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Réparation de la vue : une caméra liée à un implant cérébral.

Au moins partiellement la vue avec cet équipement perfectible.

vendredi 5 novembre 2021, par Gros Emile

C’était comme un mythe irréalisable, de donner la lumière et le discernement des objets ainsi que de l’environnement à un aveugle. Mais la technologie, combinée à la médecine, fait que la neuroscience permet à remplacer la fonction de l’œil, avec un merveilleux équipement, avec une vue opérationnelle. Un implant dans le cerveau relié à des lunettes portant une caméra, en gros tel cette application qui améliorent tant d’autres méthodes déjà élaborées dans le même sillage.

Beaucoup d’essais restent à faire pour que la nouvelle technologie qui permet aux aveugles de voir à l’aide d’une caméra et d’un implant dans le cerveau. Regagner la vue pour les personnes qui en sont dépourvues est un rêve et certainement le projet scientifique et médical des plus inouï. Quand de véritables yeux bioniques fonctionnent avec plus ou moins de succès, il n’y a qu’émerveillement.

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Selon l’étude, dirigée par le professeur espagnol Eduardo Fernández Jover, publiée dans la revue The Journal of Clinical Investigation, au moins partiellement, à ce stade de l’évolution des travaux, la vue est possible aux aveugles. Un équipement, de type caméra portée par des lunettes, pouvant être connecté au cerveau via un implant, peut permettre de voir et discerner l’environnement.

Les scientifiques à l’origine de cette prouesse sont maintenant à l’étape de réaliser des vérifications en partageant avec des volontaires afin d’approfondir leurs expériences. Ce qui vise à stimuler un plus grand nombre de neurones simultanément, afin de produire des images plus complexes et plus détaillées. Ils se sont inspirés du travail fait précédemment par l’Université Monash en Australie.

Dans la phase d’élaboration, l’année dernière, une version à 1000 électrodes de la configuration a été testée avec succès sur des primates, bien que les animaux qui ont accueilli les tests ne soient pas aveugles. Notons que le champ où travaille une telle réalisation est l’activité électrique des neurones du cortex visuel, situé dans le plus grand cortex cérébral.

Plus récemment, cependant, une équipe de l’université espagnole Miguel Hernández a testé la version actuelle sur une femme de 57 ans aveugle depuis plus de 16 ans. Après une phase initiale où elle a appris à interpréter les images produites par l’appareil, elle était capable d’identifier les lettres et les silhouettes de certains objets.

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Un implant est placé dans le cerveau de l’utilisateur, il s’agit d’une matrice tridimensionnelle de 96 microélectrodes. Il mesure 4 mm de large et chacune des petites électrodes fait 1,5 mm de long. Ces dernières sont insérées dans le tissu cérébral afin de pouvoir à la fois stimuler et surveiller l’activité électrique qui excite en principe l’activité visuel du cerveau.

Cette stimulation permet à la personne de percevoir les motifs lumineux transmis par la rétine artificielle. Pour cela la capture d’images à convertir, l’utilisateur est muni d’une paire de lunettes disposant d’une caméra centrale. Ce qui est une rétine artificielle en quelques sortes, c’est-à-dire la partie superficielle ou bien tissu neurosensoriel qui provoque la perception.

La caméra ne sert pour le moment pas à transmettre une image complète, mais plutôt à transmettre au cerveau des variations de lumière permettant de distinguer des formes. La lumière captée devant les lunettes est convertie ainsi en signaux électriques qui sont communiqués à la matrice des 96 microélectrodes portées faisant l’implant placé directement dans le tissu cérébral de l’utilisateur.

Dans la genèse de cette percée, il y a les labeurs de plusieurs équipes de recherche qui ont déjà tenté de développer de véritables yeux bioniques qui ont été plus ou moins fonctionnels. Le nerf optique humain en contient des millions de liaisons nerveuses, infiniment petites et enchevêtrées, qui terminent la lecture en vision. Alors que l’œil artificiel ne permettait d’obtenir que des images de 100 pixels.

Un père voit l’une de ses filles pour la première fois grâce à une rétine artificielle et un implant cérébral similaires, développés par le Centre for Eye Research Australia.

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