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L’avenir se dessine, l’écologie vecteur d’achat chez les consommateurs
lundi 23 novembre 2020, par
Les pays qui ouvrent des productions et s’adonnent à des investissements, ne le font plus pour répondre à une demande du public ou partenaires consommateurs. Les nouvelles normes qui regardent avec intransigeance les conditions de toutes réalisations, se penchent sur le respect des humains, comme pour le travail des enfants, et l’impact environnemental des marchandises qui sont mises à disposition des clients.
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L’accès au financement et aux ressources en eau, sont plus favorisés quand ils sont derrière des projets orientés pour atténuer le changement climatique au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Telle est succinctement la directive qui se dégage du dernier rapport « K4D », basé sur des données analysées par des experts et des organisations, sur la destination préférée des aides que leurs donateurs souhaitent à leur participation.
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Le document explique les exigences des pays donateurs qui sont principalement la France et l’Allemagne, suivis par les Pays-Bas, la Suède et le Japon. Et les bénéficiaires, d’après la revue (consulter ici), sont l’Algérie, l’Égypte, l’Irak, la Jordanie, le Liban, la Libye, le Maroc, les Territoires palestiniens occupés (TPO), la Syrie, la Tunisie et le Yémen. Le 1er des investissements et dons notables sont en faveur des énergies renouvelables, où figure le plan Noor au Maroc. Dans le même cadre, un autre financement de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement en Égypte.
Les projets régionaux et mondiaux soutiennent une croissance à faible émission de carbone, sont le nouveau leitmotiv. Les activités d’atténuation des pollutions ont plus accès au financement et aux ressources en eau. Par exemple, la BERD, avec le cofinancement du FVC (financement vert), soutient un programme visant à fournir des crédits au secteur privé à grande échelle, par le biais d’institutions financières partenaires (IFP) dans 10 pays d’Afrique du nord et du Moyen-Orient.
Les programmes de développement, d’industrialisation et d’investissement ayant des soutiens régionaux et mondiaux sont plus encouragés quand la croissance qu’ils génère est à faible émission de carbone. D’emblée, il faut signaler qu’un critère est préalable à l’apport étranger qui devient, ces dernières années, orienté sur la protection de l’environnement et la nature.
Les pays fragiles et touchés par des conflits reçoivent peu, ou pas du tout, de financement aux investissements ayant trait au domaine lié à l’amélioration climatique en général. Via les fonds multilatéraux pour ces réalisations sectorielles, les soutiens introduits par la bilatéralité sont limités quand ils sont dédiés à la spécialité du climat et de l’environnement. Le système financier est plus résilient face au changement climatique.
Les donateurs bilatéraux se concentrent souvent sur le soutien à la stabilisation, y compris le soutien aux ressources en eau pour garantir l’accès à cette denrée primordiale, à l’assainissement et à l’hygiène. Cette condition conforte l’idée de la quête de paix qui a aussi une raison de protection de l’espace de vie tant des humains que des autres habitants de la Terre. Nous avons publié un article sur l’effet des guerres, et des travaux du Pentagone, du l’environnement.
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D’autres modalités sont désignées, avec l’adoption d’une approche globale de la responsabilité environnementale, comme la caractéristique sociale. Et que soit surtout respectueuse d’égalité des sexes. Les soutiens aux initiatives entrepreneuriales, dans des secteurs ayant rapport aux nouvelles énergies et à la protection de l’environnement, doivent être dirigés en particulier et en priorité pour des acteurs ou au bénéfice des jeunes et des femmes.
Dans la région dite « MENA » l’Égypte et le Maroc semblent être les pays préférés des donateurs. Les projets dans ces pays sont largement axés sur les énergies renouvelables, bien qu’il existe un petit nombre de projets liés à l’adaptation, certains projets axés sur les ressources en eau et certains sur l’efficacité énergétique. La Jordanie et la Tunisie reçoivent également un soutien relativement important des donateurs dans le domaine du climat et de l’environnement par rapport à l’Algérie, au Liban et aux pays touchés par les conflits propres à la région.
La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) est un donateur clé qui soutient un grand nombre de projets dans la région. Elle est derrière d’autres projets de grande envergure en termes de montant de financement. La BERD s’associe souvent à des fonds multilatéraux pour le climat, notamment le Fonds vert pour le climat (FVC). Bien que les investissements de la BERD soient souvent centrés sur les énergies renouvelables, elle dispose de grands programmes régionaux, tels que le Fonds pour les villes vertes.
D’autres donateurs, non membres du CAD (ou K4D) sont présents. Par exemple, le Fonds de développement d’Abou Dhabi a soutenu un projet d’énergie renouvelable en Jordanie et la Corée a cofinancé un petit nombre de projets soutenus par le fonds multilatéral pour le climat.
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