Nous avons tenté de savoir combien d’arbres ont été plantés en Algérie pour 2021 et 2022 ? Parce que depuis 2019, les autorités galvaudent que pour chaque Algérien, un arbre sera mis à terre. En vain pour notre quête, pas âme qui réponde à nos e-mails. Nous avons pu les adresser aux concernés quand les boîtes de contact du ministère fonctionnaient. Et en ces moments, le chef de l’Etat post-Boutef crie à la numérisation.

Retour du discours agroécologique en Algérie alors que les steppes sont sous mousson.
10 septembre 2019

Notre ligne éditoriale nous oblige à accompagner les vulgarisations et la couverture des efforts dans le travail de la Terre ainsi que pour contribuer dans les écologies en vogue et en avant-propos dans nos articles pour sauver la planète. Notre vision est le développement d’agricultures diversifiées et favorables aux infrastructures agroécologiques sur les territoires où nous croyons être lus. Au Maghreb, notre lectorat a une certaine une viralité pour contenus.

En Algérie la prépondérance du Sahara avec plus de 80% du territoire est une superficie préoccupante. Le projet de barrage auquel même des ministres ne croyaient à son efficacité, voire ne percevaient pas et niaient même son existence. Mais d’autres corporations comme les scientifiques et les journalistes spécialisés, cet espace aux portes du Sahara est projet toujours inouï.

À l’heure actuelle, d’importants fonds sont alloués aux activités de restauration des terres arides et le suivi du succès ou de l’échec est basé sur des inventaires locaux dépourvus d’évaluations à grande échelle des taux de survie des arbres plantés. C’est pour cela que cet outil de visualisation sert à comprendre les réalités du terrain.

L’initiative de la Grande Muraille Verte du Sahara et du Sahel a récemment fait l’objet d’un regain d’intérêt et d’investissements accrus. Cette initiative a été conçue pour relever les défis croissants de la désertification et de la sécheresse, de l’insécurité alimentaire et de la pauvreté dans le sillage du changement climatique.

Le Sahara aura plus de précipitations avec le changement climatique.
3 octobre 2020

A ce sujet nous avons signalé l’observation météorologique du phénomène de la mousson en Afrique qui est cyclique. Son effet est l’augmentation des précipitations sur les zones steppiques et du grand désert, chose que les autorités ne considèrent pas pour mener un programme ardu et certainement opportun de reboisement.

Alors arrive cette réalisation, de la NASA et du CNRS, de visionnage d’images satellitaires montrant les arbres en zones sèches d’Afrique en zone Sahel. Ces végétaux rustiques et couvrant d’une manière clairsemée une superficie de 10000 km² fournissent de nombreux services écosystémiques indispensables à l’environnement et aux populations locales.

Une meilleure connaissance des arbres des terres arides, définis ici comme ayant une surface de cime verte > 3 m 2 avec une ombre associée, est essentielle pour comprendre leurs rôles dans les moyens de subsistance locaux, les économies, les écosystèmes, le cycle mondial du carbone et le système climatique en général.

Publiée dans Nature au moment du One Forest Summit au Gabon, cette étude met à disposition une base de données sur ces arbres contenant des informations essentielles pour les acteurs travaillant à la restauration des forêts, ainsi que pour les agriculteurs qui peuvent estimer les stocks de carbone de leurs terres.

La répartition des arbustes, l’épaisseur végétale en mètres cubes et l’étalement des touffes expliquent ce dessein de la teneur en polluant retenu est déterminé par les outils, comme celui que viennent d’élaborer la NASA et le CNRS de France. Réalisé à partir de modélisation de prises de vues des satellites sur la zone aride sous-continentale du sahel pour offrir présentation consacrée, ici dans cette étude, au stock de carbone à l’heure du réchauffement climatique.

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