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300 décès, dans le Monde, des défenseurs droits humains en 2019.

En Algérie, harcèlement des défenseurs des droits humains lors du Hirak.

jeudi 16 janvier 2020, par Djamel Damien Boucheref

En 2019, nous avons vu des défenseurs des droits humains en première ligne des bouleversements que vivent leurs pays comme l’Algérie, Hong Kong, Chili, Irak, Liban etc. Défendre les libertés et faire avancer les droits des citoyens sont leur 1ère doctrine, mais c’est face à des despotes. Ces récentes épisodes sont risquées pour tous les militants. Les plus exposés sont ceux connus, anciens et travaillant avec des partenaires du Monde.

Ecouter l’article.

Inéluctablement, la répression s’abat sur ceux qui rejoignent leur peuple avide de partage des richesses et épris de progrès. En dépit des violences qu’ils subissent, ils continuent de faire avancer les visions de leurs sociétés. Malgré les énormes circonstances difficiles et les effrayantes persécutions, les militants des droits de l’homme persistent de suivre et d’encourager les changements sociaux qu’ils considèrent positifs.

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Leurs divers parcours sont connus du Monde. Souvent, ils font honte, non seulement à leurs propres gouvernements et dirigeants, mais aussi à la communauté internationale, quand leur résistance, aux attaques policières et judiciaires, complique leur vie. En Algérie, par exemple, aucun décès de ce genre n’est enregistré. Cependant les autorités et leurs affidées optent pour criminaliser ces acteurs du mouvement social.

Les faux nationalistes que sont les rentiers et 1èrs servis par les ressources du pays, désignent aux tribunaux les personnes engagées. La « main étrangère », depuis l’époque des indicateurs de l’ex-parti unique, qualifie, dans ce pays du Maghreb, les ingérences venant de l’extérieur, d’actions considérées hostiles. Les ONG sont toutes classées dangereuses. Car elles dénoncent de vrais crimes qui sont employés pour taire tous les récalcitrants des droits humains.

Outre la violence des services de sécurité, le déchaînement de l’animosité par les distinctions racistes ont pignon sur rue, y compris chez des membres du gouvernement Tebboune. Lequel vient de décider de rajouter une législation, afin de freiner la haine que se permettent surtout les collaborateurs du système en place. D’habitude des appels s’exécutent en poursuites "politico-judiciaires" envers les militants.

Même la justice algérienne a démontré moult fois qu’elle prend part, en jugeant les contestataires des injustices que les semeurs des violences. Cette réprimande est activée par les tribunaux d’une manière illégale. Tous les dossiers établis par les enquêteurs algériens démontrent que « le regard des ONG » a tenté amicalement fait pour défendre les droits humains. Ce qui veut dire qu’elle a enjoint une transparence sur les manœuvres abjectes des juges. Mais cela n’a pas empêché des arrestations.

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Dans un récent rapport de « Front Line Defenders » (consulter ICI), il est relaté que pas moins de 300 militants des droits humains ont été tués, à travers le Monde, pendant l’année 2019 qui vient de prendre fin. Fondée à Dublin en 2001, cette ONG n’a rien à voir avec les immixtions déstabilisatrices que fomentent les services secrets. Son objectif est de protéger les défenseurs des droits humains qui sont plus en danger que leurs concitoyens, du fait de leur labeur qui est pour les droits des citoyens.

Les personnes qui agissent de façon non violente, pour que soient respectés un ou plusieurs droits garantis par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, sont visées par les actions qui tentent de les faire taire. Le terrorisme islamiste de la « décennie noire » en Algérie a largement démontré qui étaient plus visés par les crimes. Justement les plus tenaces ou plus actifs sont ciblés.

Front Line, avec son statut consultatif spécial auprès du Conseil Économique et Social des Nations Unies, tente aussi de subvenir aux besoins de protection des militants des droits humains. Mais la t che est de plus en plus ardue, car d’autres citoyens s’impliquent, sous prétexte nationaliste comme le "Hizbollah" au Liban, pour agresser des manifestants paisibles.

Toufik Hassan appréhendé avec Kaddour Chouicha, de profil, après une semaine de la libération "provisoire" de ce dernier.

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Voir en ligne : Notre dossier ALGÉRIE

   
   

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