous les humains, loin de ce même but. Ici une référence est définie, y croire en une voie étroite, mais réalisable, l’insistance est que le secteur énergétique mondial puisse contribuer. Les progrès dans le développement et le déploiement de certaines technologies en matière d’énergie propre sont les raisons d’être optimiste, ces deux dernières années l’ont énoncé.

L’an 2023 tire à fin, son dernier trimestre est bien entamé. Il sera la plus chaude période de 12 mois, comme l’ont prévu les climatologues en 2022. Car les perceptions d’aujourd’hui avec, entre autres études, les outils satellitaires, annoncent comment sera demain. Et bien des anticipations peuvent fixer les futurs dont les plus précis nous sont rapprochés inexorablement.

En effet, les scientifiques présument maintenant que 2024 sera encore plus chaude. Encore, le phénomène El Niño fait des siennes, car il est prévu qu’il sera fort à très fort et son intempérance devrait durer jusqu’en 2024. Les températures moyennes mondiales pourraient rester inhabituellement élevées. En règle générale, elles culminent quelques mois après ses phénomènes.

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Les prévisions sont livrées dans une variabilité qui l’esprit des incertitudes, ce qui aggrave la méconnaissance. Il peut s’agir d’un mode composé ou de quelque chose de plus étrange. Même si la hausse des températures n’est pas un résultat totalement imprévu dans les simulations des modèles climatiques, elles se décrivent comme étant hautement improbables, donc angoissantes.

Ce n’est cependant pas une raison pour paniquer. Mais cela montre que le changement climatique réserve des surprises. Et à mesure que le climat continue de se réchauffer, des chocs encore plus conséquents et imprévus pourraient se produire à l’avenir. Les chercheurs ont des thèses pour tenter de comprendre l’ensemble des facteurs qui nous ont amenés à battre tous les records antérieurs cette année. Donc le combat est épique mais continue…

Records de chaleur estivale pourtant sans échos aux alertes actionnées !

Nous partons, pour notre journal, encore des idées d’encourager le travail qui jugule le réchauffement. Les climatologues ont noté que certains aspects de la récente chaleur mondiale, aux records qui ne sont peut-être pas bien et entièrement compris. Tant que le principal facteur en jeu est le changement climatique à long terme, provoqué par l’homme et dû à la combustion de combustibles fossiles, comme le charbon et le gaz, n’est pas bien arrêté, la tâche de réduire ces énergies nous interpelle.

Au regard de la valeur des énergies fossiles, il est difficile de convier les populations et leurs politiciens qui en bénéficient de s’acquitter du lourd prix de l’impact de leurs intérêts sur la planète. La responsabilité sur le réchauffement est commune à l’humanité. En 2021, l’AIE a publié son rapport historique, Net Zero d’ici 2050. C’est une feuille de route pour le secteur mondial de l’énergie. C’est possible d’aller vite et de réaliser ce qui est souvent comme impossible.

Les actions clés requises pour faire baisser fortement la courbe des émissions d’ici à 2030 sont bien comprises, le plus souvent rentables et se déroulent à un rythme accéléré. Des moyens existent, dont le développement des énergies propres est le principal facteur à l’origine d’une baisse de la demande de combustibles fossiles de plus de 25%. Un qui peut être une riposte de politique énergétique.

La Chine est le 1ᵉʳ pays sur la bonne voie pour atteindre 85 % de sa contribution à l’objectif mondial d’acceptation que le réchauffement ne dépasse pas la hausse de 1.5° sur la valeur préindustrielle. Les sources d’électricité renouvelables, particulièrement l’énergie solaire, photovoltaïque et l’éolienne, sont largement disponibles. Elles sont bien comprises et souvent rapidement déployées ainsi qu’elles sont bien rentables.

Finalement, la voie vers « zéro émission » en 2050, conforme à l’objectif le plus ambitieux de Paris de 1,5°C, nécessite 2 700 milliards de dollars d’investissements annuels. Les études climatiques montrent que si le monde devait se réchauffer au-delà du seuil, admis à Paris, les risques, d’impacts catastrophiques du changement climatique, seraient graves. Ils se manifesteront en une élévation rapide et considérable du niveau de la mer. De quoi faire des événements météorologiques extrêmement meurtriers.

Illustration : Sarah Grillo/Axios

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Voir en ligne : Réchauffement climatique, climat, environnement, écologie

   
   

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