Accueil > Humanité > La cour suprême approuve les restrictions à l’avortement au Texas.
Même pour l’inceste et le viol, à 6 semaines le cœur bat pour les législateurs texans.
dimanche 5 septembre 2021, par
Une loi controversée banni l’avortement au Texas a été désigné en "l’agression sans précédent" par Joe Biden. Même avalisée par la cour suprême, le locataire de la Maison Blanche la qualifiée "... contre les droits constitutionnels d’une femme." Les progressistes américains, désignés en libéraux, redoutent que ce précédent fasse contagion. Et d’autres États conservateurs pourraient adopter des projets de loi similaires.
La législation peut toujours être contestée devant les tribunaux. Mais à ce stade l’avenir de l’interdiction n’est toujours pas clair. Si les tribunaux fédéraux autorisent finalement la loi du Texas, ça sera une offensive conservatrice lourde de conséquence. Comme une séquelle du dernier échec à la présidentielle, les troublions de la droite mesurent et espèrent un fracassant retour.
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Quand ces nouvelles restrictions à l’avortement sont adoptées au Texas, depuis le 1er septembre 2021 à minuit, un vent de panique balaie actuellement l’ensemble des Etats-Unis. Car cette législative est très restrictive. Les militants anti-avortement de l’Etat ont adopté un texte qui pourrait contourner les garanties protectrices de l’arrêt Roe v. Wade de la légalisation datant de 1973.
La loi du Texas ne prévoit aucune exception pour le viol ou l’inceste. Et le mouvement qui sous-tend ce recul réactionnaire a des forces non-négligeable. Même si la modernité est ancrée au pays de l’oncle Sam, les gens vivent le retour aux fausses valeurs comme un nationalisme après bien nombreux échecs de cette notion.
(Photo de Pete Marovich -GETTY IMAGES
Une porte-parole de « Texas Right to Life » (le groupe de pression) a déclaré qu’aucune poursuite contre les prestataires d’avortement, entendre les praticiens de médecine, n’était imminente, surtout s’ils affirment qu’ils se conformeront à la loi tant qu’elle sera en vigueur. C’est-à-dire faire disparaitre les interruptions de grossesses.
L’argument est que cette loi du Texas prétend interdire les avortements après la détection d’un battement de cœur fœtal. Ce qui peut survenir dès six semaines et avant que de nombreuses personnes sachent qu’elles sont enceintes. Et aucune exception n’est accordée aux grossesses résultant d’un viol ou d’un inceste si un battement, prétendant que ce bruit résonne vraiment.
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Les législateurs vont plus loin. Ils offrent au moins 10 000 $ aux citoyens qui poursuivent avec succès toute personne aidant des personnes enceintes à se faire avorter en violation de l’interdiction. Elle a été approuvée par 9 juges de la Cour suprême, dont 3 sont désignés par Trump. Ces derniers font qu’ils soient 5 conservateurs pour détenir la majorité. Il s’agit de :
– Neil Gorsuch 54 ans désigné 8 avril 2017, debout 2ème à droite
– Brett Kavanaugh 56 ans désigné 6 octobre 2018, debout 1er à gauche
– Amy Coney Barrett 49 ans désignée 27 octobre 2020, debout 1ère à droite
Les prestataires des interruptions volontaires de grossesse ont contestée, auprès de la cour suprême qui est fédérale, une loi des législateurs (Sénat) de l’Etat du Texas. Voilà donc un débat de rentrée aux USA qui donne le tournis aux progressistes qui voient se gonfler la tornade héritée du passage de Donald Trump aux affaires. Elle limite à 6 semaines la grossesse et les cliniques doivent s’y conformer. Mais cette reculade risque de se généraliser.
Les juges de la Cour suprême, en 2020. Assis de gauche à droite : Samuel Alito, Clarence Thomas, John G. Roberts, Jr. (juge en chef), Stephen Breyer et Sonia Sotomayor. Debout de gauche à droite : Brett Kavanaugh, Elena Kagan, Neil Gorsuch et Amy Coney Barrett.
Voir en ligne : USA - Etats-Unis
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