Accueil > Humanité > Monde, actualité internationale, politique, relations, diplomatie, (...) > Politique, France, francophonie, Algérie, Maroc, Tunisie, Afrique, monde (...) > nationale, fait politique, une et première page, médias, actualité, pays, (...) > En Tunisie, un 1/3 du gouvernement des femmes et tous universitaires.
Remettre le pays en marche, urgence favorisée par les amis du pays.
mardi 12 octobre 2021, par
Des universitaires, des jeunes et des non-partisans, telles sont les principales caractéristiques du 3ème gouvernement sous le règne de Kais Saied et qui est conduit par une femme. Lundi 11 octobre 2021, lors d’une cérémonie au palais de Carthage, l’équipe et sa cheffe ont prêté serment. Mme Bouden a, à l’occasion, présenté les membre de son gouvernement et a donné sa première allocution. Ce fut une vraie découverte à l’opinion et externe.
Najla Bouden qui a été chargée de piloter le gouvernement-3 sous le président Kais Saied en Tunisie n’a pas la tâche facile. Composé de 24 ministres et d’un sous-secrétaire d’État, avec 9 femmes donc plus du tiers, cet exécutif entre en fonctions sans préalable, puisque le Parlement est suspendu. Celui de Hichem Mechichi et de son prédécesseur Elyes Fakhfakh, sont partis sans satisfaire.
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Les grandes difficultés que ce pays du Maghreb a déjà surmonté par le passé, notamment depuis 2011, après le printemps du jasmin, sont peut-être moins graves que les présentes, mais maintenant le projet s’est clarifié. Et les mêmes semblent revenir inchangées, donc connues. Le capital de sympathie dont jouit la Tunisie auprès des pays libéraux et occidentaux, quant à lui ne s’est pas épuisé.
En tout cas le socle d’une république démocratique, pas une dictature militaire ni une monarchie réactionnaire, n’est pas un fantasme de gargarisme comme le prétendent des pays se disant révolutionnaires ou bien des entités plus prospères de richesses naturelles. Ce qui a encore bien avancé dernièrement, avec la désignation d’une dame pour former le gouvernement.
La situation économique du pays risque de l’asphyxier. En effet les commentateurs observent les avis des agences de notation qui doivent publier leur évaluation. Selon la précédente notation la Tunisie est déjà B, elle peut être dégradée à C. Ce qui était le cas de la Grèce, il y a quelques années ou le du Liban. Cependant, ce niveau lui sera épargné, du fait de ses expériences dernières.
Les amis de la Tunisie à savoir la France, l’Italie, la Libye et l’Algérie ne se détournent pas de suivre, souvent discrètement, la situation depuis que le raïs a opté à éliminer les partis politiques et à bloquer des institutions squattées par des islamistes, des corrompus, des incompétents et des populistes. Dans des circonstances pires la Tunisie a réussi à se démettre du pire.
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Relancer une économie durement touchée par d’abord l’inertie sous l’effet d’une insécurité qui a maintenant reculé, puis la pandémie, n’est pas une mince affaire. Les réformes sont dérisoires car le projet attendu par les plus dynamiques de la société a été vidé de sa substance humaine engagée. Ce défi de reprise économique la nouvelle équipe gouvernementale.
Une urgence est visible pour l’année qui tire à sa fin. Ce sont entre 4 et 6 milliards de dollars qui permettent de la clôturer sans banqueroute, une nécessité pour que le budget 2021 ne soit plus déficitaire que comme il se présente. D’autres finances doivent être dénichés et être visibles pour s’inscrire pour l’exercice 2022.
Le marasme qui a, depuis 2011, duré une décennie en Tunisie doit être surmonté. Les priorités peuvent énumérées.
– Primo accélérer la redynamisation de l’économie. Ce qui améliore le pouvoir d’achat.
– Ensuite, les services publics à destination des citoyens dans les secteurs du transport, de l’éducation et de la santé, doivent sortir répondre à leur public.
– Le problème sécuritaire revient aux institutions qui doivent gagner l’adhésion des citoyens, pour endiguer toutes violences et obstruer les sources de ces fléaux.
La composition du gouvernement :
– Ministre de l’Intérieur : Taoufik Charfeddine
– Ministre des Affaires étrangères : Othman Jerandi
– Ministre de la Défense : Imed Memmich
– Ministre de la Justice : Leila Jaffel
– Ministre des Finances : Sihem Boughdiri Nemssia
– Ministre du Commerce : Fadhila Rabhi Ben Hamza
– Ministre de l’Economie et du Plan : Samir Saïed
– Ministre de l’Agriculture : Mahmoud Elyes Hamza
– Ministre des Affaires sociales : Malek Zahi
– Ministre de l’Industrie, de l’Energie et des Mines : Neila Nouira Ghonji
– Ministre de la Santé : Ali Mrabet
– Ministre de l’Education : Fethi Sellaouti
– Ministre de l’Enseignement supérieur : Moncef Boukthir
– Ministre de la Jeunesse et des Sports : Kamel Deguiche
– Ministre des Technologies de l’information et de la Communication : Nizar Ben Neji
– Ministre du Transport : Rabii Majidi
– Ministre de l’Equipement et de l’Habitat : Sarra Zaâfrani
– Ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières : Mohamed Rekik
– Ministre de l’Environnement : Leila Chikhaoui
– Ministre du Tourisme : Mohamed Moez Belhassine
– Ministre des Affaires religieuses : Brahim Chaibi
– Ministre de la Femme, de la Famille et des Personnes âgées : Amel Belhaj
– Ministre des Affaires culturelles : Hayet Guermazi
– Ministre de l’Emploi : Nassreddine Nsibi
– Secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères chargée de la coopération internationale : Aïda Hamdi
Voir en ligne : Tunisie
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