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Au Mali, la "Task Force Takuba" se substitue à la force Barkane.

La région du Sahel livrée aux coups d’états récurrents et au terrorisme.

vendredi 28 janvier 2022, par Gros Emile

Dans la crise qui se dessine en ce début de l’année 2022 au Sahel africain, plus de 14 millions de personnes au Mali, au Niger et au Burkina Faso ont maintenant un besoin urgent d’aide humanitaire. Alors que les surenchères géostratégiques poussent à des affrontements diplomatiques exacerbés, le terrorisme islamiste se prépare à occuper un terrain défraichi de toutes forces militaires fiables.

Depuis qu’un soulèvement touareg en 2012, basé dans la région de Kidal, a été détourné par des militants extrémistes, le Mali vit la résurgence de la violence principalement islamo-terroriste. Cette insécurité semblait poursuivre et prolonger l’œuvre des Emirs d’Algérie où ils ont été évincés par une armée qui s’est livrée à l’obéissance au nationalisme réactionnaire jouant la règle de la pseudo-stabilité. Puis maintenant est en connivence avec la bureaucratie prédatrice...

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Sur fond de meurtres ethniques et d’attaques contre les forces gouvernementales et les civils, perpétrés dans une certaine confusion, la région du Sahel a plongé dans l’agressivité politique à l’orée du nouveau millénaire. Depuis des organisations comme l’AQMI (Al-Qaïda au Maghreb Islamique) et DAESH ou bien EI (Etat Islamique), dès 2011, se sont faits des militants fanatisés et ont occupé les esprits des croyants égarés.

Puis en 2013, la France est directement intervenue au Mali pour soi-disant freiner les militants qui avaient capturé le nord du désert. Avant de déployer des troupes à travers le Sahel, l’ancienne métropole coloniale redoutait qu’accèdent à son territoire les groupes de tueurs. Alors qu’elle a envoyé plus de troupes, l’ONU était également présente avec ses propres guerriers destinés au maintien de la paix. Mais la violence a continué de s’intensifier et de se propager dans la région.

La TTF (Takuba Task Force) a été créée, avec des militaires de 14 pays européens, pour succéder partiellement aux forces françaises dans la région du Sahel ouest-africain. Elle a intervenu après que le président français Emmanuel Macron a commencé à réduire l’opération Barkane.

Et depuis l’arrivée au pouvoir du gouvernement actuel en août 2020, suite à un coup d’état, la rupture entre Mali et France. Le retrait des troupes françaises du Sahel qui se dessine avec une inattendue rapidité, auquel se substitue le prestataire russe « Wagner », intervient avec promptitude. Alors que des manifestations croissantes contre leur présence au Mali durent depuis des semaines.

Ce qui a été secoué par deux coups d’État militaires en un peu plus d’un an, a aussi un récent passé où quelques 7 000 personnes sont mortes à cause des combats au Mali en 2020. La Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a tenu un sommet virtuel vendredi (28/01) pour évoquer la crise au Burkina Faso. Laquelle a dénoncé le dernier coup d’état...

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Longtemps considéré chasse gardée du néocolonialisme français en Afrique, la région aride et instable du Sahel compte actuellement 5 100 soldats dans le cadre de l’opération permanente Barkane. Ce qui est prévu en réduction à 2 500 à 3 000 hommes s’accélère en un désaveu en crise diplomatique couvée, depuis des décennies que les indépendances ont eu lieu.

Les analystes estimant que Paris ne fait que réajuster ses plans post-coloniaux. Mais ils disent qu’il est prématuré d’appeler cela la fin de l’intervention militaire de la France en Afrique, car la menace régionale dont l’Algérie voisin du nord de cette région d’Afrique, ne s’en débarrasse pas encore, en dépit d’une horrible cruauté dit de la « décennie noire ».

Un bilan de la présence française en Afrique, encore plus étalé sur le dernier demi-siècle, révèle qu’il y a eu plus de 50 interventions militaires depuis 1960. Lorsque bon nombre de ses anciennes colonies ont acquis une indépendance nominale, leur vulnérabilité manquait du programme désamorçant des projets de société comme dispositif de développement.

Alors que les crises et les ingérences étaient et sont encore déstabilisantes, fut l’héritage. La France a été l’un des pays colonisateurs du monde qui, après de nombreuses années d’esclavage, contrôle toujours des pays répartis, sur plus de 12 territoires et traite leur peuple comme des citoyens de zone secondaire.

Mercredi, la France et 14 autres États membres du groupe de travail européen ont appelé le Mali à autoriser les forces spéciales danoises à rester dans le pays. Le lendemain leur départ a été confirmé, ce qui laisse la région dans un début d’incertitude. Le Mali a appelé la France à garder pour elle ses "réflexes coloniaux" et à ne pas s’ingérer dans ses affaires intérieures après que Paris ait reproché au pays africain d’avoir rejeté les troupes danoises.

Le récent chiffre est le quadruple de celui dressé à la fin de 2019. Il est de l’ONU qui a précisé qu’à la fin de l’année dernière 2021, plus de deux millions de personnes avaient été contraintes de fuir leur foyer à cause du conflit dans la région du Sahel, à cheval entre le Mali, le Burkina Fasso et le Niger.

Image illustrative de l’article Task Force Takuba
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Voir en ligne : Mali, Sahel

   
   

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