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SONATRACH face à la justice du Liban pour commissions frauduleuses...

Intermédiaires et politiciens dans une affaire de pétrole frelaté.

mercredi 29 avril 2020, par Djamel Damien Boucheref

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C’est en 2018 qu’ICIJ "Consortium International des Journalistes d’Investigation" a révélé les agissements de "Brown and root condor", une société détenue à 51% par SONATRACH. Crée en 1994 avec les 49% détenus par Halliburton, elle a été dissoute en 2007, alors commençait la grande déroute du denier public en Algérie. Elle a servi à la mafia politico-financière pour créer des filières, souvent offshores, de prestataires spécialisés dans les pires détournements où baignent les noms comme Ould-Kaddour, Khelil, Bedjaoui et bien plus largement d’autres qui restent à débusquer.

Dans un communiqué publié dimanche, Sonatrach a nié tout acte répréhensible, mettant au-devant qu’aucun de ses cadres n’est concerné par les nombreuses arrestations au Moyen-Orient. Ses précisions viennent après qu’un présumé chef du CPS, présenté comme agent maritime indépendant basé au Liban et travaillant avec la société algérienne, a été appréhendé selon un acte de justice émis par la juge Ghada Aoun, procureur de la cour d’appel de Mont-Liban « djebel-loubnan ». Un proverbe local dit : « Il n’est plus question de serrer les fesses, quand on a déjà pété ! »

 Historique plongée de l’or noir, un cour négatif pour le pétrole américain.
21 avril 2020

C’est incroyable pour les cadres algériens. Ils ressentent une immense humiliation, encore une autre trahison de leur intégrité, dont la première valeur est l’honnêteté qui est lésée. Vendre du pétrole frelaté, périmé ou bien carrément falsifié ou même dangereux et en plus à un pays dit frère, comme le Liban, est une ignominie. Le régime politique en place, héritier de son passé, continue dans ses pratiques, en mettant la justice et les premiers concernés par la sécurité, les militaires, au service de la bureaucratie corrompue. C’est une agression inqualifiable de la morale sociale en Algérie !

C’est sous Bouteflika que la poule aux œufs de l’Etat algérien est devenue une volaille de mauvaise augure. Tel un panier de crabes, SONATRACH s’est transformée en une pléthorique entité où végètent tous les truands en clos blancs et leurs progénitures. Ils sont casés en premiers servis par la rente. Ils ont détourné aussi la Compagnie « Air-Algérie », des entreprises économiques inaccessibles aux compétences et aux cadres honnêtes.

 Panama-Papers la lecture simplifiée aux 214 000 documents
mardi 10 mai 2016

Ce dernier scandale survient au Liban où un intermédiaire, cas exceptionnel de démarcheur dont l’existence vient d’être connue, est mis en cause dans le nouveau scandale. L’arrestation de 17 personnes ordonnée par un tribunal libanais, dont le surprenant le chef de Sonatrach Petroleum (SPC). Habituellement aucun négociateur n’était indiqué à se placer entre pris l’entreprise algérienne et ses clients.

Mais la corruption qui a une ampleur inégalée et touchant tous les domaines économiques en Algérie, porte sur l’approvisionnement en carburant falsifié, selon divers rapports de presse, publiés en cette fin avril 2020. La filiale de la compagnie pétrolière publique algérienne, dont la création et la mise en service surprend plus d’un, devient un effarement des manigances des bureaucrates algériens qui manipulent, voire partagent des intérêts avec, les militaires.

 Sonatrach : poule aux œufs d’or pour la « kléptocratie »
jeudi 14 février 2013

Des fuites de « Panama Papers » ont établi la filière des détrousseurs des richesses algériennes, les seules sur lesquelles compte la population et ses dirigeants. Il s’agit d’un certain Abdelhakim Benfarhat, fils de Noureddine Ben Farhat. Ce dernier est de l’ancien service de renseignement algérien. Ce qui assure l’impunité au rejeton. Auparavant c’était les Khelil et Bedjaoui…

Le fils du militaire s’est associé à Nassim Ould Kaddour, fils d’Abdelmoumen Ould Kaddour, ancien PDG de Sonatrach, nommé par Bouteflika en dépit d’un lourd boulet de poursuites judiciaires, dans une commerciale portant les arts, sinon pour accoler à la luxure. Le second gère la « Nour Art Gallery à Monaco » (8 avenue de l’Annonciade) spécialisée dans les reproductions, histoire de rester dans les artifices.

Les enquêtes ont également indiqué que des pots-de-vin d’une valeur considérable ont été versés à des agents par le biais de sociétés commerciales. Les sources judiciaires libanaises qui tablent sur cette nouvelle affaire qui éclabousse les responsables algériens, ont déclaré qu’il ne s’agit pas de se limiter pas aux spécifications techniques du carburant, sa mauvaise qualité. Mais les investigations incluront également les commissions reçues par les agents de Sonatrach qui ont opéré pour ces ventes frauduleuses.

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