Accueil > Editoriaux / Opinion > Editorial, opinion, point de vue, déclaration, paix, pertinente, monde, (...) > Actualité, événement, opinion, intérêt général, information, scoop, primauté > #SuisseSecrets, douteux clients aux fortunes opulentes.
"Crédit Suisse" brassait depuis 1940 des fonds de prédation.
lundi 21 février 2022, par
OCCRP, sur la base de documents fourni par anonyme lanceur d’alertes, et 47 autres médias ont travaillé sur l’une des plus grandes enquêtes au monde. Elle concerne le monde sombre de la banque suisse. Ce n’est pas la 1ère du genre. Cette fois plus de 18 000 comptes bancaires enregistrés en Suisse, et auprès d’un seul établissement bancaire, détiennent des actifs d’une valeur de plus de 100 milliards de dollars.
Des personnalités publiques, des mafieux et d’autres corporations, y figurent. Alors que cette fois, les enquêteurs qui ont travaillé avec les grands titres de la presse mondiale, sont catégoriques concernant l’implication de leurs collègues. Il y a précisément la connivence de certains journalistes, qui y sont indiqués ou incriminés pour avoir soi fermer les yeux, soi totalement servis ou appartenus à ces réseaux de criminels en cols blancs !
Européens, Israéliens et Américains dans la corruption en Afrique.
13 janvier 2021
Dans les détails les comptes, cachant des fonds informels, sont liés à 30 000 clients du « Credit Suisse », une des institutions financières les plus connues du pays, citée seule par son acronyme. Ils sont originaires du monde entier. Cette fuite démasque que les bénéficiaires détiennent plus de 100 milliards de francs suisses, c’est presque l’équivalent en euros (€).
On s’empresse à solder les clients suspectés, car le lanceur d’alertes a révélé de bien scandaleux fonds financiers. Leur provenance est suspecte, dans les escarcelles du « Credit Suisse ». D’ores et déjà 90% des comptes concernés sont aujourd’hui clôturés, d’après les responsables de l’institution financière. Ils insistent aussi et par la même occasion, certainement pour flouer l’opinion, que 60% ont été fermés dès 2015.
Pour une fois, ce qui ressort dans ces nouveaux contenus révélés par des journalistes, sur la base d’d’une fuite de lanceur d’alerte, l’OCCRP (Organized Crime and Corruption Reporting Project), qui est un regroupement de journalistes d’enquête fondé en 2006, la claire accusation portée à certains de leur corporation, exerçant dans ce qui est la communication sociétale. Il s’agit plus de complicité que de pression ou de censures pour arrêter les investigations de presse.
Wikileaks nouvelles révélations sur les comptes en banques Suisse.
17 janvier 2011
Depuis déjà 2 décennies des promesses du Credit Suisse ont été faites pour sévir contre les fonds illégitimes. Mais une telle gestion est dans l’ADN les divers systèmes bancaires helvétiques. Les journalistes et les experts l’ont déjà signalé ces comptes et les silences de ceux qui les gèrent. Ils ont maintes fois témoigné que les lois draconiennes sur le secret bancaire en Suisse font effectivement taire les initiés.
Mais d’autres chargés de la couverture des faits de société et des faits divers dans les médias ont montré, eux aussi, ne pas vouloir dénoncer des actes répréhensibles au sein d’une banque suisse. Voire qu’ils sont même et souvent concernés par ces malversations. Un groupe de médias suisse n’a pas pu participer à l’enquête de Suisse Secrets en raison du risque de poursuites pénales, selon OCCRP.
En effet, dans ces nouvelles révélations, ce qui ressort est que c’est la même filière suisse qui revient, d’ailleurs même depuis les années 1940 jusqu’à 2010. Chacun des prédateurs des richesses est associé à un régime corrompu et autoritaire différent. Tous s’enrichissent à la manière qui est leur est donnée. Il y a une chose qui les unit : c’est là où ils ont gardé leur argent.
Journalistes et ICIJ révèlent des sociétés Offshore liées aux banques suisses.
4 avril 2013
Avec son importance dans les finances mondiales, où en 2016 on estimait que « Credit Suisse » a brassé plus de 1 251 milliards de francs suisses. La banque est régulièrement listée parmi les Bulge Brackets, le groupe élitiste comprenant les banques d’investissement les plus rentables. Mais c’est aussi, elle qui est souvent citée dans ce genre de scandale de lavement de l’argent sale ou pris des deniers publics des nations.
Le roi Abdallah de Jordanie et les deux fils de l’ancien président égyptien Hosni Moubarak, ainsi que l’ex-président algérien Bouteflika sont derrière et parmi les environ 20 000 cas de comptes cachés. La fuite, appelée #SuisseSecrets, qui remonte jusqu’aux années 1940, a également révélé que la banque ouvrait des comptes et servait des clients qui avaient également un passé problématique.
Ce scandale de #SuisseSecrets présente un véritable gangstérisme financier, qui n’est guère 1er. « Credit Suisse Group AG » a démenti fermement, dans un communiqué, les allégations qui lui sont portées. De triste mémoire, les dossiers Panama Papers, Paradise Papers et Pandora Papers, ont dénoncé les paradis fiscaux. Maintenant, c’est comme une belle chanson qui est reprise, sur le système bancaire du cœur de l’Europe...
Voir en ligne : D’autres scandales dans nos articles...
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