Accueil > Humanité > Monde, actualité internationale, politique, relations, diplomatie, (...) > Politique, France, francophonie, Algérie, Maroc, Tunisie, Afrique, monde (...) > nationale, fait politique, une et première page, médias, actualité, pays, (...) > Endémiques crises en Algérie : forfaitures de la doxa qui les entretient.
Des réformes qui surgissent au naufrage, symptômes de guerre des clans.
mardi 1er décembre 2020, par
La nouvelle constitution de Tebboune a été avare de réformes, quoique diront ses rédacteurs. Elle n’apporte pas les métamorphoses profondes telles que revendiquées par les militants du Hirak. Elle a grandement contourné la séparation des pouvoirs. Elle continue à octroyer d’énormes et davantage de pouvoirs au président. Ce qui multiplie les crises endémiques à la gouvernance qui n’aperçoit pas les lumières de l’universalité.
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Les populismes ratant le développement, bâclant la stabilité et enterrant à mille pieds sous terre l’essor, l’émancipation et le progrès sociétale, se gargarisent en Algérie car ils gouvernent. Les haines qu’ils ont ancrées dans les institutions devenues mensongères démobilisent le peuple. Comme ils se félicitent des durs malheurs, quand le développement insatisfaisant qui leur est imputé est nul.
– L’Algérie rate 2 occasions en or pour repartir plus belle & forte.
23 novembre 2020
L’Algérie emprunte, sans pouvoir l’éloigner du pire. La nouvelle voie multiple, sans issues, les perturbations. Les bonimenteurs réactionnaires et rentiers considérés alliés de l’ancien, et néanmoins indécrottable, régime, y voient une manigance de force hostiles. La dernière réaction officielle à une résolution du parlement européen, pour la situation du pays, montre le comportement inapproprié des décideurs.
La maladie qui a convoqué A. Tabboune et l’éclatement à l’ouest, entre le Polisario et le Maroc, d’une guerre fratricide sont deux nouveaux caprices qui se rajoutent à la forte illégitimité du raïs, du gouvernement et des actions comme la révision constitutionnelle. Alors que les institutions se livrent aux « fake news » pour défendre ses attitudes nauséabondes de criminaliser les jeunes du Hirak.
Depuis la chute de Bouteflika, il y a eu une purge qui paraît superficielle. Tels les déchirements entre les cercles et clans qui habituellement, et depuis la guerre d’Algérie, s’entre-liquident pour l’étroite conviction de s’emparer du pouvoir, ces jugements ont l’ai superficiels. Et ils font, comme on a traité jadis, par les tortures et les crimes, les opposants.
– En Algérie, l’absence de Tebboune met à la rescousse les réels chefs.
15 novembre 2020
Dans le cadre de la lutte anticorruption de hauts responsables politiques et de militaires, qui sont aujourd’hui en prison ou écartés du pouvoir, étaient des modèles de dirigeants intouchables. Même s’ils sont réellement prédateurs, ils sont victimes de règlements de comptes entre les factions du pouvoir nationaliste. Ce dernier, globalement corrompu et incompétent, a régné depuis l’indépendance.
Les soulèvements du printemps arabe datent de près d’une décennie et ont été moribonds comme en Syrie ou en Libye. Mais ces manifestations ont bien liquidé d’impénitents Ben Ali en Tunisie et Moubarek en Egypte. Dans quatre nouveaux pays (Algérie, au Soudan, au Liban et en Irak) les protestations ont repris lors de l’année dernière en 2019. Elles ont repris intégralement l’esprit des révoltes qui ont illuminé 2011, un romantisme toujours vivant.
Le climat général de répression de la jeunesse par les tribunaux se servant d’un code pénal liberticide, n’augure pas que les crises perpétuelles soient dépassées. En plus de la pandémie qui impacte fortement le pays, le FMI a annoncé que l’économie algérienne était dans le rouge. Quelles conséquences pour le pays et son gouvernement, de ces deux difficultés, alors que l’émergence a déjà perdu bien des décennies ?
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