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Maniaque censeur assujettit les médias en ligne d’Algérie.

Décret caporalisant le Web-journalisme, un hors-série de la bureaucratie.

samedi 12 décembre 2020, par N.E. Tatem

Est-ce que le décret sur « L’exercice de l’activité d’information » en Algérie entame l’indépendance des sites Internet médiatique ? Les atteintes physiques que sont les emprisonnements de Saïd Boudour à Oran, de Khaled Drareni à Alger et d’Abdelkrim Zeghilèche à Constantine relatent l’atmosphère que vivent les lanceurs d’alertes, les communicateurs et les journalistes indépendants. Cette promulgation conforte ce qui était redouté…

Afin de mieux soumettre et assujettir l’objectivité des opinions reflétant d’inéluctables dialectiques sociétales, les termes de la loi imposent le deal de l’ordre morose. Ce nouveau spectre pèse sur la diversité des expressions qui font adopter le consensus national. Encore cette fois, ourdi par les bureaucrates engagés dans les blocages de l’émergence et l’émancipation, le décret persiste, avec les arsenaux juridiques, à piller l’essence et la richesse des libertés dans ce grand pays !

La censure est en place, des titres de presse digitale bloqués. Et la suspension, à l’avenir, menace de plier à la nouvelle rigidité.

Quel destin pour les médias Algériens sous Tebboune ?
lundi 13 janvier 2020

D’emblée, il faut questionner qui a corrompu l’armée ? Ce sont encore les mêmes qui, masqués, ont fait du personnel de cette institution une caste de privilégiés, en attribuant aux enfants et membres de clans, sans compétences, postes de responsabilités et biens de la communauté nationale. Ils ont aussi emprunté au pays, un virage populiste le nationalisme confessionnel rétrograde.

En conséquence fomenter les violences en rebondissements et crimes culturels ainsi que génocides humains, par la liquidation de l’intelligentsia, était un but imaginé. C’est bien un dessein de terreur que les véreux décideurs ont ourdi. Et contre lequel les soldats qualifiés par « militaro-staliniens », car loyaux aux idéaux sincèrement ambitieux, ont maintes fois riposté (1963, 1965, 1981 et 2019).

Quand nous avons lancé en 2006 POPULI-SCOOP, il était question pour nous de contribuer au paysage médiatique algérien. Par-delà les confins dressés sous les ordres de la doxa qui commençait à alimenter la vision qu’une main étrangère, via les ONG jouant d’officine du néo-impérialisme, nous avons importuné de nouvelles valeurs. La survie de la parole autonome puiserait ses lumières loin du Sahara pétrolier !

Mépris ou incompétences : les forums de réponses sont à valoriser. Les rectificatifs sont possibles sur une diffusion en ligne.

Médias publics et alliés du régime, en Algérie, font la division du peuple.
vendredi 27 décembre 2019

A la même époque le mur de Berlin s’est effrité et le Chine communiste s’ouvrait au Monde, par la voie de son riche capital culturel et ses nouvelles ambitions économiques. Nous nous sommes dits pourquoi pas l’Algérie aussi ? Notre jalousie d’indépendance galbée, par les épreuves, sur un modèle de journal en ligne, ayant son opinion basée sur l’objectivité que l’impartialité, avait le souhait de fabriquer une position forte dans les faits qui jalonnaient le parcours du pays.

Est-il vraiment nécessaire de créer une loi, tel ce décret ? Son projet est-il parfaire et aider les nouveaux médias en ligne ? Sinon ce n’est guère la volonté de soutien qui est tentée, mais plutôt la manière de contrôler, encadrer et soumettre à l’injustifiable gouvernance qui, durant plus d’un demi-siècle, n’a pas créé la nation espérée tant par les défunts martyrs que la naissante jeunesse.

Car des textes existent déjà pour surveiller et réguler, en Algérie, les organes de presse et les supports aussi bien publics que privés. Alors qu’aucune particularité des récents médias n’exige une nouvelle réglementation. En réalité, il n’y a aucune différence déontologique ou de pratique entre les formules de diffusion papiers, diverses ondes et signaux de technologie diverses.

Le financement pour des titres numériques basés sur la gratuité, n’est pas précisé. Mais toutes aides des espaces internationaux sont interdites.

Journaliste algérien entre fausse impartialité et approximative objectivité.
samedi 8 août 2020

Seuls distinctifs entre les « cyberpresses » et les anciens titres d’informations et de distractions, l’interaction nouvelle via les sites Internet. Désormais il est possible de corriger les articles, de créer des mises à jour et d’accepter les réactions des lecteurs d’une publication. Des forums en entier suivent certains contenus, y compris des pétitions.

En réalité le pactole publicitaire qui est convoité en Algérie qui constitue le point d’achoppement car c’est le créneau par lequel le denier public est détourné. La promulgation du décret n° 20-332 du 22 novembre 2020 vise davantage la mise au pas d’une nouvelle pléiade de sites produisant des informations exposées selon une diffusion numérique via le Web.

Les rédacteurs de ce décret ne se sont pas gênés d’interdire les aides venant des instances internationales qui viennent en aide aux médias. Des ressources que l’Algérie peut contribuer et a des droits en étant membres de l’ONU ou bien de l’UNESCO. Ni même la répartition des publicités publiques qui sont sous management des bureaucrates, n’est citée. Alors que les promesses de concertation à ce sujet sont maintes fois, mais vainement, miroitées.

Le texte est page 12.

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