Accueil > Sports / Santé > Accusée d’ingérence, l’OMS a émis l’alerte vérifiée en Algérie.
Arrogance d’un système sanitaire ruiné, le grand dam de la COVID-19.
lundi 29 juin 2020, par
Le 25 février l’Algérie a déclaré avoir eu son premier infecté par la COVID-19. 4 mois plus tard, on avoisine les 300 nouveaux cas, 305 le 28 juin et 298 le lendemain, enregistrés. Alors que moins d’une dizaine de décès s’annoncent quotidiennement par le porte-parole du comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie du Coronavirus, Djamel Fourar.
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Certains observateurs sont étonnés, voire écœuré de la réaction des responsables politiques et sanitaires algériens, d’observations de l’OMS prononcées depuis le siège central de Genève. Il s’agissait d’une mise en garde qui, au fil des jours, est devenue un fait bien justifié. Or l’arrogance et la bêtise de la bureaucratie incompétente dans son travail et corruptrice des meilleurs n’a plus retenues.
– Plus de 500 cas du COVID-19 en une journée au Maroc.
21 juin 2020
L’alerte de l’OMS, citée par la presse algérienne ICI.
Le gouvernement a décidé de lever le verrouillage total à partir du 7 juin, afin d’éviter un désastre économique qui lui s’est accéléré depuis le début de l’année. Or le nombre d’infections est sur une tendance à la hausse, alors qu’un avertissement de l’OMS a été émis à la veille même de la recrudescence constatée lors de la dernière semaine du mois.
L’organisation internationale a, par la voix de sa représentante en Afrique, Dr Matshidiso Moeti, évoqué cette flambée, pour précisément pour 3 pays : Afrique du Sud, en Algérie, et au Cameroun. Tout en avançant qu’au moins une dizaine sur les 54 que compte le continent africain sont exposés à la menace sanitaire. Et c’est ce qui s’infligent péniblement les populations qui y sont exposées.
Encore la paranoïa des dirigeants au discours indécents qu’ils appliquent, avec leurs agents de services et larbins, contre le peuple. Les membres du comité sanitaires ont rejeté l’« ingérence » scientifique de l’OMS, tout en exprimant leur étonnement quant aux déclarations de la directrice de l’OMS pour l’Afrique.
Pourtant des chiffres fiables étayent l’alerte de la Directrice de l’OMS qui s’est exprimée lors d’une conférence, partagée par vidéoconférence depuis le siège de Genève, avec le comité locale algérien. Les morts déplorés en Afrique, sont dit-elle à « … plus de 70% des décès sont enregistrés dans seulement cinq pays : Afrique du Sud, Algérie, Nigeria, Égypte et Soudan ».
– Pétition pour le prix Nobel à l’équipe médicale cubaine du COVID-19.
20 juin 2020
L’équipe chinoise de médecins et d’experts en virologie qui s’est déplacée en Algérie, le 14 mai est repartie début juin. Elle a montré sa satisfaction de la perspective d’atténuation de la pandémie du COVID-19, dans ce pays d’Afrique du nord. A l’aune des nouvelles contaminations, il serait plus louable de reprendre à nouveau des mesures sanitaires plus draconiennes.
Début février, l’Algérie, parmi quelques rares et premiers pays, a envoyé un don médical pour aider la Chine à lutter contre le coronavirus. C’est en retour que la Chine a envoyé deux lots d’aide médicale à l’Algérie le 27 mars et le 15 avril, respectivement. Ainsi est l’aide mutuelle de l’équipe en question.
Il y a quelques semaines, le chef de l’Agence algérienne de sécurité sanitaire Kamel Sanhadji, considéré une éminence car ayant travaillé sur le premier traitement qui a stoppé certains cas du VIH, a déclaré que les contaminations en Algérie prendraient une tendance à la baisse à partir de juillet. Mais, il s’avère que ce n’est nullement pas la propension.
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