Accueil > Humanité > Monde, actualité internationale, politique, relations, diplomatie, (...) > Politique, France, francophonie, Algérie, Maroc, Tunisie, Afrique, monde (...) > mouvement social, monde, revendications, actions, politique, syndicat, (...) > 51é action de la diaspora algérienne, avant-garde du Hirak.
Rachid Nekkaz, pour l’affranchissement de l’emprise des gangs rentiers.
lundi 3 février 2020, par
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La fabuleuse mémoire algérienne qui a servi aux dirigeants corrompus et incompétents d’usurper ce prestige pour créer des dynasties hégémoniques et prédatrices de la florissante rente, revient à la diaspora qui déclenche les grands mouvements de l’Histoire. Les Algériens n’admettent pas que leurs émigrés de France, d’où est issu Rachid Nekkaz, furent les 1èrs à manifester contre le présumé 5ème mandat de Bouteflika.
L’homme a été de la banlieue du nord de Paris, la même du comédien Ramzi Bedia, sur le terrain des combats démocratiques qui se tenaient, sans grands aboutissements, à Alger. Ville où l’exclusion est publiquement scandée par des Algériens de diverses échelles. Intellectuels, charlatans et innocents dans le brouillard de la haine redoutent les compétences des exilés. Qui eux, liés à l’universalité, sont irréprochables, loyaux et éclairés pour fomenter la synergie concrète révolutionnaire !
– L’abnégation du Hirak pour le rêve algérien.
1er février 2020
En plus ce que tentent d’ignorer les activistes qui voient leurs compatriotes vivants à l’étranger, des fuyards ayant quitté le pays au temps du malheur de la « décennie noire », est que la contestation vise le système dans sa globalité. Aussi bien les politicards de l’opposition, structurée en partis ou pas, ainsi que les pseudos militants qui se dressent en inspecteurs idéologiques de la société contestataire, est que le Hirak inclut la classe politique dans son rejet du système en place.
Alors que cette catégorie qui a rayonné sur l’ensemble de la riche mémoire de ce peuple, fait sa 51éme sortie, pour montrer l’abnégation le décompte est au 50ème vendredi de manifestations à l’intérieur du pays. Pour, le 22 février, des collectifs, associations et formations politiques d’opposition, ont rendez-vous pour une grande manifestation à Paris et dans les localités où existent des communautés algériennes.
Depuis l’augmentation des arrestations et les jugements des contestataires qui gardent leur colère pacifique, l’angoisse des Algériens de l’étranger, ainsi que les amis du pays, augmentent. Ils tentent de surmonter les barrières d’isolement dressées par le régime qui refuse d’abdiquer au peuple. En dépit de l’idée que l’ingérence étrangère, Pierre Audin, fils de Maurice, et Nils Andersson, ancien « porteur de valise » et éditeur, en 1958, de « La Question » d’Henri Alleg soutiennent le soulèvement.
– Le format de journalisme satirique pour le Hirak en Algérie.
29 janvier 2020
Depuis même le début, de manières diverses la solidarité n’a pas failli. Et pour la libération des détenus d’opinion, manifestations, marches, conférences, réunions, pétitions, appels et actions tous ordre, en soutien au Hirak, se multiplient dès le début d’il y a un an. L’augmentation des arrestations de manifestants en Algérie a poussé certains à davantage impliquer la société civile française. Les despotes algériens ont créé une génération qui ne croit pas à l’entraide internationale. Che Guevara sursaute dans sa tombe !
Malgré sa grande implication, les critiques fusent quand les émigrants algériens découvrent qu’on dise d’eux, ils sont dans le luxe, le bien-être et de douillettes conditions et donnent des leçons. Mais la jeunesse algérienne, dans son ensemble heureusement, dans cette caricature amalgamée. L’apport de modernité et d’ouverture sur le Monde et le besoin exprimé d’accorder la liberté de circuler est porté par la diaspora. La communauté algérienne vivant en France fait de toutes ses énergies pour que le Hirak triomphe et adopte cette image de modernité et de lutte paisible.
Au regard du rassemblement du dimanche 2 février 2019 en France, l’heure du bilan est arrivée pour le mouvement social d’Algérie. Après une année de détermination, pour rompre avec les anciennes méthodes usitées par les « tuteurs historiques » et leurs larbins de bureaucrates, il est question de passer à la dénonciation qualitative du régime. Le militantisme pour remplacer les élites corrompues qui ont gouverné sans donner l’émergence pourrait adopter de nouvelles méthodes.
Nous organisons des sondages et enquêtes. Vous êtes invités à vous inscrire à nos panels. Merci si vous participez.
Voir en ligne : Notre dossier ALGÉRIE
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