C’est de ce que mange la mère pendant sa grossesse que dépend la santé ainsi que l’avenir de son enfant une fois mis au Monde. Cette prédisposition était connue même dans les sociétés primaires. Et c’est ce que vient de confirmer comme inéluctable une recherche scientifique publiée par le site « Science-Advance » le 5 novembre dernier.

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L’importance de la nutrition durant la grossesse est maintenant établie. Des milliers de gènes ont été identifiés comme à l’origine de modification chimique qui peut se positionner à des millions d’endroits sur la séquence de l’ADN et qu’établissent dès l’embryon humain. Ce qui demeure dans la vie de l’individu, à moins qu’intervient une amélioration de corrective.

Beaucoup d’entre les gènes sont associés à la nutrition maternelle et des données qui se forment lors de la conception. De sorte que ces résultats suggèrent un potentiel énorme pour mieux comprendre les origines épigénétiques de la variation humaine dans les résultats de la santé de l’être. Donc les grands changements épigénétiques s’opèrent dans l’état d’embryon et sont primordiaux pour la vie plus tard.

Les scientifiques qui ont réalisé ce travail disent que : «  PAX8 est le tout premier gène candidat que nous avons étudié pour savoir si une méthylation faible ou élevée au niveau de ces gènes sensibles à la nutrition avait des conséquences sur la santé et le métabolisme ultérieurs. Ces résultats sont donc très intéressants…  » PAX8 indique la protéine du gène.

Cette approche a montré qu’une faible méthylation de PAX8 prédit une augmentation du volume de la thyroïde (21 % de plus) et une augmentation de la T4 libre, une hormone thyroïdienne clé. Même si les variations de la T4 libre sont considérées comme étant dans la fourchette normale, l’augmentation de la T4 libre était associée à une diminution de la graisse corporelle et de la densité minérale osseuse.

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Donc des anomalies se construisent de la mère lors de la portée. La méthylation de PAX8 chez les enfants a également été associée à l’alimentation de leur mère au moment de la conception, en particulier aux taux circulants de vitamines B6 et B12, d’homocystéine et de cystéine.

Les chercheurs se sont concentrés sur un seul gène dont ils avaient précédemment prouvé la sensibilité à l’alimentation au moment de la conception : PAX8. Ce gène joue un rôle-clé dans le développement de la thyroïde, ce qui suggère une hypothèse simple : les différences de méthylation liées à la nutrition au niveau de PAX8 influencent le développement et la fonction de la thyroïde.

Dans les communautés pratiquant l’agriculture de subsistance, les individus conçus à différentes périodes de l’année connaissent de grandes variations dans leur alimentation au cours de leur développement précoce. Les chercheurs ont étudié les liens entre cette saisonnalité et la « méthylation de l’ADN » – un système de marquage moléculaire de l’ADN qui peut activer ou désactiver des gènes.

" La méthylation de PAX8 chez les enfants était associée à la nutrition de leur mère, pendant toute la période de grossesse. En particulier aux niveaux circulants de vitamines B6, B12, d’homocystéine et de cystéine, qui sont donc fondamentaux pour une procréation dessinant un schéma harmonieux de la chaîne des gènes. " sont les explications des scientifiques qui apportent l’intérêt de certaines vitamines lors de la conception du bébé.