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La menace, d’une invasion étendue, du criquet pèlerin en Afrique.

Le traitement devait être à l’avance d’une calamité qui gonfle

samedi 1er février 2020, par Azouz Benhocine

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Entre 2003 et 2005, il a fallu plus de 500 millions de dollars pour intervenir ans 20 pays d’Afrique du Nord, a indiqué la FAO. Les dégàts de 2,5 milliards de dollars de pertes de récolte. De telles données, jamais n’ont été si valeureuses. Mais traiter une telle calamité s’avère aussi inutile, quand échappe le contrôle, au sol, la naissance d’une génération du criquet pèlerin.

La définition de l’ampleur se calcule de la contenance de jeunes insectes au mètre carré. A plus de 4 petites bêtes au m², c’est grave. Surtout si l’éclosion s’effectue sur de larges superficies.

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L’Organisation des Nations Unies par le biais de son organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a alerté mercredi 16 décembre 2019 que la Somalie était confrontée à la pire invasion de criquets pèlerins. 2 jours auparavant, le 14, un avion d’Ethiopian Airlines a été dérouté, selon la BBC, pour na pas traverser un essaim et éviter les conséquences d’une expérience inédite.

De timides réactions notamment des milieux de la solidarité, scientifiques et des médias sur le fléau qui touche, fréquemment d’ailleurs, cette région du Monde. On s’y habitue. Cependant depuis quelques semaines, l’ONU a alloué mercredi 10 millions de dollars pour des pulvérisations aériennes et les regards se penchent sur les expériences antérieures, mais elles sont peu concluantes.

Alors que les dommages sur les cultures et les p turages s’étalent chaque jour davantage en Somalie et en Ethiopie, le Kenya commence aussi à apercevoir les essaims déferler sur son territoire. La reproduction du criquet pèlerin est, selon des constats de spécialistes, en cours dans les régions du Somaliland (nord), du Puntland (nord-est) et du Galmudug (centre).

Plusieurs pays d’Afrique de l’Est, dont la Somalie et le Kenya, sont touchés par cette arrivée massive de ces insectes qui dévorent les cultures agricoles. Le Service d’information sur le criquet pèlerin de la FAO a indiqué qu’environ 70.000 hectares de terres ont été infestés par des larves et des adultes reproducteurs, qui ont déjà ravagé des plantations et des p turages dans ces 2 pays.

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Les sauterelles de cette espèce sont grégaires (vivent ensemble), migrent et dévorent exclusivement les végétaux. Souvent dans leur déplacement, ils ont préférence, ou bien ils sont forcés, de suivre les vents. Comme ils ont déjà dépassé l’étape de larves, qui pouvait être celle des traitements pour les éradiquer avant qu’ils ne passent à l’attaque, ils envahissent et dévastent.

L’arrivée des acridiens dans des régions de l’intérieur de l’est africain n’est une nouveauté. C’est la pire invasion épidémique que certains endroits n’aient pas connue depuis 70 ans. Alors les conditions de réchauffement climatique s’y prêtent. Et les observations se prononcent qu’une catastrophique perspective se dessine pour le continent, avec des réserves incroyables en matière de prise en charge.

En dépit de la prévention, afin de contrôler les épidémies est difficile quand elles sont massives et pas détectées à l’avance. Les autorités peuvent avoir et analysent les images satellites, stocker des pesticides et effectuer des pulvérisations aériennes, mais la propagation arrive par surprise. En Éthiopie, des responsables ont déclaré avoir déployé quatre petits avions pour lutter...

Au train où se déroule l’alerte pour une catastrophe de dérèglement, la mobilisation est peu perceptible. Avec l’an 2020, l’immédiateté des actions en infrastructures et techniques à grande échelle, doivent aller de cette année. La FAO estime que la lutte contre les criquets pèlerins nécessite des investissements institutionnels, mais l’essentiel réside dans la prévention aux moments des incubations où naissent massivement les criquets.

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Voir en ligne : Notre dossier Afrique

   
   

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