Accueil > Humanité > Monde, actualité internationale, politique, relations, diplomatie, (...) > Politique, France, francophonie, Algérie, Maroc, Tunisie, Afrique, monde (...) > nationale, fait politique, une et première page, médias, actualité, pays, (...) > En Algérie, les étudiants privés de lancer startups et de brevets d’invention.
A l’exception majors de promotions : mécanisme qui réserve aux prédateurs...
mercredi 28 septembre 2022, par
On connaissait en Algérie les monopoles des castes affiliées aux décideurs sur certains créneaux du commerce, de l’économie en général et particulièrement de l’industrie. Les proches des dirigeants et ceux jouissants de la bénédiction protectrice de même les militaires, tel le général Rachedi qui vient d’être mis sous les verrous pour un tel méfait 2 jours avant que sorte cette info, ont latitude de travailler. Et ils seront donc, encore cette fois en ce qui concerne les startups, les seuls à jouir de cet avantage et sans autres concurrents.
Voilà donc que les étudiants sont privés de lancer leurs startups, pourtant en vogue dans le Monde entier. Au détriment de la moindre logique, il est question de bien saisir la portée de cette information qui promulgue une grave décision. Cette rétorsion extra-législation montre la déliquescence des rouages publics et la situation de gangstérisme que les managers des institutions entretiennent dans le sens d’endiguer l’esprit d’entreprendre...
Désolation culturelle du management calamiteux des arts en Algérie.
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Yassir, la startup algérienne, 1ère financée du Maghreb & Moyen-Orient.
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Afin de garder main-basse sur la création d’entreprises susceptibles de bénéficier des aides publiques, les kleptocrates qui gouvernent l’Algérie privent certaines catégories d’étudiants de leurs propres initiatives. Dans les démagogiques discours galvaudés quotidiennement dans ce qui la « nouvelle Algérie », la liberté d’entreprendre est galvaudée au même titre que celles de l’expression et de la presse ainsi que d’opinion…
Une dépêche de l’APS, a révélé un controversé communiqué du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, adressé aux établissements sous sa tutelle ainsi qu’à la Direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique. Sans ambiguïté, l’avènement des startups est soumis à diplôme préalable !
Siège du ministère concerné : enseignement supérieur et recherche scientifique.
Kamel Bidari, en fonction depuis 8 septembre dernier, a eu une présentation pompeuse dans les médias publics, lors de son installation. Ce membre de l’exécutif est présenté par son CV sur le site Web du ministère avec des références incohérentes quant aux établissements cités et aux matières qui y sont enseignées notamment en ex-URSS.
La décision semble anticonstitutionnelle. Elle permet qu’aux seuls étudiants ayant eu une moyenne excellente durant leur cursus de formation et lors de la soutenance du mémoire de fin d’études, de créer des startups, d’après l’article de l’agence officielle. Ce droit citoyen est ainsi amoindri alors que le conseil constitutionnel algérien ne cesse de parader pour exposer ses activités pour moult complexes et illégalités qui jalonnent sa mission et habitent les institutions.
La startup GoMyCode, faisant de l’« edtech » en Tunisie, lève 8 millions de $.
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L’Algérie prise par la sinistre médiocrité qui se radicalise sur tous les fronts.
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L’instruction est passée comme une lettre à la poste et l’APS contient ce « … l’impératif de généraliser l’expérience du diplôme de start-up ou le diplôme de brevet, d’une part, et l’incitation à la concurrence et l’excellence d’une autre part. » Mais au regard des pratiques quasiment établies dans le monde, Facebook a été lancé depuis une chambre de campus et Microsoft depuis un garage…
A la lecture de cette nouvelle bourde, résonnant comme un sabotage de l’initiative, les étudiants ne sont pas de créer des entreprises (startups) ou obtenir des brevets pour même leurs innovations. Cette aberration dénote de l’état où se trouvent les droits dans le plus vaste pays d’Afrique. Nous avons publié dernièrement un sujet sur les traques livrée contre la liberté d’expression.
En conséquence de cette directive, seuls des cas non-cités, voire les privilégiés sont en mesure de se lancer. Sachant que depuis les 3 ou 4 années, un engouement des jeunes pour tenter de fonder des entreprises, notamment de technologie et via le Web, est omniprésent. Cependant la bureaucratie dresse ses blocages et mène un chantage pour faire payer des corruptions ou prendre des associés.
De facto on songe au programmeur derrière la nouvelle entité économique qui bourgeonne avec l’informatique foisonnant avec Internet. Mais le diplôme "startup" est préconisé dans la panoplie des certificats des études supérieures en Algérie. Mais pourquoi ? Si ce n’est pas pour bloquer les jeunes, c’est certainement pour réserver ce secteur aux autres élites de la prédation qui ruine cette nation aux ressources chapardées.
Empêcher la création d’entreprise basée sur les nouvelles technologies est un génocide économique. Plus que douteux sous un pouvoir bricoleur et de mauvaise aloi mais toujours déterminé dans l’incompétence et la prise informelle des richesses. Une telle décision laisse sur leur faim les ambitions juvéniles et les programmeurs avides de se lancer, celles qui embarquent quotidiennement sur des radeaux pour s’exiler...
Nous organisons des sondages et enquêtes. Vous êtes invités à vous inscrire à nos panels. Merci si vous participez.
Voir en ligne : Startup en Algérie & ailleurs...
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