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Le régalien a pris les pires coups sous Tebboune que sous Bouteflika !
mercredi 12 janvier 2022, par
Etonnement la presse et les journalistes algériens ont été peu regardants ou trop silencieux sur le cumul du premier-ministre algérien avec le ministère de l’économie. Alors que le pays a traversé sous Bouteflika de faramineux détournements financiers, Aïmene Benabderrahmane était connu d’avoir été responsable sur des créneaux où les prises d’intérêts informels sont des plus probants.
« Menas Associates », un bureau d’experts anglais, ce qui fait d’elle des sources sûres pour l’Algérie. Lors des semaines prochaines l’imminence d’un mini-remaniement du gouvernement n’attendrait plus que sa proclamation. Ce bureau annonce même le président algérien serait sur le point de le remplacer au poste de ministre des Finances par Amel Abdellatif, directrice générale des impôts depuis février 2020.
Le Premier ministre Aïmene Benabderrahmane continue d’occuper le poste de ministre des Finances malgré sa nomination au poste de Premier ministre le 30 juin, sans que cela n’émeuve les observateurs de la chose publique et domaine régalien.
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Les cercles des experts s’interrogent comment un premier-ministre, peut aussi s’occuper de l’économie, sans qu’il y ait conflit d’intérêt. Mais quelle serait la motivation d’un tel cumul qui est des plus suspect ? Outre ce cas, celui de Beldjoud, l’actuel ministre de l’intérieur, qui traine depuis des années le boulet du soupçon de corruption, basé sur des signes de richesse.
Quand on sait qu’Aïmene Benabderrahmane, a été censeur au sein de la Banque d’Algérie de mars 2010 à 2019. Bouteflika l’avait repéré quand il était adjoint à l’inspection générale des Finances (IGF) pour les travaux publics, la construction et l’hydraulique. De quoi voir que son parcours est lié aux secteurs où la prédation du denier public a été la plus dense.
Lié au bâtiment le secteur du logement présente un potentiel évident de corruption et d’enrichissement illicite. Il n’a pas attiré l’attention des juges et des tribunaux qui traquent les insurgés du Hirak et sont été sous l’emprise directe ou indirecte de Tebboune. Juges et magistrats ont donc craint les risques auxquels ils s’exposeraient s’ils enquêtaient dans ce secteur sulfureux.
Si la nécessité de décharger le chef du gouvernement du département ministériel de l’économie a tardé, pour le décharger de tâches lourdes. Mais c’est en dépit que son intrigue suscite une vraie critique sur les prises des deniers publics, car l’intéressé a été aux affaires bancaires lors des grands détournements, que c’est un cas d’école d’un cumul inexplicable.
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Alors que des fuites ont déjà révélé que Beldjoud avait effectué de nombreux voyages à l’étranger en 2016-2018, principalement à Dubaï et en Turquie. Il a été fréquemment accompagné de membres de sa famille. Ces visites ont entraîné des dépenses en devises étrangères qui dépassaient largement son salaire de fonctionnaire et ont conduit à la découverte des actifs immobiliers susmentionnés.
Pour les 2 cas, le transfert illicite de fonds dans des biens immobiliers étrangers est une pratique courante pour les hauts fonctionnaires et généraux algériens. Cependant, l’enquête sur Beldjoud constitue un danger pour Tebboune car l’enquête sur les activités de Beldjoud dans le secteur du logement est susceptible de mettre en cause le président lui-même.
Tebboune a dirigé le secteur du logement entre 2001 et 2002. Puis ils at tenu plus longtemps de 2012 à 2017, avant d’être promu Premier ministre pendant trois mois. Beldjoud et Tebboune ont été étroitement liés tout au long de leur carrière.
Le nom de Beldjoud est mentionné dans plusieurs affaires de marchés publics douteux lorsqu’il a occupé le poste de secrétaire général du ministère du Logement en 2016-19, avant d’être nommé par Tebboune comme ministre du Logement, de l’Urbanisme et de la Ville de mars à décembre 2019, puis d’être promu davantage et devenir ministre de l’intérieur, des collectivités locales et de l’aménagement du territoire.
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