Quelques jours, voilà donc la Chine qui répète le même exploit. Y compris les « 7 minutes de terreur », laps de temps entre l’entrée atmosphérique et l’atterrissage en surface, réalisé il y a quelques jours par les américains. Le lancement du vaisseau spatial Tianwen-1, destiné à mars, était prévu fin juillet ou début août. Ce qui est indiqué dans cet article, donc les chinois ont gagné du temps, car la course est exceptionnelle.

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C’est dire que la course entre les 2 puissances est sur plusieurs champs et derbies : des devises symboliques et monétaires, commerciale de moult marchandises, technologique avec bien des offres et la climatique en course interminable.

La chine atterrit sur Mars, mais n’est pas la seule à s’intéresser à ce projet. Les richesses sont une possibilité qui peut être réelle sur cette planète. Elle regorgerait de métaux rares, notamment le lithium, le cobalt, le nickel, le cuivre, le zinc, le niobium, le molybdène, le lanthane, l’europium, le tungstène et l’or, des minéraux essentiels qui alimenteront l’économie de demain.

Une plate-forme d’atterrissage chinoise contenant le rover déclenchera des moteurs de fusée pour effectuer la descente finale vers la surface. Un télémètre laser et un scanner 3D fourniront des données d’altitude et de terrain tandis que des caméras sont utilisées pour choisir de manière autonome un endroit pour atterrir. Cette mission lancée en juillet 2020 porte le nom « Tianwen-1 ».

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C’est même la 1ère descente sur l’astre rouge, du système qui a passé des mois dans les environs célestes de la planète convoitée. Le vaisseau spatial Tianwen-1 déposera le rover appelé Zhurong, pesant dans les 180 kg, sur la surface de Mars. En cas de succès, la Chine deviendra le deuxième pays de l’histoire à explorer la surface martienne avec un engin téléguidé.

C’est un temps merveilleux pour les passionnés de la conquête spatiale. La NASA a déjà atterri son rover Mars Perseverance en février. Il est en recherche des signes de vie ancienne et a collecté des échantillons de roches pour un éventuel retour sur Terre. Cet appareil a lancé un hélicoptère appelé Ingenuity, qui a effectué cinq vols, décollant verticalement, planant et atterrissant.

Le coin où arrive l’exploration chinoise est connu. Il s’agit d’une vaste surface plaine appelée « Utopia Planitia » qui s’étend dans l’hémisphère nord sur environ 3 200 km. L’équipe qui pilote cette mission assure qu’il effectuera des déplacements pendant 90 jours. On sait qu’il cartographiera le terrain, en vue d’autres venues, vérifiera si la vie a déjà existé et s’il y a encore des glaces d’eau.

Il faut quelques 18 minutes pour recevoir un signal émis depuis Mars par les équipements. Et en espérant que tout se passe comme préalablement préparé par les scientifiques. Le rover Zhurong est parti attaché à son orbiteur, carapacé par une coque aérodynamique conçue pour le protéger sur son chemin à travers l’atmosphère martienne. Il a traversé les 7 minutes de terreur avec succès.

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