Accueil > International > Grands événements : Gigantisme de l’inattendu. > Leçons des incendies conséquents du stress climatique planétaire.
Gérer des territoires exige de l’anticipation saisonnière et pluriannuelle.
dimanche 19 septembre 2021, par
L’époque des perturbations écologiques sans précédent que notre planète commune vit, engendre un climat de plus en plus instable. Les coûts associés à la prise de mesures pour la création d’écosystèmes, de communautés et de pompiers plus résilients sont des investissements dans et pour notre avenir. Et mettre ce dernier dans l’espérance qu’il soit radieux, mobilise des opinions et des individus dévoués.
Nous devons comprendre que sont vraiment les choquants et ravageurs incendies qui d’ailleurs ont accompagné, depuis la nuit des temps, l’aventure de l’espèce humaine et son prépondérant règne sur Terre. Les feux de forêt se comportent de manière compréhensible et prévisible, si on les constate avec l’approche à la fois alarmiste et scientifique.
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Malheureusement, la gestion des territoires est entre des mains incompétentes. Même en s’occupant des affaires d’une nation il est primordial de maîtriser les problèmes et programmes locaux. Pour dresse des approches actualisées au niveau d’un pays, ça marche avec une administration de toutes les actions de ce que sont les fonctions des mairies et les localités.
Les feux relèvent des travaux sur la végétation, qui est un système naturellement mis en place et indique que les travaux de débroussaillages appartiennent aux communes de les réaliser. Pendant des décennies lorsque le climat de la Terre semble stable, met en échec sur les deux fronts car elle est basée sur trois hypothèses dépassées.
L’une des mesures urgentes que les Etats exposés aux pires incendies, est de réduire le stress des feux. Une politique d’embauche de plus de pompiers et leur fournir les ressources dont ils ont besoin. Pas seulement de l’équipement, mais aussi des congés suffisants et des services de conseil professionnel élargis, pour qu’ils fassent leur travail dans de bonnes conditions ainsi qu’ils soient formés et en être fiers.
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Il faut s’habituer à ce que le risque de décès par incendie soit important. On le connaissait déjà lorsque les immeubles délabrés et sans sécurité prennent feu. Lorsqu’une tragédie de ce genre frappe, cela peut déclencher un chagrin intense, de la frustration, de la culpabilité, de la rage et du désespoir, tout comme les récriminations d’un public qui blâme de plus en plus les pompiers lorsqu’un incendie, voire les décideurs, qui ne peuvent pas maîtriser la situation.
Il ne faut pas s’étonner que nous constations maintenant des taux croissants de troubles de stress post-traumatique, de toxicomanie, de dépression et de suicide dans la communauté des pompiers de forêt, alors qu’un tel travail existe dans les zones urbaines. Les blessures et l’épuisement sont de plus en plus probables à mesure que les incendies de forêt deviennent plus importants et plus fréquents et que les saisons des incendies s’allongent, laissant moins de temps entre les deux pour se rétablir.
Ce qu’il faut établir d’ores et déjà :
– 1 – des professionnels pour lutter contre les incendies, en reconnaissant les besoins et répondre avec plus de compassion aux risques croissants auxquels sont confrontés les pompiers forestiers : professionnels ou bénévoles, les hommes et les femmes qui luttent aujourd’hui contre les incendies de forêt luttent également contre des stress physiques et mentaux extrêmes.
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– 2- Il faut laisser les « bons » feux revenir dans le paysage : réduire l’accumulation d’arbres morts, de broussailles sèches et d’autres combustibles au sol qui peuvent aider à alimenter les incendies de forêt catastrophiques. Cela signifie effectuer des brûlages dirigés à plus grande échelle et multi-juridictionnels pour éliminer ce combustible et reproduire les effets régénérateurs, la cendre était un humus aux sols.
– 3- la compréhension des communautés qui doivent réduire de manière proactive leurs facteurs de risque et renforcer leur capacité de résilience : C’est de la responsabilité humaine. La création et l’entretien d’espaces défendables. Avec la réduction des carburants dangereux, la révision des codes du bâtiment et de la construction, ainsi que la collaboration avec les premiers intervenants pour établir des priorités pour la protection de la communauté et identifier les points de déclenchement pour l’évacuation de la communauté.
– 4- Reconnaître qu’il faut de nouvelles méthodes et technologies pour pouvoir éteindre tous les incendies et pour les combattre avec plusieurs et différentes trousses à outils. D’abord il faut des aménagements où des règles d’harmonies doivent étudiées et mises en œuvre. Là il faut savoir que pour lieux et sites la protection est impossible. Et donc gérer les espaces où végète la nature avec la convoitise humaine, n’est pas donné au premier à désirer gouverner. Mais exige bien des compétences intermédiaires et vitales à la fois !
Il faut savoir réagir à ces catastrophes qui réduisent la couverture végétale. Ce malheur n’est pas seul, il est conjugué au temps des besoins alimentaires des humains qui ont des visées de conquérir des espaces agricoles. La fatalité que l’humain ne peut inverser ces changements climatiques. Elle est devenue en 2021 peu rassurant désormais. En plus rien n’est facile contre les conséquences du réchauffement climatique dont la terreur des incendies qui dévastent les forêts.
© David McNew/Getty Images
Voir en ligne : Réchauffement Climatique.
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