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ALGERIE : 24 gendarmes massacrés dans une embuscade terroriste à l’est d’Alger. Conséquence de la réélection d’un président bêtisier par une fausse concorde !

Depuis des mois une recrudescence de l’islamisme armé dans cette région !

vendredi 19 juin 2009, par Azouz Benhocine

Minutieusement préparée cette opération terroriste a permis aux assaillants de faire exploser deux engins placés au bord de la route empruntée par le convoi. Ils ont réussi à prendre la fuite emportant avec eux des vêtements en déshabillant même les morts, toutes les armes des victimes ainsi que les six véhicules tout-terrain de la gendarmerie. Ce qui laisse croire que les moyens, dont dispose cette phalange, se trouvent maintenant bien fournis. L’été sera chaud !

Quoiqu’on dise de propos apaisants et démagogiques, parmi les tenants qui ont monopole sur le régime algérien, le terrorisme n’est pas résiduel et reprend même de plus belle. Certes l’ouest algérien semble vivre une accalmie. Mais nier ceux qui attendent pour rien, c’est seulement différer à plus tard...

Ceux qui sont déçus des promesses de la politique rentière de Bouteflika, voient et le disent : des chinois construisent leur pays et eux sont au chômage. Ils savent que le sort du grand argent du pétrole est une gabegie de faux moudjahidines, d’escrocs qui ont pour mosquées les banques et de corrompus cramponnés, tels avec des crocs de rapaces, sur le système institutionnel. Peuvent-elles exister d’autres raisons au terrorisme ?

Une escorte motorisée de gendarmerie d’environ 30 éléments est tombée dans un guet-apens tendu par un groupe terroriste, mercredi 17 juin vers 19heures 45 dans la zone d’El-Méhir de la wilaya de Bordj-Bou-Arréridj (34ème dans la numérotation des préfectures algériennes), siruée à 180 km à l’est d’Alger. Elle était chargée de sécuriser le parcours d’une équipe de travailleurs chinois, travaillant sur le chantier de l’autoroute "Est-Ouest", qui officient actuellement dans la construction d’un pont dans la région dite « Les Bibans (ou les portes, communément LES PORTES DE FER). » Cette embuscade a été tellement bien préparée qu’aucune riposte n’a pu être entreprise.

A la première information perçue, 20 gendarmes ont trouvé la mort dans cet attentat, puis le chiffre a été revu à la hausse pour indiquer 24 décès et 5 blessés. Cet acte est le plus marquant depuis celui d’août 2008 à Boumerdès (50 km) où 49 personnes ont trouvé la mort… Qui oserait encore mentir du retour à la « concorde » après 2 mandats et la réélection, pour un 3ème à la légalité douteuse, d’un président aveuglé par le « Koursi » pouvoir ? Et de son ministre des affaires intérieures après plus d’une décennie qu’ils ont eu, en commun, les affaires du pays en main ?

Région située à cheval entre la Kabylie (par l’ouest et le nord) et les régions du sud et d’est, Bordj-Bou-Arréridj était relativement calme par le passé. Pendant les années 90 où le pays a été presque mis à feu et sang, elle n’a pas tellement été emportée dans la grande tourmente, malgré que quelques despérados « de la gandourerie » ont tenté le maquis. Une riposte des anciens moudjahidine combinée à celle des services de sécurité et suivie par une mobilisation citoyenne, ont pu venir à bout de la première horde qui s’est constituée côté Zemmourah. Une zone montagneuse donnant sur la forêt de l’Akfadou où Bordj-Bou-Arréridj a ses confins avec les territoires de Béjaïa, Sétif et Jijel.

Maintenant Bordj-Bou-Arréridj passe pour l’une les plus actives en matière d’insécurité en tous genres, avec une recrudesence de la criminalité genre kidnapping. Pour ne citer que les plus récents faits où sont mêlés les islamistes armés :

• 4 terroristes ont été repérés et abattu en début du mois d’avril à Bougton, région de petite kabylie en allant sur Béjaia.

• Et 2 autres ont eu le même sort en mi-mai à Beni-Ougag dans la commune de Bendaoud

Cette dernière violence politique que les dirigeants du pays entretiennent pour imposer la perpétuité de leur règne, en dévoyant l’islam et en menant une politique ruineuse, trouve des connivences dans certaines franges de la société. Celles qui a main basse sur les centres de décision. Avec un « tourner-en-rond » qui inflige donc à la jeunesse soit la mer du « harrag » (le clandestin vers et sur d’autres Terres) ou bien le Kalachnikov pour tenter de faire fortune, prendre le pouvoir ou bien s’occuper tant qu’aucune perspective radieuse ne se substitue ce tourner-en-rond : ne rien espérer !

Démagogie de la reconciliation du feu et de l’eau

Minutieusement préparée cette opération terroriste a permis aux assaillants de faire exploser deux engins placés au bord de la route empruntée par le convoi. Ils ont par la suite ouvert un feu nourri, ce qui dénote le fort équipement en munitions de ce groupe. Ils ont ensuite réussi à prendre la fuite en emportant avec eux vêtements après avoir déshabiller même les morts parmi les agents de sécurité, leurs tenues est déguisment infaillible à d’éventuelles autres opérations. Sans omettre surtout d’emporter toutes les armes des victimes ainsi les six véhicules tout-terrain de la gendarmerie. Ce qui laisse croire que désormais les moyens dont dispose cette phalange, se trouvent maintenant bien renfloués par tous ce qui peut servir dans de nouvelles actions plus graves et autorise à ses « djihadistes » une grande mobilité. L’été sera encore plus chaud !

De triste mémoire, quand à B.B.A. un concert de musique est g ché, la porte est ouverte au crime. Créer le vide en privant les jeunes de la musique qu’ils aiment, c’est les pousser au terrorisme. Pendant le mois de mars 2008, le concert que devait donner, à la salle Bachir Ibrahimi, le célèbre rapeur Faouzi Attentat a été simplement saboté. La salle était pleine à craquer de jeunes spectateurs venus spécialement voir le spectacle, ils essuyé une censure inavouée !

Un vrai massacre, les trois rapeurs ont subi le blocage des microphones et du matériel. Les techniciens de la salle ont certainement reçu l’ordre de tout "ranger" rapidement. Le sabotage prévu dès le début, par les jeunes artistes, a créé un grand émoi. Il n’a pas, l chement, suscité beaucoup de réactions chez les responsables et même auprès de certains bordjiens n’ayant pas en odeur de sainteté ce genre de musique. Les trois artistes sont repartis avec la rage dans le cœur et un profond sentiment d’injustice.

Leur public a vécu la pire des déceptions, la rage ne pouvait que monter… De quoi les pousser à adhérer au crime terroriste.

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