Accueil > Sports / Santé > Plus de 500 cas du COVID-19 en une journée au Maroc.
On s’apprêtait à assouplir le confinement, la surprise met l’alerte.
dimanche 21 juin 2020, par
La gestion du COVID-19 a été présentée trop parfaite au Maroc, pour être vraie. Pourtant des milliers de ressortissants de la monarchie du Maghreb se sont trouvés bloqués à l’extérieur, sans que leur rapatriement n’ait été précipité. C’est le cas de nombreux Algériens aussi demeurés sans aides en Turquie et dans d’autres pays. À la difficulté de fermeture des aéroports, se sont rajoutés, outre d’autres barrières, le manque de réactivité des institutions qui ne préconisent pas à l’avance de telles situations.
Ecouter l’article.
En Algérie, alors que le "déconfinement", parmi les ultimes suites de la terrible pandémie, n’est pas entièrement élargi, le nombre de cas de personnes atteintes de la COVID-19 ne cesse, chaque jour, d’augmenter. Mais c’est au Maroc que l’explosion est vraiment aussi inattendue qu’énorme.
– Les Sahraouis de Tindouf affrontent aussi le COVID-19.
jeudi 28 mai 2020
Le 19 juin, 539 nouveaux cas de contamination ont été officiellement déclarés à la surprise de l’opinion locale et celle qui se satisfaisait il y a quelques jours de la bonne gestion de la maladie au nord-ouest africain. Ce bilan quotidien, le plus élevé dans le royaume depuis l’annonce du premier cas début mars, a surpris plus d’un.
Avec une promptitude qui ne rechigne pas de surmonter la surprenante vague, le Maroc ouvre un hôpital de campagne après cette flambée de cas qui montre une propagation incontrôlée du virus. Au total, le pays a signalé un peu plus de 9 800 cas et 213 décès, un total qui a été apprécié à sa juste proportion par rapport au nombre d’habitants et au contexte territorial africain.
Inauguré dimanche, alors que nous mettons en ligne cet article, la structure sanitaire consacrée spécifiquement à la maladie qui continue de se répandre au niveau mondial, situé à dans la région est, peut accueillir environ 700 patients. C’est une réponse appropriée, sinon l’unique, à la forte augmentation des infections dans le royaume, a annoncé le gouvernement.
Selon plusieurs organes des médias locaux, proches des lieux où se sont déclaré ces derniers faits de santé, la presse locale, il s’agit d’un foyer de contamination qui s’est déclenché dans une usine de conditionnement de fraises près de la ville de Kénitra. Le Maroc avec 35 millions d’habitants, enregistrait quotidiennement un peu moins d’une centaine de cas en moyenne.
– Lourdes peines d’emprisonnement pour les contestataires d’Al-Hoceima au Maroc
vendredi 29 juin 2018
Le pays d’apprêtait à un assouplissement des règles prévu ce samedi, ce qui a été annoncé dès 9 juin, alors on s’y préparait depuis. Les restrictions ont rendu plus difficiles les conditions de vie des habitants qui vivent, comme pour les petits commerces ambulants des villages et des quartiers, de revenus du jour au jour.
Les restaurants et les cafés sont ouverts mais leurs ventes se limitent aux commandes à emporter. Les cinémas et les théâtres, quelque peu fréquentés auparavant, ont été fermés dès le mois de mars. Tandis que Le port du masque en public est obligatoire, les rassemblements sont interdits et les mosquées sont fermées. Ces restrictions demeurent officiellement jusqu’au 10 juillet.
Dans la région qui a alerté dernièrement de l’augmentation du nombre de cas, plusieurs villes ont été placées en quarantaine. Les dépistages ont été effectués parmi les habitants, qui n’ont été priés de sortir qu’en cas de « nécessité absolue ». Alors qu’un d’une dizaine d’ambulances a été aperçue à Moulay Bousselham, l’une des villes touchées.
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