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Une étude aide à évaluer l’effet de la crise climatique sur le PIB.

Le réchauffement de la Terre entrave aussi la croissance économique.

mercredi 24 août 2022, par Gros Emile

Depuis la nuit des temps, les fluctuations de température ont des effets sur la production. Les contrastes entre basses et hautes au thermomètre sont tenues en compte par les décideurs et entreprises, afin de ne pas rompre la chaîne de travail. Et du point de vue macroéconomique, le PIB est aussi frappé même lourdement par la chaleur et le froid. Avec la crise climatique, les richesses produites doivent être exploitées à bonne escient. Et ce n’est guère aisé de conserver, déplacer, transformer et travailler dans les pires torpeurs exceptionnelles.

Nombreux pays connaissent probablement des effets d’élévation persistante des températures, mais ne mesurent pas les résultats sur les richesses qu’ils produisent. Les modèles précis qui calculent le coût social, pourtant premier à subir la crise du réchauffement, ne sont pas connus aussi. Car c’est des constructions aux paramètres annuels. Et on peut observer les pertes avec des expertises tout au long d’un exercice de 365 jours.

Le changement climatique n’est pas uniquement une crise météorologique ou écologique. Des preuves suggérant que les impacts sont beaucoup plus incertains et potentiellement plus importants de la crise qui est à large spectre. Elle touche divers domaines de la vie, dont l’état de toutes les richesses dont disposent les humains. Il est donc reconnu que cet état de dégradation où la chaleur est amplifiée frappe le PIB.

Rapport de l’ONU sur la météo, d’OMM, alerte sur le climat.
13 mai 2022

Ce n’est pas l’affaire d’une nuit ou d’une semaine ou d’un mois, quand c’est du PIB qu’on parle. Un choc de température ne peut être calculé que sur un an. Et il réduit de manière égale le PIB qui est un modèle annuel et à effets de niveaux divers. Cependant, lorsque la température revient au niveau de référence, le PIB revient également dans le modèle de niveau. C’est notre réalité...

Tel est le constat d’une étude de l’Université de Californie à Davis, publiée aujourd’hui par IOP Publishing dans la revue « Environmental Research Letters » qui dresse son alerte sur un sujet aléatoire. Elle aborde cette question devenue fondamentale pour la survie et qui sous-tend les coûts et les avantages de la politique sur le changement climatique.

Si la recherche est américaine, elle a été financée par la National Science Foundation et le programme Marie Skłodowska – Curie Actions - de l’Union européenne, pour mettre en exergue son cheminement et l’effort collaboratif qu’elle a prise. C’est le genre de travail qui se partage entre diverses régions et même spécialités scientifiques.

Les chercheurs notent que la caractérisation des impacts de la température sur l’économie est une tâche énorme et ardue. Elle ne peut être probablement pas être confiée à un seul groupe de recherche. Il fallait éliminer le travail superflu pour commencer. L’équipe a utilisé une procédure mathématique appelée filtrage, pour supprimer les changements de température annuels à fréquence plus élevée et relativement de courte durée.

Des recherches antérieures ont examiné cette question, en estimant l’effet différé de la température sur le PIB au cours des années suivantes. Leurs résultats n’ont pas été concluants. Cette étude, dont les co-auteurs sont de l’Institut européen d’économie et de l’environnement en Italie, utilise une nouvelle méthode pour isoler les effets persistants de la température sur l’économie en analysant les modes d’oscillation inférieurs du système climatique. 

La transparence de la politique climatique selon "IPCC".
25 avril 2022

«  La disponibilité des données et l’ampleur actuelle des impacts climatiques limitent ce qui peut être fait à l’échelle mondiale au niveau national…  », a déclaré la co-auteure Frances Moore, professeure-adjointe de sciences et politiques environnementales et UC Davis chercheuse principale de l’étude, «  Cependant, notre la recherche constitue un nouvel élément de preuve dans ce puzzle et fournit un nouvel outil pour répondre à cette question encore non résolue.  » disent-elles en concert.

Bien des économies sont sensibles aux chocs thermiques persistants. Sur au moins 10 ans, elles ressentent l’effort et les pertes. La répercussion sur la croissance économique dans environ 22 % des pays analysés, montre la hausse des températures mondiales et du changement climatique sur le produit intérieur brut, ou PIB. C’est pour cela qu’il faut des politiques tenant-compte du climat.

Cette étude est nécessaire pour les managers et les décideurs politiques. L’une des présomptions et la plus aléatoire est de ne pas savoir les effets du climat. L’augmentation de la température mondiale a des effets permanents. Et quand on cumule les données et on accumule les résultats statistiques, on peut alors faire une évaluation de ce qui a été dégradé. Il n’est pas vraiment compris et étudié si l’économie d’un pays peut rebondir à partir des effets de la crise climatique imprévisible. Mais en sachant la comprendre, on peut faire le bilan.

image de REINFORMATION.TV

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Voir en ligne : Changement Climat

     
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