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Economie mondiale lors et après pandémie : reluisante mais pas aux rentiers.

Le made in Algeria a des faveurs, mais l’incompétence fait trop mal en corruption.

dimanche 2 janvier 2022, par Hugo Mastréo

La sortie mondiale de la pandémie ne s’est pas réalisée en 2021. Mais à la surprise de tous, une reprise inattendue pour l’économie s’est opérée au niveau planétaire. Et où très peu de pays n’ont pas du tout eu leur part de croissance. Si la période post-COVID est entamée dans l’enthousiasme, sa répartition ne profite qu’aux performances déjà établies.

L’Inde, parmi les pays émergents s’en sort le mieux. Le pays de Ghandi a frappé un coup fort, avec une puissante croissance à 2 chiffres entamée depuis déjà quelques années. Ce qui redouble encore l’essor déjà en route. D’autres nations ont été moyennement au rendez-vous de cette reprise post-maladie, qui est pourtant une opportunité ouverte à tous.

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Avant que la banque mondiale n’apporte ses pertinentes analyses de l’économie mondiale, après 2 années de crise sanitaire qui est attendue pour s’estomper en 2022, l’exploration des sources de diverses études est un préalable, pour dresser un tel constat-bilan. Surtout pour les commentateurs et les analystes, il est question de recouper les données exposées par diverses institutions.

Rapport de Cebr : sur l’économie mondiale, année 2021.

Globalement pour 2021 une croissance internationale estimée à plus 6% est répartie à tous. C’est-à-dire une forte reprise inattendue pour l’année qui vient de s’achever. Chose qui n’était pas vraiment présumée du fait de la persistance du COVID-19 et même de l’escalade avec les variants virulents du virus. Mais les besoins en matières premières ont montré des engouements. Certains pays y ont, certainement et naturellement, plus gagné que d’autres.

Alors que l’inflation est mondiale en cette période présumée de sortie de la foudroyante maladie du COVID-19, la production économique mondiale dépassera les 100 000 milliards de dollars en 2022, selon le bureau d’étude britannique Cebr. L’étude fournie par ce cabinet s’est penchée sur tous les pays, sans épargner aucun, pour dresser une plénitude à 5 chiffres…

La reprise économique mondiale est vigoureuse mais inégale, alors que de nombreux pays en développement doivent faire face aux effets durables de la pandémie.

Ce rapport qui est d’une institution indépendante, présume une croissance de 3.9% à l’Algérie. Nous prenons ce pays comme exemple pour son lectorat qui visite notre site, en 3è position après bien celui des Etats-Unis et de la France qui le précèdent en nombre. Alors que la Banque Mondiale fixe ses prévisions à 4.1. Alors que le budget prévisionnel de 2022, tracé par le gouvernement table sur 3.3% pour la même progression.

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C’est en effet l’un des rapports qui ont fourni des anticipations sur une décennie, pour ne pas aller sur ce qui n’est possible de prévoir. Cette publication a montré que la Russie deviendrait l’une des 10 premières économies d’ici 2036 et l’Indonésie est en bonne voie pour la neuvième place en 2034. L’Allemagne était en passe de dépasser le Japon en termes de production économique en 2033.

Ce qui est prégnant c’est un changement des leaders du Monde qui s’est engagé depuis la fin du dernier millénaire et l’élan de retrait des pays du peloton de tête se poursuit. La Grande-Bretagne sera dès 2023 à sa place de sixième économie mondiale, selon Cebr. Et l’Inde devrait dépasser la France l’année prochaine.

Le cas de l’Algérie dont les responsables s’offusquent du constat de la Banque Mondiale en matière d’inégalité illustre l’incompréhension que signent souvent les incompétents. La pauvreté sur laquelle nous avons déjà publié un sujet a bénéficié d’une appréciation chiffrée. Et elle est multidimensionnelle en Algérie, concentrée aux 3 trois facettes : santé, éducation et qualité de vie.

Face à l’ampleur des retards en Algérie, certains estiment que certainement l’économie d’après 2021 ne pourra plus ressembler à celle d’avant, dans le plus vaste pays d’Afrique. Une occasion inespérée de concilier croissance et environnement, remplacerait le mode survie. Ou de pousser à plus de présence du « made in Algeria » sur le marché mondial, de quoi profiter de l’embellie mondiale.

L’attente que le PIB mondial en dollars en 2022 soit supérieur à ce qui a été fait lors de l’exercice passé, alors que les fluctuations sont véloces et instables, n’est pas déjà dans les poches et les caisses. Alors que l’espérance avec les effets maléfiques de la pandémie sur l’économie s’estompent plus rapidement que prévu, ce qui est vraiment un point positif acquis pour certains pays. Mais pas d’autres et moyennement pour encore le reste...

Banque mondiale, Groupe de recherche pour le développement. Données d’après les données brutes d’enquêtes sur les ménages obtenues des organismes statistiques gouvernementaux et des départements-pays de la Banque mondiale. Pour obtenir de plus amples renseignements et connaître les méthodes d’estimation, veuillez vous rendre au site de PovcalNet ( iresearch.worldbank.org/PovcalNet/index.htm ).

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Voir en ligne : Economie & COVID-19

   
   

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