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Les milices en Libye refusent la paix, en récusant leur dissolution.

Le processus de l’accord signé en Suisse devait se poursuivre en Tunisie.

vendredi 30 octobre 2020, par Azouz Benhocine

Les derniers des accords de paix en Libye qui ont été élaborés et signés en Suisse, devaient être reconduits et poursuivis en Tunisie. Mais avant certains critères, qui sont concrètement applicables sur le terrain de présence des forces en conflit, devaient être respectés. L’un d’eux, d’ailleurs qui a été l’une des épines dorsales de tous les processus de paix tentés à ce jour, consiste à désarmer tous les civils et d’arrêter la présence des milices dont les membres s’auto-désignent "révolutionnaires". Or, là est le principal problème !

Ecouter l’article.

L’espoir né des derniers accords de paix en Libye s’est estompé au pieds des factions armées locales, communément appelées les milices. C’est aussi l’heure de vérifier la composition de ses groupuscules de civils bardés d’arsenaux et qui, prétendument se prennent et s’autoproclament révolutionnaires, refusent d’adhérer à la voie idéale du retour à la quiétude. D’ailleurs à qui revient leur appartenance clanique et tribale ? Néanmoins, elles ont 3 mois pour déposer les armes.

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La première des entraves aux démarches de paix, dont le plan pour désarmer les milices et autres factions de miliciens fidèles au gouvernement, est qu’elles refusent de déposer les armes. Le ministre de l’Intérieur du GNA, Fathi Bashagha, avait élaboré cette perspective, mais ses efforts se sont heurtés au rejet des chefs de faction. Elles catégoriquement dénié les étiquetages qui les désignent illégales et alimentant la déstabilisation, même si la décision bénéficie du soutien de l’administration américaine, de nombreux pays aidant à la fin de conflit et de la mission des Nations Unies en Libye.

Des articles de médias occidentaux affichant leur pseudo-indépendante parlent d’un monde souterrain de mercenaires internationaux présents en Libye. Ils disent qu’une société de sécurité privée russe aurait peut-être envoyé jusqu’à 1200 mercenaires syriens pour soutenir Haftar, sans en donner de preuves des groupes appelés "Wagner". De même pour plusieurs centaines de soldats russes.

La Turquie a recruté jusqu’à 5 000 Syriens du côté du GNA, cette fois selon des experts officiels de l’ONU. Et Ankara ne s’en cache pas dans cette région du nord-est africain, ni d’ailleurs dans d’autres régions du Monde. Avec ces hordes de criminels encadrées par la Turquie existent aussi principalement les 3 formes nébuleuses islamo-terroristes : AQMI dont on dit associe des Algériens à diverses nationalités qui se revendiquent d’Al-Qaïda et l’EI (ex-Daesh) qui a eu son embellie en Irak et en Syrie.

Diverses sources qui suivent les impénétrables milices libyennes, ont essayé d’expliquer les loyautés de ces troupes de ressortissants des tribus locales. Elles se partagent entre ceux qui sont alliés à divers ministres du GNA (gouvernement de Saraj) reconnu au niveau internationale. Et celles qui se rapportent au ministre de la Défense Salah al-Namroush sont les plus prépondérantes. Elles sont suivies de celles Bashagha Fathi qui tient le poste de l’intérieur. Lequel est indiqué dans une introduction interdite d’armements...

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Ministre de l’Intérieur de la Libye Fathi Bashagha.
Et tous les responsables du GNA cherchent à renforcer les liens militaires et sécuritaires avec la Turquie. Comme ils n’hésitent pas aussi de se joindre à des terroristes. Même si l’ONU a averti à plusieurs reprises, et en vain, l’afflux de combattants et d’armes en Libye est continuel. Ces 2 vecteurs des violences approfondissent le clivage et violent un embargo dressé par l’organisation internationale. Dont les experts qu’elle a mobilisés pour cette crise affirment que des combattants syriens, russes, tchadiens, soudanais et européens avaient été déployés de tous les côtés qui s’affrontent et influence l’insécurité.

L’Organisation des Nations Unies et son Conseil de sécurité ont menacé de sanctionner les parties qui font obstacle à la mise en œuvre du cessez-le-feu qui a été convenu la semaine dernière en Suisse, dont Populi-Scoop a rapporté son contenu et les possibilités de fin de conflit. Il a été paraphé par les délégations de l’Armée nationale libyenne (ANL) basée à l’est, dirigée par Haftar, et le Gouvernement d’accord national (GNA) basé à Tripoli. Malgré l’avertissement, des sources bien informées dans la capitale Tripoli ont révélé que le cessez-le-feu pourrait faire échouer les efforts visant à dissoudre les milices fidèles au GNA.

Les milices libyennes stationnent à Tripoli et ses parages, parce qu’elles sont liées au GNA, le gouvernement reconnu au niveau international et par l’ONU. Les membres de l’exécutif ont des membres de leurs familles et tribus qui composent ces groupuscules maniant des armes à feu en étant civils. Ces Libyens rejettent de dissoudre ces hordes pour rejoindre comme militaires une armée nationale commune au pays ou d’être pleinement civils. Ce qui entrave les efforts de cessez-le-feu. Et en conséquence la paix bute donc sur ce refus de se désarmer.

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Voir en ligne : Notre dossier Libye

     

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