Accueil > Humanité > Quand l’égoïsme est une conséquence de la pleine conscience.
L’effet social d’un bon comportement n’est pas une valeur humaine.
jeudi 15 avril 2021, par
La psychologie collective est certainement un volet de la sociologie qui a questionné les spécialistes des deux sciences humaines qui, pour se compléter et s’enrichir, se croisent souvent. Psychologie et sociologie ont un pour thème primordial les mentalités humaines et leur enrichissante diversité. Elles sont autonomes (indépendantes) et interdépendantes, ce qui représente la singularité individuelle (je suis cela) et la pluralité qui englobe tous (nous sommes ainsi).
Les déboires des humains sont tous instructifs. Il suffit de s’en servir pour en observer les particularités que l’humanité recèle pour avoir sa trajectoire. Être en « pleine conscience » de sa situation, du temps qui passe et de ses responsabilités est réputé important pour que l’individu donne le meilleur de lui-même pour la société et ses environnements en général.
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On passe par la case de la méditation qui permet la profonde réflexion sur l’appartenance et les espoirs communs aux ensembles humains. Elle est largement adoptée et c’est même une tendance nouvelle chez les humains qui la découvre. Nonobstant, il reste encore beaucoup à apprendre sur le moment et si la pleine conscience rend effectivement les gens plus susceptibles d’aider les autres.
Deux étudesviennent de démontrer que cela peut aussi conduire à devenir égoïste, sont déjà (ou seront prochainement) publiées dans la revue "Psychological Science". Elles exposent ce qui est quasiment le contraire de l’objectif espéré en matière d’être conscient de sa condition conduit plus à l’amour de soi, qu’à la forme commune du partage. Car les imprévus de la vie donnent aussi l’expérience de se prémunir des échecs et des misères.
La pleine conscience a été adoptée, tel un rôle d’une application ou un réseau social du Web, à bras ouvert, pour stimuler le bien-être individuel. C’est comme la méditation, ça aide. Ses effets interpersonnels sont moins évidents. Souvent être en pleine conscience augmente le bien-être émotionnel, rassurant le pratiquant. Associée à la méditation elle réduit le stress et l’anxiété…
Des recherches empiriques soutiennent l’idée que la pleine conscience favorise la « prosocialité » (contact et liaison en société) et encourage à une empathie accrue et un comportement de réactivité envers autrui. Elle diminue l’ostracisme qui toucherait d’autres personnes. Par d’autres réfutent cette évidence.
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D’autres études ont également prouvé qu’elle ne favorise pas directement ces comportements tant admirés. L’un de ces rigoureux travaux scientifique a révélé que la pleine conscience peut diminuer la motivation, et souvent ne stimule pas obligatoirement le devoir ou le besoin d’effectuer une tâche au nom des autres. En d’autres termes, elle n’est pas automatiquement altruiste.
« C’est un fait nuancé, mais c’est aussi exact. » indique Michael Poulin, PhD, professeur agrégé de psychologie à l’UB College of Arts and Sciences et auteur principal de l’article, parmi les membres de l’équipe qui a mené cette expérimentale recherche. Au fur et à mesure que les personnes sont éprises de leur indépendance, comme pour échapper aux influence, l’égoïsme tient une place.
Souvent on propose de prendre conscience de sa condition pour réagir. Mais cette réaction engendre une donnée qui n’est pas obligatoirement destinée à servir toute la communauté dont dépend ou appartient la personne concernée. Elle peut être égoïste. Sans occulter les autres, l’auto-interprétation indépendante est une conception du soi comme séparé des autres.
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